Cette montagne située dans la partie la plus au sud des Pyrénées, une sorte de piémont, se trouve au nord de la ville de Huesca, et à la longitude, à peu près du Département des Hautes Pyrénées françaises. De l'autre côté des Pyrénées on trouve Pau, Tarbes, Lourdes.
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Sierra de Guara versant sud |
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El salto de Roldàn (légende de Roland de Roncevaux) |
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Image internet |
Ceci précisé, je suis partie visiter cette région, un très vieux projet, mais je suis partie sans en rien connaître, me laissant ainsi le goût de la surprise et de la découverte, ce que j'aime le plus. On dira "un premier contact", et pour ce premier contact, il fut réussi, au fil de l'eau, des falaises, des canyons, des vieux chemins et villages, de murettes en grottes aux peintures rupestres, de traversées aquatiques en ponts médiévaux élégants, j'ai parcouru 92 km à pied (sur 10 jours), sans carte ni GPS, juste avec quelques indications touristiques glanées sur un classeur dans un salon d'hôtel, et mon instinct, ma curiosité, mon goût d'aventure ont fait le reste.
Dans mon sac, une lampe et une corde, un sécateur, indispensables. Je ne conterai pas mes randonnées , elles furent toutes éblouissantes !
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Mes outils de rando |
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Style de plan |
Je suis restée abondamment sur ma faim, j'avais tant d'autres choses à voir, j'ai laissé un sac plein de regrets à la consigne pour un prochain séjour et j'ai ramené des moissons de beaux souvenirs.
Mon trajet d'environ 400 km pour m'y rendre fut simple, pratique et confortable, 400 km d'autovia, soit autoroute, gratuite évidemment, mais que j'ai désertée pour aller visiter une ou autre forteresse.
Partie par le Perthus, Gérone, j'ai bifurqué sur la C25 (autovia) direction Vic et Manresa, Lerida (Lleida) et enfin Huesca, où l'autovia achève sa construction.
Le nom Alquezar m'a interpelée, il résonnait comme un écho de rivières et eaux vertes, c'est ainsi que je plongeai en Guara pour un enchanteur séjour.
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Alquezar |
Il pleuvait et il plut souvent pendant mon séjour, mais entre deux averses ou sous la grisaille je parvins à parcourir des km. Il n'y eut que deux jours pleins, de grand bleu, couleurs flamboyantes et eaux turquoises. Les eaux restent turquoise sous la pluie, la roche devient glissante, le maquis embaume et griffe encore plus, les falaises s'éteignent, et le plaisir reste.
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Secteur Alquezar et Rio Vero |
Je n'ai pas beaucoup roulé, juste pour rallier différents lieux mais si je me suis offert des sentiers de randonnée, anciens chemins de communication ou chemins paysans, je me suis aussi aventurée sur d'autres destinations plus confidentielles échappant au tourisme, de loin ma préférence. Me retrouver seule au milieu de nulle part, dans un paysage aussi grandiose qu'angoissant, avec des difficultés à franchir, grottes à escalader, arête à arpenter, chemins à créer, espaces à débroussailler, murs à décrypter, descente vers un canyon dans un site grandiose, au fond de gorges, cairns à décoder, me tendant leurs rocs indicateurs d'une ou autre curiosité, baignades en eaux vives, ouvertures en plein ciel en haut de falaises etc...Si chez nous les chemins de chasseurs sont mes alliés, là bas j'ai fait miens les chemins de grimpeurs ou de canyoning, pour mon plus grand bonheur.
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Tout au fond d'une grotte |
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Arête face à Alquezar et abri sous roche (bas droite) protégé par un muret |
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Au zoom, l'abri sous roche |
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Pont médiéval de Vilacantal, Rio Vero |
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Pont médiéval de Fuendebaños Rio Vero |
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Puente de las Cabras Rio Mascun |
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Pont du Diable, Barranco de Fornocal |
Comme partout où je passe, j'ai ramené des séries d'estafilades, quelques hématomes, mais des images plein les yeux, images qui ne semblaient appartenir qu'à moi.
J'ai dormi près des gens mais aussi loin de tout, seule avec mon camion, mon chat, le vent et les étoiles (ou pas). De mon lit, je vois le ciel, à travers le lanterneau, la Grande Ourse me faisait ses clins d'oeil les nuits sans nuage, la lune s'étant absentée.
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Bivouac solo : Peña San Miguel, Salto de Roldan |
J'ai fait des rencontres insolites, humaines, animales, minérales et végétales, j'ai eu souvent l'impression de faire partie du vent, de la pluie, de la roche, des falaises et des eaux vertes, j'ai eu l'impression souvent qu'il n'y avait que la Sierra et moi. Et les lieux nommés Lecina, Colungo, Rodellar, Vadiello, Salto de Roldàn, et j'en passe.
