C'était une matinée fort paisible; je m'étais bien reposée de ma rando bien costaude de la veille, à Villefranche, sur les traces du sentier perdu, et retrouvé, rien ne me pressait, j'allais faire à Py un parcours sur des sentiers que j'imaginais bien marqués. Je connaissais le départ, l'arrivée, l'entre deux ne devait pas me causer de mystère comme celui que j'avais fini de pourchasser la veille. J'avais logé dans mon smartphone -enfin !!- un GPS, nommé Iphigénie, je ferais mes premiers pas avec, cela promettait du parcours aseptisé ou du moins rassurant.
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Je quitte le village à 8 h 30 sonnantes, direction un chemin non balisé mais joliment pavé, qui débute à l' Endorneu et file vers Sotelles avant que de gagner l'inconnu. J'avais toujours admiré le départ de cette côte pavée et la fouler enfin me souriait.
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Le beau départ |
Effectivement c'est un beau chemin muletier comme les habitants de Py les réussissaient avec excellence! Ce chemin est encore utilisé à des fins pastorales, les moutons sont récemment descendus d'estives. Depuis ce chemin je vois Py s'éveiller au soleil qui illumine en une lente descente les maisons claires et étagées; joli tableau. Un peintre juché ici ne me surprendrait pas. Les forêts se dépouillent et perdent leur mystère pendant que les sentiers et chemins s'habillent d'un épais tapis craquant et odorant, coloré d'ors et de rouille.
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Le chemin "ramader" des troupeaux |
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Mi ombre mi soleil, Py |
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Le site des Agullas , les aiguilles |
Dans ces chemins, il faut être attentif au moindre départ de sente, alors on a de jolies surprises bien cachées. De même si on fouille du regard à travers les arbres. Ainsi on voit surgir un mur, la pente d'un toit. Tous ces cortals ou bergeries ont un point commun : les murs encore debout, des ouvertures en forme de meurtrières et des toits béants. Le poids des vastes lauzes, conjugué aux neiges et à la relative solidité des troncs d'arbre qui les soutenaient ont eu raison de la couverture. Qui gît au sol. Souvent le petit local attenant avait un toit en tuiles. Quant au corral, l'enclos, c'était soit recouvert de branchages, soit à ciel ouvert.
Donc ce premier site un peu étagé me surprend par la solidité et la grâce de ses bâtisses. Souvent adossées à des rochers, par économie de matériau. C'est l'Endorneu. A l'abri des neiges ? (Neu= neige).
Site de l'Endorneu :
Sotelles fait suite, un vaste espace qui grimpe jusqu'à une crête, 1150 m. De vastes terrasses, des tas de pierres témoignant d'épierrage des terrasses, trois jolis corrals en enfilade, une cabane, un animal qui détale dans les fourrés, voilà Sotelles, qui domine une autre vallée, celle du Correc de Barau, affluent de la Rotja. J'ai laissé sur ma gauche un sentier qui conduit à ce torrent, un jour j'irai voir. Un jour...Au delà du ravin c'est le site des cortalassos ou grands cortals. ça me dit...Mais ce n'est pas ce sentier qui y conduit.
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Cabane de Sotelles ou Sautelles |
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Enfilade de corrals |
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Une terrasse anciennement cultivée |
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Ancien site cultivé |
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Soutien de terrasse |
A Py, le champ des possibles est immense et le chant des sirènes infini, alors faut sérier et se rationner. Difficile épreuve pour une boulimique.
Pour l'heure, je continue ce sentier ancien, muletier à souhait, tantôt en creux entre des murs, tantôt bien comblé, bien remblayé. Mais lisible. Et j'avance dans des forêts silencieuses, aux feuillages clairsemés. Mon GPS tout nouvellement installé m'indique des ruines que je n'aurais pas soupçonnées : ainsi, à 1188 m, une sorte de petite bâtisse, quasi suspendue sur le vide est admirable par le point de vue. Caché derrière le rocher, un autre long bâtiment surprend autant que les terrasses qui plongent vers le vide ou le néant. Jamais je n'ai vu pareil étagement !
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Un peu enfoui mais lisible |
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Quel décor ! |
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Py |
Les vues sur les environs sont superbes, le regard se délecte, je lis tous ces lieux devenus familiers pourtant l'horreur va me sauter au visage devant des débris métalliques. On me l'a récemment conté. Juin 1963, 88 personnes trouvèrent la mort dans un accident d'avion ici même. Le soir en rentrant je trouverai mon jeune chat mort, une journée funeste.
