En un mois et deux jours, il s'en est passé des choses, ou plutôt une chose étonnante; dans cet été sec et surchauffé, quand a t'il fait un énorme orage qui a précipité la montagne sur le sentier et jusques en la rivière ?
Je suis stupéfaite de ces éboulis, énormes coulées blanches solidifiées comme une lave sur le chemin, de ces effondrements et même de ces saignées à vif sur ces pentes corrodées.
La montagne s'éboule à chaque violente intempérie .
Je me fraie un chemin dans des amas de blocs et cailloux et poursuis sur les 2 km du parcours en rive gauche. J'ai de jolies surprises, les résurgences n'ont pas faibli, celle qui coule comme du lait a été dégagée de ses ronces et j'ai la surprise de voir la résurgence murée, flanquée d'une porte et d'un tuyau qui débite l'eau sous pression. Du coup un bassin enfoui dans le sol se trouve à proximité, dégagé lui aussi. Je ne suis pas là pour ça mais je ne néglige aucun détail.
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Débit hivernal |
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La résurgence dégagée de ses ronces |
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La grotte de la résurgence est bouchée l'eau canalisée |
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Ancienne porte de cuve |
Très vite je suis rendue au terminus d'où je bifurque sur la gauche , me faufilant entre les arbres et atteignant enfin l'éboulis qui lui n'a pas changé, aucun ravin ne l'alimente. Je retrouve sans peine les deux débris métalliques et j'oblique vers la gauche afin de remonter la pente arborée. Je vais alors, comme mue par un secret téléguidage, une évidence, grimper entre arbres et rochers jusqu'à la dernière déclivité qui mène au pied des grandes falaises.
En images, la montée:
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Montée escarpée en sous bois |
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Il faut s'aider des mains |
Je choisis le mur de roche, bien redressé mais davantage carrossable que ces langues de terre et d'aiguilles de pins qui sont un tapis roulant. Le mur est haut mais pas difficile, j'ai un petit pincement au coeur quand même. Je lève les yeux et, moment de joie, j'aperçois un mur construit par l'homme, joli assemblage de cailloux taillés. Emotion : j'y suis !!
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Dans mon dos |
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Un joli mur de roche |
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Victoire ! Un mur ! |
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Je viens d'en bas et par tous les moyens j'y retournerai |
Quelques pas encore et je me trouve devant une sorte de forteresse faite de trois murs empilés décalés en pyramide, soutenant une plate forme. C'est haut mais accessible sur le côté et je débouche sur une plate forme adossée à la haute falaise, flanquée d'éboulis colorés du vert cuivre, d'un arbre magnifique qui garde le site et d'une petite barrière métallique nantie de câbles qui protège - si mal - du puits de mine.
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La grande muraille : 3 murs superposés en décalé |
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Décalage entre deux murs |
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Autre aspect |
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J'arrive ! |
Le Pou Santa Barbara, c'est cela. Un boyau qui s'enfonce, sous mes pieds, vers la droite et vers la gauche, ce qui signifie que l'entrée de la galerie n'était pas ici mais vers la droite, au site minier (et si un jour j'essayais d'en trouver l'entrée ?) et que ce puits était un puits de respiration ou de déblais d'où l'absence de chemin d'accès, il serait vain d'en chercher un. D'où également ce cône d'éboulis sans ravin, c'est du rejet de la mine. La montagne encore une fois m'explique silencieusement son histoire.
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Derrière les barreaux, les galeries |
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Vers l'amont (à gauche) |
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Vers l'aval (à droite) |
Les pièces du puzzle s'assemblent dans un joyeux cliquetis de cailloux sonnant aussi clair que leur teinte.
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Echantillons |
Là haut, je vais alors prendre le temps de savourer ma "victoire" longuement gagnée.
Je n'ai pas pris mon GPS mais la carte me dira que je suis à la côte 840 il me manquait donc 20 m la dernière fois...si peu...
Le temps est superbe et tous les reliefs se dessinent avec netteté : la vallée bien creusée, la rivière, la route et sa circulation estivale, la voie ferrée et le sentier "des bains" sagement superposés. Suffisamment bruyants. Le train jaune va passer en sifflant pour le plaisir de sa cargaison de touristes, et moi, juste au dessus de tout ce tintamarre, dans un lieu où personne ne peut imaginer le moindre humain, j'ai l'impression de vivre une grande aventure dans un anachronisme flamboyant.
