J'adore les passerelles et ponts de singe des gorges de la Carança, on ne s'en lasse pas, mais ma curiosité est ailleurs et je suis à la recherche
des chemins oubliés qui parcourent les hauteurs des rives escarpées.
Comme je suis méthodique, je m'attache d'abord à la rive gauche du torrent et le but du jour est un improbable sentier qui desservait les hauteurs, pâtures et estives du hameau ruiné de
Campilles.
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Les gorges : mes parcours sont sur les escarpements à droite de la photo, en hauteur Image d'archives 2017 |
Sentier (de la Font de l'Os) en pointillés sur la carte, il ne va nulle part, donc je l'imagine bel et bien abandonné. Il en est un 2nd (lui aussi oublié je le nomme Voie Directe) qui est à l'ordre du jour et celui ci je choisis de le descendre et non de le monter pour deux raisons très simples : en descente on devine mieux le tracé voire le marquage, mais comme il est particulièrement raide, si, à la montée je dois casser mon rythme en cherchant le tracé, je vais m'épuiser.
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Quelques ouvertures dans l'épaisse forêt |
Ainsi, après une nuit passée à la porte des gorges, je prends le départ à 6 h 45, il fait beau et froid, je ne verrai pas le soleil je serai en sous bois. Et je n'aime pas les sous bois !! Mais à la Carança il n'y a que ça , alors ils m'apprivoisent pas à pas, je commence à en aimer quelques détails, les jeux de lumière verte, les trouées bleues et la chanson du vent qui ressemble parfois à celle de l'eau...
Je monte d'un pas vif, pensant ne prendre aucune photo sur ce trajet familier mais....un sujet de "reportage " futur voit le jour et j'engrange quelques photos supplémentaires, je vais même examiner de près deux charbonnières, c'est "escarpé pas possible" !
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Chemin de Campilles, 2.3 km de voie construite à flanc d pente,soutenue par des murs |
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Vautour |
Je vois entre la forêt dense le ciel bleu, les versants bleus, les pentes à la déclivité inimaginable dans lesquelles a été tracé le chemin aux 14 lacets, j'entends mugir la Carança et chanter les oiseaux.
Matin de printemps serein et froid.
Je compte les lacets à rebours pour tuer le temps et arrivée au 0/14 et bien je suis arrivée au point stratégique du sentier
"Voie Directe", lieu dit La Collada (le col). C'est là que je descendrai au retour.
C'est parti pour Campilles. J'ai basculé versant Têt et la clameur de la rivière a pris le relais; secondée par les bruits de la route. La forêt de sapins est sombre, triste, glacée, ravagée de troncs morts, vestiges de vieilles tempêtes.
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Hêtraie |
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La "porte carrée" dans les sapins |
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Pont Gisclard Train Jaune 1905/1908 |
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Vallée de la Têt, Fontpédrouse et Hauts Cantons vers la Cerdagne tout au fond |
C'est monotone, quelques lacets supplémentaires, un rebasculement côté Carança et j'y suis presque
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1702 m Roc de l'Aigle, inaccessible |
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La vallée de la Carança dans toute sa splendeur |
Voilà
la porte d'entrée de Campilles. 1720 m
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Campilles |
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Situation approximative de Campilles (depuis Llar, 2017 avril) Les gorges : à gauche |
Rien n'a changé depuis 2016, les murettes sont bien en place, deux marmottes visitent un orri et s'enfuient, les vaches ont déjà regagné les pâtures, c'est désert, mes méninges vont se réveiller : faut trouver le sentier. Renseignements pris à Thuès, le sempiternel "Vous ne trouverez pas" ne me sert pas de viatique, ces mots souvent entendus sont un vrai réveille matin! Alors je cherche : j'ai oublié, tant j'avais hâte, de consulter les vues aériennes de Géoportail, mon sésame. On fera sans. Le sentier aléatoire (dont on m'a dit qu'il était perdu et ça j'y crois) commence à la Font de l'Os. Alors pour faire efficace, je choisis de remonter en tout droit le ravin, je ne vois pas la source car une cabane de pierre, tout en haut m'invite ; par un autre tout droit sous le regard inquiet d'un vaste taureau j'arrive à la cabane et au sentier qui va avec; j'y suis , il n'y a plus qu'à...