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En dessous de cette roche se cachent des ruines |
Quelques débris métalliques rappellent l'accident d'avion dont on m'a récemment informée. cela glace un peu de savoir qu'il y eut tant de morts par ici.
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Traversée vertigineuse |
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La ruine de gauche qui surplombe le vide |
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Une partie de la ruine
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La 2nde ruine sous la roche |
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Des terrasses qui descendent en à pic |
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Entre Agulles et Mal Solà, le paysage en face |
J'avance, entre émerveillement et surprises; ici un petit cortal, 1280 m, plutôt un cabanon interroge sur son ancienne fonction : site escarpé, dans l'ombre et les pierres...mystère. Deux sont restés cachés à ma vue. le but du jour n'est pas de les débusquer.
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Baraque du col d' Enganya Pastors |
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Vallée du Rec d'en Barrau |
De là je bascule, à 1285 m, sur l'autre versant, celui sévère, austère, caché, du Correc d'en Barau, tout encaissé, façon gorges. Un sentier y conduit, je l'évite. Toujours plus haut, je vais et j'arrive ainsi à un site, 1317 m, qui est un dilemme. Soit je suis ce sentier muletier soit j'emprunte un sentier non répertorié sur la carte. Il porte d'anciennes marques jaunes délavées et donc j'y vais : ce sera cette fois au hasard.
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Celui que je quitte et celui que je prends, vers l'inconnu (jaune) |
Le hasard fait bien les choses, il me conduira dans un site merveilleux. D'abord je pars en visite d'une jolie ruine, 1328 m, puis je regagne mon sentier et là les soucis vont commencer.
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Il faut quitter le chemin |
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Qui fait ses griffes ? |
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Une belle ruine se dévoile. Je n'entre pas, trop de broussailles |
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Les panoramas sont toujours époustouflants, face au soleil |
Le balisage jaune s'est perdu corps et biens, il reste un bleu "chasseurs" qui soudain est pris de folie : du bleu, de l'orange, du jaune, revenu, du vert, en boules, en flèches, en taches, en rayures, en folies.... 1377 m.
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Et j'ai laissé le vert ! |
Le GPS est remisé je ne veux pas le décourager mais je flippe un peu; un vacarme et des grognements dans les bois n'arrangent rien : je siffle, je parle, ça fuit à grand fracas...ouf...Mais que vois je ? un petit caillou attire mon regard. petit caillou bizarre se mue en vestige de forge à bras médiévale, façon 13 eme 14 eme S. 1413 m. Quelle trouvaille !
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Un petit tas de scories |
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Le site de la forge à bras |
Soudain je débouche "à l'air libre", soit devant un paysage dénudé, de vraies estives, de la pelouse, de la végétation rase, des blocs de roche et des ruines. 1500 m j'ai atteint le "Serrat de Les Llenyes", la "colline des bois", une longue langue, qui débute à 1500 m et grimpe vers le ciel .
Ce sera le site majeur du jour:
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Vallée de la Rotja en bas et route de Mantet |
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Le Serrat vu vers l'amont |
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La récente neige, hauteurs de Mantet |
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Un peu d'automne encore : plus de 1500 m |
Pas question de grimper ni d'aller voir une ruine là haut mais celles qui sont à portée de moi sont superbes. Superbes par la facture mais aussi par le paysage. Le calme, le silence, la lumière, le ciel, les couleurs, tout est beau.
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Un beau cortal en ruines |
Tel que je le verrai plus tard, de plus haut.
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La cabane près du cortal en ruines |
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Et le merveilleux panorama depuis les ruines |
Je visite, je "tourisme" quand soudain...fuyons...
Et là je vais patauger ! il me faut bien trouver la sortie. Je vais m'offrir ma première errance ! A la recherche des points bleus délavés, d'un sentier invisible, je m'englue dans le marécage d'une source, je peste et jure, finis par retrouver les points.
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Le bleu dans lequel je m'enlise |
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Le bleu que je cherche |
Mon GPS flambant neuf ne sert à rien puisqu'il n'y a pas de sentier ! Alors je monte, et je grimpe et je me hisse, saluant au passage la fameuse ruine , flanquée d'une cabane, normal...la source...pour faire du fromage, fallait de l'eau.