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Sous mon arbre perchée |
Je scrute, je furète : malgré mes cordes et ma frontale, il est hors de question de s'aventurer dans ces boyaux, bien que la curiosité me démange. Ma peur du sous terre est heureusement bien plus forte, sans doute si l'accès au boyau avait été moins profond, eussé je jeté juste un petit coup d'oeil...
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La falaise qui surplombe le Pou Sta Barbara |
Lorsque je quitte les lieux ma curiosité reste insatisfaite, jusqu'où allait ce boyau, où l'ont ils abandonné et quand ?
Une recherche sur internet, dans un ouvrage de 1847 m'informe que le gisement fut découvert en 1823, le site exploité en 1828 jusqu'en 1840. Un autre ouvrage de 1832 analyse ce minerai et trouve son équivalent parfait en...Sibérie. Actuellement, avec les moyens modernes on ne trouverait peut être plus cette équivalence.
Alors que je descends sagement à la corde une vingtaine de mètres très glissants et escarpés, je nourris le projet d'aller sur le sentier en face observer "ma montagne" rebelle et revêche. Que de sorties en tentatives je caresse dans le sens du poil...
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Descente très glissante |
C'est parti !
Quelques dizaines de minutes plus tard, me voici traversant la voie ferrée , en rive droite et arpentant le sentier des baigneurs, long, pas facile, équipé de quelques cordes de protection et parcouru par une majorité de gens en claquettes: on va aux bains non ? Oui mais pas à la plage...Ainsi une dame va nu pieds, ses claquettes ayant renoncé.
De ce sentier sur lequel je m'attarde, j'ai enfin mes vues d'ensemble sur cette montagnette, je retrouve bien visibles les couloirs, ravins, éboulis et accidents de relief.
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Partie amont de la montagne ( ouest) |
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Partie aval (est) |
Je retrouve le Pou Santa Barbara, veillé par son arbre bifide et repère, au zoom, les murs sont magnifiques.
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Position du site dans l'escarpement |
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Le site |
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Au zoom, les murs et l'arbre bifide |
Mais....autre chose s'est dessiné dans la paroi, au dessus d'un ravin dont j'ai exploré l'éboulis, autre chose qui pourrait avoir un lien avec la mine.
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Ce que découvre mon regard : un passage en corniche |
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au zoom |
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En rouge la partie déjà explorée En jaune la partie à explorer Entre les deux le passage à trouver |
Ce sera donc le but d'une prochaine aventure : refaire le chemin déjà exploré et essayer de grimper plus haut si le chemin de terre sous les arbres ou en paroi rocheuse me le permet.
Une porte se referme, une autre s'ouvre aussitôt. A bientôt
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Une semaine après...A la poursuite des pointillés jaunes...65 km de route et je suis sur le site. Le temps est orageux, la chaleur accablante et une couronne de moucherons m'emboite le pas. C'est pas marrant...
J'avale le court chemin et je bifurque après la citerne droit sans l'éboulis. Bien recreusé lui aussi par la tourmente passée, il est plus facile à grimper.
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Vers l'amont |
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Vers l'aval |
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1ere "cascade" |
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Je grimpe, c'est facile |
Quelques débris divers : minerai, métal, béton, un passé historié. La première "cascade" coule, légère et peu fournie, eau fraîche à volonté. A partir de là commence la découverte. Je grimpe un talus croulant en m'aidant à la corde, pour une fois c'est une corde ascendante, une solide liane bienvenue, sans elle je devais passer ailleurs.
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Une corde moqueuse ! |
Là commence la terre inconnue. Terre oui, croulante, mais je rase les murs, visite la 2nde "cascade", alter égo de la 1 ere et en m'accrochant au moindre végétal, au caillou ou à l'illusoire, j'arrive vite au terminus, 820 m, et je dis "waouhh!!".
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M'attendent arbres et roches sur courte distance |
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2ne "cascade" |
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Waouhh ! Une galerie |
Devant moi une plate forme mouillée, une grande falaise érigée et un tunnel creusé...il faut que je m'approprie ce décor imprévu. La lumière y est, obscure mais le son est clair : de l'eau, tout au fond, tombe en cascade. Dans cette montagne aussi aride que le Sahel ? Un moment d'hésitation puis je me jette à l'eau c'est le cas de le dire. Je pose le sac et les chaussures, prends lampe et appareil photo et m'engouffre dans le tunnel liquide et noir, rasant le mur, de l'eau à la cheville. Sur une 20 aine de mètres ou plus je remonte vers le son de l'eau, deux nids d'oiseau, des toiles d'araignée, mais qui vient donc les perturber ? J'arrive au terminus du tunnel barré par une langue de débris et une vaste araignée que je contourne, mais je ne m'aventure pas au point final à 2 m de moi. Dommage ! Deux langues d'eau, séparées par des petites stalactites plongent vers le sol où elles se dissolvent. Où vont elles ? Captivée j'en oublie de regarder si la galerie de mine finit ici. Mais je reviendrai... C'est certain.
