mercredi 16 novembre 2022

Conflent : le chemin des vignes de Bel Lloc

 Bel Lloc est un petit village abandonné sur les hauteurs dominant Ria, Villefranche et Conat, à 900 m d'latitude, Serrat de les Estelles. Le randonneur aime à se rendre par un joli sentier sur ce site où ne subsiste que l'église St André, restaurée, qui offre sa silhouette trapue aux quatre vents, au regard du Canigou et à la caresse du soleil. Par grand ciel bleu le panorama est superbe. En automne il est éclatant. Du village, il ne reste que quelques ruines de murs, un petit refuge et, bien cachée à 300 m, une jolie source sous une voûte. Il y a 3 sentiers depuis Bel Lloc, un pour chaque village, un 4 eme conduit à St Etienne, un peu plus en amont, 1050 m, au delà des antennes. Et puis...

Et puis il y a toute la face cachée que je suis allée explorer. Ceci déjà en mars dernier.

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Mon décor là en face

Un chemin d'origine, porté sur le cadastre de 1810, est nommé "Chemin de Villefranche à Bel Lloc". Le retrouver fut peut être difficile mais en deux étapes, j'ai pu retrouver son cours, en mars dernier, borné en partie, bien étayé de murs, bien lisible encore par places. J'ai conté ce périple (clic) sur ce blog.


En rouge, le chemin "officiel" porté sur le cadastre 1810
En pointillés blancs le chemin des vignes que j'ai retrouvé (jours1 et 2)
Le trait blanc : chemin en zigzags allant aux vignes (Jour 3)
En rose : chemin de randonnée ancien militaire


De ce chemin "officiel" partait un autre chemin qui, lui, n'existe que sur la carte IGN. Il ne conduisait pas à Villefranche mais il filait en courbe de niveau avant que de plonger doucement vers un sentier de randonnée (chemin militaire) puis en lacets serrés dans une pente abrupte jusqu'à l'aplomb des falaises de Villefranche. Il ne se jetait pas de la falaise  mais il atteignait des parcelles de vignes en terrasse, quasi suspendues, d'après la vue aérienne, sur le vide, comme un théâtre antique. J'étais sidérée de cette audace architecturale et de cette humilité douloureuse à construire et travailler des vignes dans un site si escarpé. Même pas 1 hectare...Quelle vaillance, quelle souffrance et quelle volonté, c'est pourquoi je tiens à rédiger cet article qui a valeur d'hommage, rien de plus. Retrouver ce chemin, ce site, et m'y blesser sévèrement ne sont en rien un exploit, l'exploit fut réalisé par les anciens.

Additif : je n'ai aucune preuve qu'il s'agisse ou non de vignes mais mon hypothèse est étayée par quelques détails cf ma réponse à un commentaire de lecteur.

Le site des vignes

Ce site se trouve en limite des deux communes de Villefranche et Fuilla mais est essentiellement sur la commune de Fuilla. Il semblerait logique que les vignes appartinssent à Fuilla mais le seul chemin d'accès provient de Bel Lloc, donc...

Sur le cadastre 1810, elles ne sont pas indiquées; les géomètres avaient ils pris la peine de s'y rendre ? Car il faut y aller...

Mon premier "travail" fut de retrouver ce chemin, je ne travaillais pas dans ma recherche au GPS mais à l'altimètre. Devant son état de dégradation que j'avais pu supposer au vu de mes précédentes recherches, j'avais décidé de le laisser à l'oubli, mais il est revenu frapper à ma porte. Je connaissais trois choses essentielles ; son début, sa fin et un petit passage intermédiaire. Et surtout la courbe de niveau , autour de 830 m.

Première étape : 26 octobre 2022


26 octobre 2022...début d'automne

Je rejoins le sentier militaire de Campagna , bien armée, et me rends après 3.62 km de marche à la côte 771 d'où part un muret arrondi de ce sentier : le départ.