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Intérieur |
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Extérieur |
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Abondance de marques bleues : cabane |
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Et la cabane 1541 m |
Ici je ne connais pas encore la triste histoire qui entacha le site un 13 juin 1963. J'avais 13 ans. Dans la nuit, à 22 h, un avion anglais avec 88 personnes à bord, heurta la montagne, à 300 km/h, perdit une aile et alla s'écraser 450 m en aval dans le vallon de Baraut, en flammes; les 88 périrent. Les habitants de Py se précipitèrent, mais ne purent rien faire. L'équipage se serait intoxiqué au monoxyde de carbone.
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La course folle de l'avion |
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Par chance il évita le village |
Au gré de mon instinct d'une ou autre tache bleue, j'enfile les mètres. 1520, 1580, je redescends, la carte montre une source...que je trouve au GPS, petite et asséchée mais flanquée de la plus jolie des cabanes. Ah oui mon iti'n errance...est superbe.
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Le cortal |
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Le cortal |
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Sa cabane |
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Sa source |
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Et la dernière cabane construite à flanc de pente Cabane del Mitg del Pla del Pubill 1621 m |
Et enfin, restaurée et boostée, grâce au GPS, j'arrive sans encombre à une magnifique piste (1653 m) ornée d'une marque bleue et habitée par une caravane. Et oui on arrive ici en voiture ! Par quel mystère ? Et depuis où ? Par Mariailles , le col de Jou, Vernet les Bains, semble t'il. Immense parcours.
Le mien, de parcours se précise : cette piste est comme un sauvetage après cette immense errance, je n'ai plus qu'à me laisser porter, dans l'autre sens toutefois. Le doute m'assaille vite, elle se désaffecte, engorgée d'arbres et buissons, des enfilades de bouleaux, des traînées de crottes de moutons, l'odeur fauve du bétail et la lumière crue de cette journée incandescente.
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En piste !! |
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Elle va vite s'encombrer |
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Très propre d'abord |
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Une série de 3 beaux lacets bien serrés (le 1er ici) |
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Le chant des sirènes : NON !! |
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Par contre le paysage est étincelant |
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Au zoom |
Les lointains bleus et mordorés, quelques ruines que m'offre le GPS, fourrés à traverser et murs à escalader, mais où va cette piste puisque "en bas" là bas, où je vais ce ne sont que sentiers? Et oui, la piste, après le dernier lacet, traverse un ravin (de Roca Traucada) où coule un filet d'eau et se fracasse sur un mur de roches et de genêts : c'est fini.
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Quand on voit un cortal là, on est surpris ! |
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Ont ils été plantés ? |
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Vu d'en haut, depuis la piste, le Serrat de las Llenyas où j'étais précédemment |
Et la piste se finit là ! Le paysage est étincelant mais...ça ne me rassure pas.
Et maintenant ? Un sentier la continue dans les genêts et se perd sur une lande rase. Plus rien.
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Et maintenant...où vais je aller ? |
Je croise une sorte de canal désaffecté, le ruisseau de Salètes gronde ici bas, la prise d'eau était fort loin, mais la moindre eau était précieuse, alors...Moi, je ne déchiffre plus rien, hormis un rare point bleu, voire rouge, du vrai cynisme en couleurs : je cherche un sentier que je ne trouve pas. C'est une errance sans fin, à nouveau, je monte, je descends, le GPS me met sur le chemin mais sur le terrain, rien : pas l'ombre d'un chemin, juste la noirceur épaisse et inquiétante d'une sapinière. Rien de plus sinistre. Surtout ne pas se perdre dans cette pente immense et ce sous bois obscur. Je vais et viens sous l'oeil intrigué d'une vache. Elle se couche, je lui fais tourner la tête.