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Rodellar sous la pluie |
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Autre visage de Rodellar |
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Santa Eulalia la Mayor |
Les rencontres furent amusantes, étonnantes, parfois. Jeunes grimpeurs avec leur vans et leurs cordes, semi nomades avant que d'être hommes araignées, vieux français aux allures compassées de camping caristes avertis et sur équipés, une jeune femme vagabonde comme moi, un cycliste espagnol dont la bonhomie et la simplicité cachaient l'étoffe d'un écrivain aventurier, ayant parcouru la Sierra de Guara de fond en comble sur les chemins oubliés, qu'il a consignés et dessinés tout au long d'un ouvrage, un peu mon âme soeur. Et puis, cette jeune femme circulant avec son chat drapé dans une étoffe comme un bébé africain, ce couple de néerlandais ayant quitté leur plat pays pour les 300 m verticaux de falaises et grottes rupestres que l'on grimpe par une sorte de via ferrata. Les moins sympathiques de ces rencontres furent assurément les français, un genre peu convivial, peu amène et plutôt coincé. Et puis les animaux, les vautours qui tournoient autour de moi et semblent, à la fin du jour, me défier sur les fines arêtes où ils se posent. Les chèvres cornues, élégantes et curieuses, les chats hardis et curieux, les oiseaux qui emplissent les falaises de leurs cris et tout un petit monde que je ne vois pas et que je devine dans les sous bois.
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Vautour fauve |
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Néerlandaise au pays vertical |
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Royaume du vertical |
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Néerlandais hors de son plat pays |
D'autres rencontres ont de quoi surprendre : un chêne millénaire protégé comme une couvée de poussins, des peintures rupestres au fond de grottes défendues par de solides barreaux, des moulins ruinés enchâssés entre les parois de profonds canyons, avec leur prise d'eau d'origine médiévale et leurs canaux semi ruinés, des oliviers millénaires au ventre creux et à la vaillance sans faille, des barrages plus sinistres que le dernier jour du monde, des monolithes à donner le vertige, juste vus d'en bas, des traces de la crue de la semaine précédente, crue qui m'eut interdit la moindre sortie, que sais je encore ?
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Le chêne millénaire de Lécina (donnait 700kg de glands) |
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Olivier à Alquezar |
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Art rupestre (-5000 à -15000 ans) |
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Moulin, canyon du Rio Vero |
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Art rupestre : grottes protégées |
Ah oui, ces dialogues en espagnol avant que de s'apercevoir que nous sommes deux françaises qui conversons ainsi !
Et ce cep de vigne au bord du chemin presque au fond du canyon, témoin d'une vie agricole passée : une source, une masure, des oliviers abandonnés, des terrasses rendues à la friche et lui, seul survivant, encore vaillant, avec sa récolte desséchée au bout de ses sarments étiques. Bien sûr il m'attendait et je l'ai réconforté.
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Le cep du canyon du Rio Flumen |
Il y a la musique, celle du vent, celle de l'eau qui tournoie dans la pénombre des gorges, qui mugit et résonne, l'écho se heurtant sur les falaises qui le renvoient sans cesse. La musique du silence qui emplit parfois l'espace, traversé soudain par le hurlement d'un grimpeur décrochant de sa falaise, et la musique de la langue de ce peuple exubérant qui chante fort son art de vivre, en terrasse de café, sur les sentiers, au ras de l'eau ou dans les rues d'un de ces villages que l'automne a dépeuplés comme une plage de Méditerranée.
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Barranco de Barrasil, Rio Alcanadre |
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Rio Alcanadre, Canyon de Barrasil |
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Canyon du Rio Flumen, Salto de Roldan |
Dans la Sierra de Guara, il y a mille trésors cachés, dont je n'ai entrevu l'éclat que de quelques uns et encore fugacement. Mais ces éclats imprègnent mes souvenirs aussi intensément qu'ils ont frappé mon regard. La pluie a habillé les sols des sous bois de myriades de champignons, a fait ruisseler de mini torrents entre les murs des chemins d'avant, a recouvert les falaises d'écharpes luisantes, et a grossi les cours d'eau, entravant les nombreuses traversées qui furent celles des "gens d'avant" et sont celles des touristes d'aujourd'hui.
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Gargantas de Barrasil sous la pluie |
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Sous le soleil |
Ces chemins...chemins de vie, de village en village, de communication, d'exploitation, de paysans et de bergers. Dans un cadre immuable, fait de châteaux de pierre calcaire, ces chemins pavés, taillés dans le roc, nantis de marches d'escalier, de calades, de virages serrés et de déclivités redoutables sont un ancien fond marin vieux de 50 millions d'années, mer chaude tropicale où les animaux marins se sont solidifiés en petits fossiles bien serrés les uns contre les autres comme pour se préparer à une si longue postérité. Nummulites, alvéolites, de petite taille mais concentrés font un séduisant tapis de sol couleur ivoire.