Départ du chemin paysan


 Je m'attends à des difficultés jusqu'à la côte 825 où le chemin se stabilisera en courbe de niveau. Ce sera la partie la plus facile pourtant. Il est enfoui dans une broussaille immonde, recouvert de buissons, éboulé ou emporté, mais lisible. 

Sur le chemin, près de son départ: il est bien marqué 


Ou bien il disparait


Je suis armée !
Mais souvent ça passe quand même

Il ne fait pas très beau ce qui m'empêche de profiter des rares ouvertures végétales. 


dans la brume


Belle vue sur Villefranche

J'arrive à un ravin sec, dévasté comme ils savent l'être, le mur du passage à gué n'a pas bougé, peut être était il étayé d'autres murs dans le cours supérieur du ravin. 


Passage du ravin : le gué





Au boulot

Le ravin très...raviné

Au dessus, la belle Roca Roja suit ma progression. 


Roca Roja


Roca Roja et le décor dans lequel j'évolue, depuis Ambulla


Je balise le trajet avec de la rubalise. Donc je vais lentement. 

  


Je vais suivre le chemin relativement lisible à mon regard habitué. Là où je devine un mur, on pourrait ne voir qu'un éboulis. Evoluer dans ce site confère une certaine solennité à l'acte, malgré, ou à cause, de l'aridité du terrain. Fouillis arbustif, pentes rocheuses austères et délitées; on se sent seul et en même temps maître des lieux, je m'y sens bien, je profite de chaque instant sachant qu'il sera unique.


2 aspects du chemin

  



 Reviendrai-je un jour ? Oui sans doute pour en déguster la magie. Et soudain, après une longue, éprouvante et passionnante progression, je parviens en un site que je reconnais : le chemin de débardage du bois; 30 m plus loin se trouve celui de l'eau de Libéria, mes deux "copains" m'attendent bien sagement. 


Le chemin de débardage du bois


Et celui de l'eau

Une fois franchis ces repères, tout va changer : la végétation plus dense, plus agressive, le sol bien plus effondré, couvert d'éboulis, abimé et "fracassé" me conduit dans une quasi impasse. Je ne retrouve plus de traces, malgré le guidage à l'altimètre. 

Un peu de débroussaillage


Le chemin a été tracé dans l'éboulis 
Seul le mur subsiste


Pas facile là dedans


Encombré
Dégagé

Un soleil ardent s'est dégagé et brûle ma fatigue, je décide donc sagement d'arrêter ici ma quête, je me restaure dans un fouillis végétal devant un panorama familier mais toujours renouvelé par sa lumière et ses couleurs et je repars en sens inverse, direct dans le chemin de débardage. J'ai perdu mon bâton en rampant sous les buissons et ne l'ai pas retrouvé. Mais j'ai parcouru les 2/3 du chemin, soit près de 1 km. Un droit dans la pente de 120 m de dénivelé me conduit à la civilisation. Ravie et frustrée à la fois.



La pause au soleil 

Toujours en ligne de mire


Seconde étape : 6 novembre 2022

J'ai mûrement réfléchi comment pouvoir retrouver le chaînon manquant.  Le prendre à l'envers depuis la fin ? 

Là se finit le chemin...quelque part

Descendre du haut, de 1000 m à la côte 830 par un aléatoire sentier de chasseurs qui risque d'aller ailleurs?  Ou simplement de retourner où je me suis arrêtée; c'est plus logique et attrayant car je ne veux rester sur un tel cafouillage. Je remonte donc sur le site par le chemin de débardage, 120 m de dénivelé droit dans la pente et retrouve immédiatement mon balisage que je vais suivre jusqu'au terminus. 

Le chemin du bois
Mon "copain" l'éboulis

 

Entre temps j'ai affiné la recherche à la maison et un détail sur la vue aérienne doit me permettre de me retrouver. Cette fois j'ai entré un GPS dans mon smartphone mais comme je n'ai que l'option gratuite, seule la vue aérienne et ma position seront utilisables. Le sentier n'y est pas. Je sais que le chemin est habité par une ligne d'arbres rectiligne. Cette fois, reposée et fraîche sous un ciel étincelant, je retrouverai sans peine mon chemin, dans le fouillis végétal et les éboulements et je pourrai laisser libre cours à mon admiration : beaux murs, belle assise, rectitude, un peu de sport et de contorsions pour éviter une occupation des lieux par les buissons, arbres et autres squatters de chemins et je parviens au terminus, presque sans m'en apercevoir! le bâton perdu n'a pas voulu se montrer.