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Le canal, j'essaierai de le suivre mais trop encombré en forêt |
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le canal provient peut être de ce ravin où coule une source
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Alors l'angoisse fait place à la détermination : pas question de continuer, la nuit me prendrait ici, en short et tee shirt, avec juste un kway et une couverture de survie ? Un quignon de pain, ça va, un peu d'eau aussi, une frontale, mais ...1470 m, les nuits sont froides, et longues...alors faut détaler ! La décision est prise : remonter et faire le chemin à l'envers? Pas question : faisable mais épuisant et long. Droit dans la pente vers en bas et vite. Je trace. Un cortal se dresse devant moi, je ne visite pas : raisonnement logique, on n'y allait pas par en haut, un sentier devait donc venir d'en bas. Plus tard, sur mon ordinateur je verrai qu'un sentier ne vient ni du haut ni du bas, mais de Cantapoc, quasi en courbe de niveau et latéral. (En fait une série de cortals se ruinent paisiblement dans le secteur : à visiter impérativement ). Et prochainement
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Sur ma route (en rouge carte ci dessous) |
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Sa façade aveugle |
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LEGENDE En rouge le cortal que je salue au passage En jaune ceux des environs dont le cortal Llopet En blanc le sentier d'accès (pas celui que je cherchais toutefois) En traits blancs, celui que je cherchais En bleu mon trajet approximatif, mon iti' n...errance |
(Revenue à la maison j'analyserai mon erreur, ces traits blancs matérialisés sur cette vue aérienne sont sans doute un raccourci perdu sur le terrain; ainsi sur Iphigénie, version gratuite, ce sentier en pointillés blancs ne figurait pas; il m'eut sortie de l'ornière mais m'eut privée d'un parcours magnifique et sauvage à souhait).
Les applis sont écrémées sur un smartphone, rien ne remplace une bonne préparation à la maison...quand on sait où on va !Je ne vois rien et me lance à bride abattue dans la pente . La pente est boisée mais de feuillus un peu dénudés, c'est une enfilade de terrasses, puis la pente devient rude et sèche, sans sentier mais je n'en suis plus là ; descendre, et au plus pratique.
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Dans la pente |
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9a va descendre rude ! |
Se tenir loin du torrent des Salètes mais point trop. Je sais des falaises vues sur la carte, je sais par expérience les torrents encombrés, aux rives impénétrables, l'eau y est glacée, le bain maudit, mais je sais aussi tout en bas le vrai sentier, le beau, balisé de jaune éclatant, qui le traverse, ce torrent, sur une passerelle, et je ne demande rien qu'à atteindre la passerelle.
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Je croise un canal et je le suis un peu |
J'ai traversé et suivi un peu un autre canal, j'ai entrevu des rochers et falaises, j'ai descendu un ruisseau, celui de la source rencontrée sur la piste, le ravin de Roca Traucada, je suis arrivée à sa confluence avec le Salètes.
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A la confluence ; tapis très glissant D'ailleurs je descends parfois sur l'arrière train! |
Je me refuse à regarder carte ou GPS, je ne veux pas savoir où je suis, mon instinct et ma logique assurent la descente et me donnent du courage. Jambes et bras assurent mon équilibre, ça glisse. Voilà des falaises lisses et redoutables, je les longe, je me glisse dans des failles c'est captivant, malgré l'angoisse. Pas un instant je ne doute, ma nuit ne sera pas contre le flanc d'une vache ! Mais je liste mentalement ce qui ira désormais dans mon sac ! Et malgré tout je prends des photos.
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Les falaises |
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Le Salètes |
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Passage en roche Peu d'humains doivent l'emprunter |
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Beau site estival |
Soudain arrive ce que je redoutais : le ravin fait une haute cascade infranchissable. Je n'ai pas de corde mais elle serait inutile, trop haut. Trop glissant. Un regard rive gauche m'assure qu'il en est de même de l'autre côté.
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La prise de vue ne rend pas la cascade mais j'ai choisi la sécurité |
Et là où je suis ce n'est guère mieux, mais sans roche, alors l'énergie m'empoigne, me hisse à la force des bras aux troncs graciles de petits arbres sur un talus vertical vers le haut de la rive et mon corps entier se détend devant... un mur. Fait par l'homme.
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Le nez dans le mur et ça fait du bien ! |
Donc des cultures, donc du terrain "civilisé".
Donc la sortie...et je reconnais le site, ces terrasses, cette prairie verte, ces autres de l'autre côté - mais oui - du "vrai" sentier, sur lequel je suis déjà, délassée, rassurée; je vais même saluer la passerelle, 1230 m, j'ai dévalé 240 m en une demi heure parmi les plus stressantes de ma vie. Une broutille, au final car j'ai eu une chance inouïe, toujours pouvoir me faufiler. Il eut suffi d'une falaise à la cascade et j'étais piégée.
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Passerelle sur le Salètes |
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La récompense. Du jaune ! |
A présent, détendue et sereine, je rentre tranquillement par le sentier de Cantapoc, 5 km sans embûche ou presque : un troupeau de vaches m'attend sur le sentier, aucun échappatoire, sera-ce peut être là le danger du circuit ? Non elles tolèrent ma fausse bravoure, mes paroles qui ne rassurent à peine que moi et provoquent une bousculade chez ces dames....