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Creusée par l'homme |
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Je m'y aventure, nu pieds |
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La gardienne |
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Derrière moi |
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En mieux |
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Et en miroir, au zoom |
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Devant moi, c'est muré et coulent de puissants jets d'eau Qui vont où ? |
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Quel est leur âge ? |
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Un des deux jets d'eau |
La haute falaise qui surplombe la galerie est, lors d'évènements climatiques, le théâtre de chute d'eau aérienne (ajoutée à la résurgence ou indépendante ?) telle en témoigne la trace sur la falaise (au zoom depuis la rive d'en face)
De retour à l'air libre je vais explorer ce qui m'a amenée ici: c'est un pan de corniche de quelques dizaines de mètres, taillé par l'homme, il n'y a ni avant ni après, juste une plate forme où subsistent des vestiges de béton et de trémie; avec le ravin de montée le lieu est riche de débris qui parlent si on veut bien les écouter. Indépendants l'un de l'autre et proches, l'un parle de l'eau de la résurgence, domestiquée, canalisée, en partance vers une citerne et des jardins. L'autre parle mine, évacuation du minerai, plan incliné etc...les deux ont un point commun, l'érosion sur près de 2 siècles les a réduits en cendres...
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Dans l'autre sens |
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La corniche |
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Vestiges |
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La corniche s'arrête là C'est une solide falaise qui a été entaillée |
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Vestiges, sans doute de l'évacuation du minerai |
Voici deux vues aériennes du site: |
Même vue de nos jours |
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Années 60 : on distingue les deux éboulis ravin à gauche et évacuation minerai à droite. Et les cultures en fond de vallée
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Ma visite est riche et me laisse sur ma faim, j'aimerais tant savoir...Mais en aucun cas je n'aurais voulu savoir avant d'avoir vu.
Que me manque t'il ? Voir où débutait la galerie. Soyons fous...On y va...Pour ce faire il me faut aller au terminus du chemin et lire le paysage. Chose faite, lecture facile, je grimpe une pente innommable, 50 m de dénivelé heureusement, et arrive tout en haut où un muret de pierre dit " c'était là". Effectivement au pied de la falaise on devine un orifice comblé, emmuré, seule une marque fluo le désigne, évidemment c'est lui. Tout est bien qui finit bien...Dans cette galerie, on n'entre pas c'est muré, on n'en sort pas c'est mouillé..
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Une pente innommable ! |
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Muret à l'horizon (très haut l'horizon !!) |
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Entrée comblée de la galerie |
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Descente périlleuse, je m'accroche aux racines de pin |
Deux vues aériennes du site :
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Site de l'entrée de la mine années 60 |
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De nos jours, entièrement effacé |
Mais...un petit indice me dit qu'il y a encore autre chose à explorer...des débris de minerai, un vaste éboulis, pourquoi pas un autre puits de respiration ? Je suis en transpiration, usée jusqu'aux hanches...alors...à bientôt !
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Tout le monde va aux eaux chaudes ? Je choisis les eaux froides de la Têt |
Cartographie et vues aériennes : source Géoportail
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Le site en plan large (de Thuès à Thuès) |
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Vue aérienne années 60 |
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De nos jours |
Et bien c'est courageux de faire ces recherches. Je ne saurais m'y aventurer seule, tu es incroyable.
RépondreSupprimerC'est impressionnant cette faculté de lire l'environnement. Bravo Amedine je t'admire
Par moments oui, j'ai eu un peu de courage, pas à cause de l'ascension proprement dite, là c'était prudence, mais à cause du cadre vraiment austère et rébarbatif autour de moi. J'ai appris à lire la montagne mais je suis encore au niveau école primaire -)). Bises Chris, tu sais bien la lire aussi !!
SupprimerBonjour et Bravo, vous etes courageuse de faire vos randos seules. merci pour ses jolies photos. Bisous
RépondreSupprimerMerci Jean franco, courageuse peut être mais surtout passionnée.
SupprimerEt bien quelle expédition ! De belles découvertes, tu es le Tarzan du Conflent, la même agilité et la même audace. Bravo pour ce jeu de piste. Bises.
RépondreSupprimerMerci pour tous ces compliments, c'est vrai qu'à présent j'utilise les lianes !! Bisous
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