Les arbres qui entravent sur le chemin

Ou les buissons
                                                                                
Sur la ligne d'arbres squatters




Quand ça passe pas sur le chemin et bien, ça passe dessous



Les témoins du passé m'émerveillent



Le panorama aussi



Chaussée encombrée

Un peu de toilettage
et rétrécie vers l'aval

Chaussée en travaux vers l'amont



Au restau !


Sa seconde neige, devant ma terrasse de restau

Autre décor : automne



Chaussée effondrée

Et toujours lisible


Balisé de A à Z, retrouvé, ce chemin cabossé et maltraité par les ans a repris vie l'espace d'un instant ; c'est toujours un moment d'émotion secrète, la pensée de ces paysans ne me quitte jamais.  Ma solitude intense, la "sauvagerie" des sites, le silence des environs, contribuent à faire de ces instants quelque chose d'unique. 

Je fais des pieds...

Et des mains pour la retrouver !



Mais à quoi servaient ces murs au dessus du chemin ? 
Pare éboulis ? 


Et c'est l'arrivée : 1.5 km de "bartas" ou "bardissa" bref...de...


Terminus !


Je finis le périple au petit col de l' arbre mort, lieu dit "La Fenella" et je reviens par le chemin "normal" de Bel Lloc à Villefranche soit un chemin infâme tout aussi disparu que celui des vignes.



L'arbre mort, mon repère

Autre repère au GPS
La capture d'écran...je la loupe
Le chemin officiel est visible



Et voilà le chemin officiel ! Pas meilleur

Ma mission est accomplie, les chemins de cette montagne m'ont livré leurs secrets...mais il manque quelque chose !

Troisième étape : 11 novembre 2022

C'est ce quelque chose manquant que je vais chercher en ce jour anniversaire d'Armistice. Au bout de cette flèche.



 Ce pour quoi ces habitants de Bel Lloc faisaient 5 km aller retour : les vignes qu'ils travaillaient. Vignes du 19 eme siècle, ruinées sans doute par le phylloxéra en fin de siècle ou peut être par la concurrence des vins de la plaine puisque à présent la route de la Cerdagne était ouverte. Quoi qu'il en soit, elles se trouvent au terminus d'un chemin en zigzags très prononcés qui était le prolongement du chemin que j'ai redécouvert, et dont les virages serrés annoncent une rude déclivité.


Dans ce genre de déclivité (les vignes sont derrière la falaise)

Le départ de ce chemin a été gommé par la construction du sentier militaire : regarder ce départ, que je soupçonne à quelques mètres près confirme que en 1850 les vignes étaient abandonnées sinon l'ébauche du départ aurait été respectée. 

En rose le chemin militaire
En blanc le chemin paysan: il continue sous le sentier rose

Je sais où c'est mais l'approche va se faire plus haut, je la pense plus facile (oh que non !)  et ce sera une série de petites barres rocheuses à contourner, un long éboulis à descendre avec précaution et enfin la forêt à traverser latéralement avant de parvenir à une lande rase où débutent les murets. Dans la pente proche et escarpée j'entends ahaner un animal, blessé peut être ? La peur s'installe et je fais du bruit pour l'éloigner, le soigner ne me tente pas, me faire étriper non plus ! 

Le départ choisi...euh...prometteur

Très carrossable !




ça devient beau quand même


Chêne contorsionniste

Et pin martial




Magnifique décor...mais ça descend dur !


Je traverse vers la gauche



Sol de pinède encombré de cadavres

Les vignes se dévoilent

Les vignes sont là : je suis fascinée ! D'étroites terrasses descendent vers le vide et semblent prêtes à prendre leur envol pour Villefranche, le faubourg, le pont St André : quelle pente...un amphithéâtre antique que je piaffe de descendre...prudemment...