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Graphisme ! Un vieux petit pin |
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Depuis la cabane : panorama. Pas mal !! |
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Autre cabane avec son cadre de porte La porte gît à l'intérieur |
Il n'y a pas de cairns, c'est un sentier noir de bouses, il longe une autre cabane donc, me dis-je, ce ne peut être que LE sentier ! L'altimètre me conforte et la carte me dit "reste en courbe de niveau", bonne idée car le sentier fait de même et en plus, des vieux tronçonnages d'arbres sont des repères inusables !
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Repères...Parfois ce sont les seuls |
Je manque disparaître ! A mes pieds, caché dans l'herbe, un vaste orifice noir et sans fond, est un piège remarquable. Un orri en contrebas ! S'il est noir c'est que la porte est murée par un éboulis. Je n'ai pas de lampe, si un gisant est au fond...non je pense qu'on en sortirait, les orris sont à hauteur d'homme. Mais on peut se blesser en tombant de si haut et personne ne nous trouverait. Je me hâte de le signaler avec du ruban de chantier !
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Dans ces végétaux, un "gouffre" de 2 m de profondeur : Brrrr |
Inutile de dire que c'est un désert absolu, anciennes estives, anciennes terrasses, mêlées de barres rocheuses, relief ingrat et austère. Au bout de cette partie du sentier se trouve un superbe cortal en ruines , un enclos flanqué de son orri, typique des lieux de pâtures et transhumances. Les orties empêchent la visite. Mais que c'est beau! Je vais d'émerveillement en découvertes, oui j'aurai à dire dans
"Les bâtisseurs de la Carança", thème futur.
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Magnifique cortal et son petit orri tout à droite: 1819 m |
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Vu d'ici, le paysage |
A présent, sur la carte le sentier fait un angle aigu et revient sur ses pas en grimpant. Sur le terrain, il a bel et bien disparu, pas de trace, pas de tronçonnage, rien. Le demi tour d'impose, je suis à plus de 9 km du départ, le ciel se couvre et je ne ferai rien de plus ici. Je reviendrai un jour avec de nouvelles armes (depuis je les ai préparées).
Le taureau m'attend en silence, je le salue au passage. Mais....de loin...
Je vais jusqu'au départ de ce sentier, je l'ai vraiment manqué de peu, j'aurais pu le trouver sans peine. Il est discrètement cairné.
Altitude 1794 m
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Les tout premiers de l'année ici |
Me revoici à Campilles, cette fois avec une petite famille à qui je fausse compagnie pour aller manger, midi sonne au défunt clocher.
Le Roc de Calma Dolç est étonnant, comme son nom (Calme doux), alors qu'il plonge dans le vide comme une vague figée et arrondie, en un vertigineux à pic. Il ne ressemble en rien aux rocs d'ici ! La chute ne serait pas douce!
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Campilles (bord du sentier) |
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ça plonge dans le vide et c'est calme 1708 m |
A l'écart du sentier c'est calme garanti, ça oui.
Je scrute dans ses détails la rive droite, mon prochain objectif,
le Sentier dels Meners (mineurs) qui...ne va plus nulle part, s'est perdu, sauf sur la carte. C'est magnifique !!
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Ma prochaine sortie ? En face, tout là haut, au moins jusqu'aux pâtures (centre image) Ensuite ?.... |
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Autre roche, autre construction |
Je reprends le chemin à midi 20, j'ai deux objectifs : trouver un départ d'un autre sentier que j'ai manqué à la montée, ce sera vite chose faite, de plus il semble soigneusement cairné. Il passe près d'une source qui gonfle très vite un ravin bruyant, en contrebas, le seul sur tout le circuit.
Et j'attends avec impatience de redescendre le sentier "voie directe".