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Les sqatteurs de murs |
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Chemin à Otin |
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Chemin à Otin |
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Le sol, vers l'altitude 800 et plus : pavage vieux de 50 millions d'années |
Cette Sierra de Guara, allongée d'Est en Ouest, est striée de canyons entre des falaises de près de 300 m de haut. Aucune route ne la traverse même si des routes l'entament sur une faible profondeur. Ainsi la plupart des villages du sud sont tout en bout d'une route qui finit là, brutalement. Ils se nomment Alquezar, Betorz, Rodellar, La Almunia, Las Almunias, Santa Eulalia.
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Las Almunias de Rodellar |
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Haute vallée du Mascún |
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Falaises du Barrasil |
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Haute vallée du Mascún |
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Calcaires ou conglomérats, les roches sont spectaculaires |
Je ne suis pas allée au nord, ici aussi une route entame le piémont nord mais se termine sans l'achever. Je n'ai pas vu les sommets, dont le culminant Tossal de Guara 2077 m. Je reviendrai. Je n'ai pas de goût pour l'inachevé. J'ai vu le village abandonné de Otin, à 9 km du premier point habité, dominé par sa petite église étêtée, aux murs colorés de fresques et au sol semé de persil sauvage. Otin entouré de terrasses, de murs, de bâtiments imposants, un important lieu de vie que la vie a déserté. Le dernier habitant a quitté les lieux voilà un demi siècle. Il n'est plus que chèvres, touristes, vents et pluie pour hanter les demeures éventrées, le four à pain glacé, les écuries aux plafonds voûtés, les pièces béant sur le vide au bout d'un escalier bancal, les balcons de fer grinçant au vent. Une ruine de guerre? Non, une ruine d'exode. Rural.
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Four à pain Otín |
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La très belle demeure de Otín |
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Eglise de Otín (alt 1000 l) |
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Vestiges de fresques |
Les lieux sinistres se nomment Canyon de Fornocal (et autres), où un mince fil d'eau coule en cascades et bassins sous les ventres des conglomérats couleur bordeaux, dans des antres où ne pénètres pas le soleil et si peu le jour. Qu'est ce que j'aimerais m'y aventurer ! J'ai essayé sans succès. Ici, je n'ai pas trouvé l'accès, là je n'ai pas su descendre à la corde fixe. Les topos descriptifs donnent le frisson.
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Canyon |
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Canyon du Fornocal près de colungo |
Alors j'ai grimpé vers le ciel pour me loger dans des grottes ou des fenêtres voire sous une arche aux airs de toit du monde. J'ai traversé et retraversé les eaux fraîches et vives, j'ai pris des bains frisquets et tonifiants, j'ai profité à souhait de ce que j'ai côtoyé.
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Grotte, vallée du Rio Vero |
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Cueva de Andrebot |
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Arche, Rio Mascún |
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Arche inaccessible, Rio Mascún |
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Gorges de Barrasil |
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L'eau est de cette couleur partout |
Ce que je n'ai pas aimé ? Au fait est il une chose que je n'ai pas aimée ? J'en suis encore à me le demander.
J'ai tellement aimé que je poursuis mon cahier de vacances !
Très beau voyage assurément comme tu sais bien nous le raconter, peut-être plus de précision sur les lieux comme l'endroit où l'on voit ton camping-car, surement un bon spot ! en tous cas merci de nous partager tout ça et si bien !
RépondreSupprimerLe renseignement a été rajouté, tu as raison de demander, c'est un lieu magique, alors que je n'ai pas pu rester au sinistre barrage de Vadiello, bien qu'il y ait du monde. MERCI pour tes compliments
SupprimerMerci de ces superbes vues intégrées à un excellent récit de voyage/découverte que tu nous fais partager. 👏
RépondreSupprimeravec grand plaisir; moments d'émerveillement
SupprimerBravo pour ton périple en sierra, ou il semble y avoir tant à découvrir dans les registres qui nous émerveillé tu !
RépondreSupprimerEt oui les aquatiques comme toi sont servis, même pour voir un filet de ciel depuis l'antre obscur du canyon. En tout cas je vais retourner combler mes lacunes. Mais faut pas choisir une période pluvieuse en excès
SupprimerDu minéral naturel, du minéral érigé jadis par les mains de l'homme, de l'eau, des végétaux rustiques mais acharnés à survivre, quelques ailes, quelques cornes et au milieu de ce biotope à couper le souffle - vertige oblige - un petit bout de femme pour nous conter cette escapade ibérique pour le moins dépaysante et grisante à la fois magnifiée par de superbes clichés et un texte si finement ciselé ! Superbe, Lison, alors.... lisons !
RépondreSupprimerMerci cher lecteur, si Lison vous offre une belle page de lecture, sachez que vous n'êtes pas en reste pour une belle page d'écriture. MERCI
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