Voilà les premières vignes, en gradins . On distingue Villefranche

Des escaliers sont construits dans les murettes et alors que j'entrevois une cabane, l'escalier qui doit m'y conduire est squatté par un arbre; je descends donc le muret et là...je m'envole dans la terrasse suivante. Chute brutale, choc intense, c'est sûr je n'ai plus de genou droit ! En un éclair je me vois hélitreuillée mais je me relève et le genou hurle de douleur mais fonctionne, ce sera donc retour à pied. Je tente la visite de la cabane un étage plus bas, c'est l'enfer, je prends quelques photos pour le blog et je vais remonter. Et ne surtout pas regarder la plaie...mais je la devine ! (Non je ne montrerai rien, c'est affreux)


Etroites terrasses

Escalier en terrasse

Terrasses qui m'ont terrassée






Cabane vigneronne

Cabane dans son décor


Le proche Roc Campagna

Cette fois on va calculer la trajectoire la plus directe : droit dans la forêt, en s'aidant d'un 2nd bâton de fortune, en serrant les dents alors que mon leggin change de couleur, en traînant la jambe et en lui évitant au mieux les chocs. Me voilà dans la pinède : les pinèdes c'est affreux car toujours encombré de troncs morts. Je ne ressens pas d'angoisse, je sais que j'y arriverai. 

La douleur me donne la nausée, ça fait diversion. Et dans cette remontée difficile, je fais une belle rencontre, j'ai de la chance: le chemin en zigzags est là, démoli, inutile, blessé, mais lisible. 


Assiette du chemin dans la pinède



Mur de soutien du chemin

Je le suis par curiosité, il est assez direct et sans m'en aviser me voilà au chemin de randonnée. 

Le chemin de randonnée à portée de pieds

C'est là que va commencer la galère : 3.6 km de descente au pas lent, jambe raide, le moindre caillou arrachant un cri à mon genou donc à moi, mais pas une fois je ne regarderai la plaie. 

Arrivée à la voiture, je regarde enfin et je suis effarée. Si je l'avais fait, aurais je eu le courage de marcher ? A présent, changée de pantalon, restaurée, j'ai 55 km de voiture à faire en mode unijambiste ou presque; c'est la jambe droite, je vais donc fabriquer un accélérateur à main avec le bâton de rando (j'ai déjà eu fait et c'est là qu'on expérimente l'expression "avoir la main lourde" ) je freinerai à minima, il n'y a pas de circulation à cette heure là et malgré la douleur et l'ankylose, j'arriverai à bon port.

Le reste de l'histoire se conclura aux urgences, des points de suture, rien de cassé ni d'arraché, les vignes de Bel Lloc se seront montrées clémentes avec la viticultrice que je suis encore un peu.

Mais là n'est pas la conclusion : la montagne a offert à ma persévérance et à ma curiosité le dernier chemin et les vignes m'ont tendu les bras en me disant "viens " ! Puis m'ont murmuré..."Reviens!!"





14 commentaires:

  1. Bravo : mais quel courage !!!

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    1. Merci; je n'ai hâte que d'y revenir...prudemment -))

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  2. Vignes? Il existe de vieux clichés bien connus des locaux, qui montrent des cultures céréalieres autour de Belloc. Idem autour de Notre Dame de Vie, où les archives parlent de céréales.