Cette montagne recèle des trésors cachés, celui ci en est un, à l'écart du chemin, à 1380 m. Drôle d'impression de déjà vu, que la visite souligne, mais dont mes anciennes photos ne font pas état. C'est étrange....
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J'en ferais bien ma résidence secondaire ! |
J'imagine une nuit ici, sur cette litière épaisse de feuilles de chênes...
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Forme parfaite et conservation parfaite aussi |
Lieu dit La Collada : voilà le départ du sentier improbable : celui ci existe, je le sais, mais encore faut il trouver le tracé. Ce sera un pur régal, cette descente.
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Sur une image prise au dessus de LLar (avril 2017) , tracé approximatif du sentier "Voie Directe" |
Pour mes genoux et cuisses, mais aussi pour mes méninges qui vont chercher, fouiller les traces, repérer, rajouter des cairns, du ruban, se fier à la logique du tracé, aux coups de tronçonneuse. Un vrai chemin de joie. Dès le départ la déclivité est ardue et le tracé peu lisible : je suis attentive au moindre détail, ainsi un bel enclos, un peu à l'écart de ma "route" m'invite dans son grand rectangle de murailles flanquées d'un orri comme une tourelle. Il est tellement proche du précédent que mon hypothèse d'étapes sur la route de transhumance s'effrite. J'aime bien les hypothèses...
En attendant je descends; c'est vaguement cairné, il n'y a plus aucune coupe d'arbres et par moments je cherche, cela aussi me plait bien. Je ne peux pas me perdre, un peu plus bas la route et la Têt servent de repères mais suivre un tracé est plus commode et rassurant.
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Mon décor et sa déclivité |
Soudain j'aperçois des murs, une sorte d'antre et je tombe devant
la plus belle découverte architecturale de mes pérégrinations ! Un monument de roche atypique, qui semble fait de deux orris différents,accolés par un couloir au plafond dallé de lauzes. remarquable construction aux murs de 1.20 m d'épaisseur, 14 m de long...quel est donc le but de cet édifice ?
Je continue ma descente, dans un univers abrupt, aride, à la terre escarpée et ingrate, avec des pentes d'éboulis, aucune possibilité de culture, une chênaie. En fait ce tracé longe la ligne de crêtes qui sépare ce versant ouest de l'à pic monumental donnant sur les gorges. Puis la pente s'adoucit, les massifs de cistes colorent le lieu, aidés de quelques fleurs et herbes et je débouche subitement sur le sentier, au départ de la conduite forcée tranquillement amenée depuis la corniche.
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Le pont Séjourné : 1906/1908 |
Il ne me reste plus qu'à regagner le parking au terme d'une riche journée, solitaire, curieuse, originale et pleine d'ouvertures vers un possible...ou non.
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Terminus : tout le monde descend ...euh ...ça monte !! Train Jaune inauguré le 18 juillet 1910 |
En Chiffres
Distance : 17.6 km
Dénivelé positif cumulé : un peu plus de 1000 m
Route : 140 km AR
magnifique ! beaucoup de dénivelé , dans le blog de michel Benet "pyrenees, frontiere sauvage" il décrit un parcours pas loin Randonnée Les Orrys du Planell de Campilles et de Las Tours (Sous le Pic Gallinas) en boucle depuis Prats-Balaguer ,ç 'est complémentaire à ta quête ,je pense ;;;
RépondreSupprimerOUi en fait je comptais aller par là mais je n'ai pas trouvé de passage ; à présent je sais !Et il y a même un autre sentier qui y va direct et qui semble cairné
SupprimerTu es persévérante, merci pour ce beau reportage. Cette vallée à un riche passé et les vestiges sont encore bien conservés. J’avais été émerveillée par Campilles, un peu moins par le sentier classique en sous bois qui n’en finit pas, tu as compté les virages, c’est une bonne idée... les rhododendrons commencent à fleurir ça va être magnifique en montagne d’ici quelques jours. Les constructions sont remarquables et originales, un trésor architectural. Le sentier secret de retour à l’air bien sympa, je me suis régalée de te lire, cette immersion dans un passé permet d’imaginer la vie à une époque pas si lointaine, isolement, froid...
