La montagne
Que la montagne me semble loin. C'était dans une autre vie, la vie d'avant.
La vie de maintenant est grise, décolorée. Elle est arrêtée.
J'ai aimé ce temps suspendu qui m'a permis de me ressourcer.
A présent il a repris de sa réalité, il a repris de la vitesse, juste parce que je me suis habituée à cette nouvelle vie et que j'en suis machinalement le cours gris et uniforme.
Il n' y a rien à voir dans cette vie, rien à entendre, rien à attendre, personne à croiser, personne à qui parler, personne à qui sourire.
Il ne reste que l'uniforme et monotone glissement des jours. sans relief, sans surprise. Presque sans espoir.
Tout est si long, si loin, si incertain...
La montagne elle même m'est devenue lointaine, vide, silencieuse, presque décolorée.
Les jours passent. Le temps s'étire, indolent, insolent d'incertitude.
Oh ! Ne pas tomber dans la désespérance....
Comment t'écrire, il y a des jours avec et des jours sans, ces derniers jours sont vraiment sans. Mon état d'esprit est comme les montagnes ascendant et surtout descendant alors si dans le second cas cela demande moins d'efforts en ce qui me concerne l'effort sera de retrouver l'envie de changer la courbe. Ha cette fichue courbe !
RépondreSupprimerMon humeur comme les cours d'eau, parfois déchaîné, parfois tari,on évite la goutte d'eau, à quand le long fleuve tranquille...
Bisous Amédine
Donc on est bien en adéquation toi et moi et , je le pense, beaucoup de personnes...On ne voit pas la fin; on voit le début de quelque chose d'incertain, une ouverture mais vers quel destin ? Oh que c'est épuisant. Bisous Chris
SupprimerQuelle belle plume. Peut-être que nous apprécierons encore plus nos escapades en altitude.
RépondreSupprimerJe le pense aussi !! Et on se régalera de le conter
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