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    1. je prends votre commentaire avec beaucoup d'intérêt. J'aimerais voir ces clichés. En ce qui concerne le site de Bel Lloc il ne fait aucun doute que des terres cultivées de céréales et autres cultures soient autour de Bel Lloc. En ce qui concerne les terrasses des environs de ND de Vie et au leu dit "Le Faubourg", je me suis servie du cadastre napoléonien de Fuilla, fait en 1810. A l'époque beaucoup de géomètres et ingénieurs du cadastre écrivaient la nature des cultures. Sur les Sections A1 et A2 dites du Faubourg, les vignes sont prédominantes. Là haut, rien n'est indiqué, en 1810 peut être n'était ce pas encore cultivé; toutefois la nature des sols évoque plutôt un sol de vignes, pauvre en terre, riche en cailloux et terrasses, il y a même deux cabanes vigneronnes, mais l'erreur est possible , c'est une hypothèse qui me paraissait tellement évidente...J'accepte toutefois l'erreur ! Quand j'y retournerai je penserai à ce que vous m'avez écrit. Malheureusement les vignes d'alors plantées en plant direct ne laissent aucune trace contrairement aux vignes greffées. Mon adresse est lison066@gmail.com. Au cas où vous accepteriez de m'envoyer copie de ces documents. Ce secteur me passionne.

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  3. Quel périple ! tu aurais aussi pu monter dans ton sac à dos une fiole de vin rouge, tu en aurais bu une lampée sur les terrasses à la santé des vignerons d'antan :) Tu en auras ramené une blessure de randonnée de plus, des incertitudes levées, de beaux clichés et une envie folle (mais prudente) d'y revenir ! Il est des contrées sauvages qui s'offrent à qui prend la peine de s'y rendre et qui impriment des souvenirs (bons et parfois un peu douloureux) ! merci de nous faire partager avec tant de précision et de talent ces instants hors du temps ! P.D.S.

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    1. Et bien tu me soignes !! Une fiole de vin rouge, déjà avec la menthe à l'eau je valse...Je finirai par revenir de mes périples couturée comme un soldat (normal un jour d'armistice). Je te remercie de suivre avec attention mes "échappées belles" et j'ose espérer pouvoir les partager encore longtemps, sans perdre trop de temps à me soigner . AM

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  4. Avec ces quelques années passées à te lire (pas que tout de même) j'ai appris à te connaitre. Sinon j'aurais dit, comme on a dit de Molière après les Fourberies de Scapin, mais que diable allait-elle faire dans cette galère ? On sent que tu l'aimes ce coin abandonné, chargé d'histoire agricole ou militaire ! Comme tous ceux que tu as pris le plaisir de raconter pour le nôtre.
    Merci Amedine. Soigne-toi bien car je suis reparti en Anjou et la montagne me manque déjà
    GV

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    1. Cher Guy, toujours un plaisir d'offrir ces modestes découvertes à mes lecteurs assidus et aux autres. Aujourd'hui je ne pourrais emmener le fan club sur le moindre sentier mais je récupère plutôt vite. J'envisage de marcher très prochainement mais pas encore dans les "timbaus" de Py ou d'ailleurs. Justement à propos de Py, il me restait un sujet non publié faute de temps et bien tu auras le plaisir de le lire ce jour, en plus je te l'avais dédicacé! Il est haut en couleurs au sens propre. Bises et bonne "douceur angevine" selon l'adjectif consacré

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  5. Lu avec un énorme plaisir. Merci pour la dédicace.

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  6. (pas que, tout de même). Je trouve mon premier commentaire assez maladroit

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    1. Mais non !!! Il est plutôt sympa ce commentaire ! Dans la réalité familiale je n'entends pas toujours d'aussi beaux sons de cloche. Eh je ne te traite pas de cloche, c'est une expression consacrée hihi

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  7. Quelle persévérance et quel courage ! L’emplacement des vignes et les espaliers sont magnifiques ainsi que les paysages. Le bâton perdu m’a fait penser au couteau disparu que tu as retrouvé comme par magie. Le fameux sentier militaire est toujours présent on arrivera bien à le faire un jour… Ton récit nous laisse imaginer le travail colossal que faisaient les vignerons de l’époque, tu manies les mots avec aisance c’est un plaisir de te lire. Malgré ta blessure tu ne penses qu’à y retourner, ça ne va pas tarder sans doute… bon rétablissement, bises.

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  8. C'est vrai, le couteau ! quelle fart de rire....Et oui, obligée d'y retourner puisque je n'ai pas fini ma récolte...de photos et ma moisson de sensations ! Bises

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