RépondreSupprimerPour nous, rando de 4 km au four solaire de Sorède pour habituer Roxanne, elle s’est régalée.
Bises.
je savais que ça te plairait, à ma 1ere sortie en 2016 j'avais comme toi trouvé ce parcours interminable et puis quand on connait ça passe plus vite, il y a tant avoir que libéré du trajet inconnu, on s'offre la déco ! Bisous et caresse à Roxane
SupprimerC’est en faisant une recherche sur le Malaza que je decouvre le blog de Lison.
RépondreSupprimerQuel bonheur de trouver d’autres amateurs des sentiers perdus ni balisés et ni labellisés.
En plus sur la dernière rando publiée je vois que Campilles vous donne aussi du fil à retordre.
En fait, depuis les Orrys de Campilles inutile de chercher à suivre le sentier qui monte au planell car il est totalement perdu dans sa seconde branche. En fait depuis les Orrys (IGN 1832) il suffit de remonter le vallon sur 150m direction Ouest.
Le Planell est un endroit magnifique avec 2 orrys.
Depuis celui indiqué IGN 1979, on peut chercher SE le départ d’un bon sentier qui mène au site unique de Las Tours avec son Orry, son hêtre flamboyant, et sa fenêtre colossale sur la Carença.
L’endroit est si extraordinaire qu’il a été photographié depuis le ciel par le célèbre photographe aviateur Rémy Michelin. La trace sur la carte semble continuer, mais je me suis arrêté là.
En fait j’ai reconnu l’accès au Planell pour mettre au point une boucle en vue de mettre en valeur les sentiers oubliés depuis Prats Balaguer :
https://canromi-randos.blogspot.com/2014/10/les-orrys-du-planell-de-campilles-et-de.html
Michel BENET. Site Pyrénées Frontière sauvage.
Réponse rapide pour commencer: après 24 h de panne d'internet je découvre ce commentaire ! Quel bonheur ! Je reprends mes cartes, Géoportail, j'étudie ce que vous écrivez; j'avais trouvé un accès en voie directe à travers "champs" de Campilles pour monter et retrouver l'ancien sentier dont vous dites aussi (on me l'a dit au parking Carança) qu'il s'est perdu. J'en ai fait un autre avant hier, magique aussi, rive opposée.
SupprimerAlors j'ai scruté votre blog et mis un commentaire; j'avais lu quelque chose sur internet mais pas ce blog, avec une approche par le ravin de la Sorda et rien que ce nom me fascinait ! Mais je me suis dit que seule et sans GPS je risquais de me perdre...Donc j'ai prévu de monter tout droit depuis Campilles d'ailleurs entre les 2 cabanes que vous avez (et que j'ai ) photographiées. Un jour on risque de se croiser !! merci pour tout
SupprimerEn réponse à votre commentaire sur mon blog :
Supprimer« Rando ludo c'est un grand ami à moi, amateur aussi des hors sentiers , mais lui il est plutôt alpinisme. Ravie de vous avoir rencontré sur mon (nos) chemin (s) d'écriture ! Perso je randonne seule et sans gPS disons que j'en ai un mais je sais pas m'en servir sinon coordonnées, altitude et distance parcourue »
Je connais aussi le blog de RandoLudo et je reçois régulièrement un lien vers le récit de ses derniers exploits. Mais lui, par rapport à mes possibilités c’est un autre calibre par sa technique alpine et ses capacités physiques hors du commun. Mais tout comme vous il fait une relation épistolaire de ses randonnées ce qui apporte un supplément d’âme.
Je vois que vous avez une très grande expérience du hors sentier. Mais je voudrais vous encourager à sauter le pas du GPS surtout en randonnant seule. Dans le passé j’ai fait beaucoup avec peu (HRP +GR11 avec carte IGN 50000 boussole et altimètre), mais je dois avouer que maintenant, un petit coup d’œil sur la carte IGN 25000 de mon GPS s’avère parfois d’un confort psychologique sans égal. Ceci étant je préfère aussi déchiffrer les indices sur le terrain et il y en a beaucoup.
Sinon depuis ma retraite, après avoir longtemps participé et accompagné en club, je randonne maintenant à 2 avec ma photographe et épouse avec des ambitions malheureusement plus réduites.
Egalement très heureux d’avoir échangé avec vous.
J'ai 70 ans , je suis sportive, endurante mais pas rapide; je fais une rando /an avec Ludo qui m'attend gentiment mais c'est un excellent partenaire. Je fais tout en solo, j'ai un GPS que je n'utilise pas vraiment en tant que tel par incapacité mais il m'aide au niveau des distances, altitudes, conjugué avec la carte, voire la boussole et surtout mon flair, je lis bien le terrain à présent, je dirais même qu'avec un GPS, je chercherai à lire encore le terrain ! Je prends des repères sur géoportail à la maison, calcule et mesure sur l'écran et applique ça sur le terrain car....je n'ai pas non plus de smartphone. J'ai commencé la rando à 56 ans et bien appris autodidactement....Ma hantise est de me perdre, en forêt je ne quitte pas d'un pouce les balisages, pas question de faire du hors piste, hélas. Ou alors me faire un marquage perso !Mais mon plaisir est d'aller où je ne rencontre personne. L'été je m'offre un 3000 en hautes Pyrénées, de préférence en Espagne mais en duo j'ai fait l'an passé les cinq 3000 de TRoumouse ! Merveilleux...Voilà, vous savez tout...La Carança me fascine, j'ai d'autres pistes à explorer je crains que ce ne soit dévasté par les arbres en travers du sentier qui mène à Prat de Dalt: le savez vous ? A bientôt
SupprimerPour nous c’est un peu plus Roberte 71 et moi 75, il y a 6 ans nous étions aussi au top niveau et avons fait le GR20 en Corse sans aucune difficulté (bien moins dur que nos randos pyrénéennes).
SupprimerPour le GPS vous avez déjà fait la moitié du chemin en maîtrisant les outils de préparation sur l’ordi.
La maîtrise complète du GPS n’est pas plus complexe et vous n’auriez plus jamais la hantise de vous perdre en forêt. Je pense que je n’aurais pas tenté certaines randos de mon blog sans cet outil.
Sinon comme vous je trouve la lecture du terrain bien plus agréable, d’ailleurs je ne suis jamais les traces pré enregistrées, elles m’aident juste à construire mon propre cheminement.
Les 5 3000 de Troumouse un rêve fantastique , une pure merveille…on les as tous vus mais depuis la HRP. Juste une idée pour une escapade de quelques jours dans le même coin coté Espagne J1 : Nérin Goriz via la faja Pardine, J2 : Mont perdu, J3 : Goriz Nérin via fuen blanca et Capradiza (Pour moi le plus beau des Pyrénées en mode rando très secrète sauf le Perdido bien sur) Les 3 sont sur mon blog.
La Carança…Oui le prat de dalt est parfaitement accessible (en tout cas en 08/2017), j’ai un magnifique circuit en boucle à vous indiquer depuis lequel on voit parfaitement la Jasse de Las Tours d'Avall. Si cela vous tente je vous enverrai les éléments par mail.(vous devez avoir reçu mon e-mail subscription)
Je vais maintenant regarder en détail les 5 3000….pour rêver un peu.
Mon mail amedine.mas@orange.fr; je n'ai pas le vôtre. Les 5x3000 c'est aout 2019; archives du blog sur la droite; et je publie ce soir ou demain ma nouvelle rando Carança jusqu'à Borgunya
SupprimerCC... Quelle magnifique randonnée... toujours des paysages à couper le souffle, dont tu nous fais profiter au travers de magnifiques photos !
RépondreSupprimerDouce semaine, bisous, gros câlins à tes Félins
Merci la semaine ne fut pas douce mais la nouvelle sortie non plus, captivante toutefois tu pourras le lire prochainement..gros bisous des cimes
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