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Sereine et pas trop fatiguée |
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Moins sereine que moi. |
Finalement j'ai ouvert une fenêtre sur un monde qui m'était encore inconnu, ne plus retrouver son chemin. Je suis contente d'avoir réussi, sans angoisse, sans accident surtout.
Mais la prochaine fois c'est promis, je ferai le chemin à l'envers et ce sera très agréable, à n'en pas douter.
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J'aurais du arriver sur la gauche et bien j'ai loupé. La prochaine fois je partirai par là |
17 h sonnent au moment où je parviens en vue de mon camion, je dormirai au chaud cette nuit !
Ah je me souviendrai de ce parcours que j'avais supposé sans surprise...A Py, on va pas à pas, mais pas sans faux pas...
En complément : l'accident d'avion (clic)
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Le trajet |
En chiffres
Distance parcourue : 16.6 km
Dénivelé positif cumulé : 950 m minimum
Temps de marche et d'errances : 5 h 45
Temps d'arrêts, visites et photos : 2 h 40
On connaissait Gainsbourg, son "poinçonneur des Lilas et ses petits trous, ses petits trous, ses petits trous" ; voici "Lison" et ses vieilles pierres, vieilles pierres, vieilles pierres ! La ville et ses foules anxiogènes (pour moi), la montagne et sa quiétude qui peut s'avérer un poil angoissante dans certaines situations délicates mais avec toi, même un brin désorientée, on peut être sûr de revenir à bon port ! Quel récit ! et quelles photos superbes ! On te suit avec délectation !!
RépondreSupprimerC'est joli comme commentaire, et je l'apprécie, mais je me disais hier en rédigeant et en décorant mon récit, car j'ai la sensation de faire de la décoration, que je devais sacrément commencer à ennuyer mes lecteurs avec mes vieilles pierres. Je m'interrogeais aussi quant à la poursuite de mes rédactions. les randonnées se feront, les récits se feront car j'y prends un réel plaisir, et même c'est devenu besoin, chasse au trésor, j'en prendrai un peu moins du plaisir, si ce n'est pas destiné à les offrir en lecture, mais les publications sur ces thèmes peut être ne seront plus à l'ordre de mes jours. Il en est déjà que je n'ai pas publiées. Se spécialiser ainsi dans un thème de recherche peut induire l'ennui, celui d'une sorte de répétition, celui d'un ras le bol, celui même du "gagatisme", ou du radotage. C'est le problème des passions. Ce furent mes réflexions d'avant sommeil hier soir. Mais je sais qu'il est quelques lecteurs qui adorent, et avec eux, ceux issus de ces contrées sévères , austères et splendides. Alors....Merci en tout cas à cet Anonyme d'apprécier. Je grille déjà d'impatience de repartir.
SupprimerJ'ai adoré. Tout ! Le texte, les photos, le choix du site bien sûr. Du grand Amedine. Pour moi Py est une longue et belle racine dans la terre catalane (espagnole un temps, française ensuite). La généalogie de la famille remonte jusqu'au XVIe siècle.
RépondreSupprimerje vois les points rouges sur la carte qui remontent vers le Coberturat (sentier vers le Pas de Rotja). Le patis del Gall est par là. GV
RépondreSupprimerOui et je sais qu'il est là, mais je ne l'ai pas vu et je reviendrai le chercher; j'ai essayé de me servir des coordonnées de Wikipedra il y avait pas de réseau donc la prochaine fois elles seront sur un bout de papier; j'ai fait un grand pas en avant en utilisant le modernisme. Et justement ces petits points rouges qui ne continuent pas c'est ma recherche. Toutefois je suis surprise que ce lieu si sombre et gélif ait pu être cultivé. Sans arbres, la lumière était et l'eau à profusion aussi. D'autres recherches seraient à faire dans ce secteur de Py: les canaux d'arrosage. Les ciseaux de tailler la vigne seraient inutiles, la tronçonneuse au contraire !!! Manquerait plus que ça! Bises. Connais tu la grande cascade sur le Salètes, marquée sur la carte, pas celle déjà belle que j'ai trouvée ?
Supprimerun peu plus en amont de la passerelle, j'en ai vu une, pas très grande mais bruyante. J'ai essayé de l'atteindre. En vain trop de végétation et sur l'autre rive le mur qui retient une terrasse bien essartée sur laquelle nous avons mangé sous le soleil et à l'abri du vent ( rando d'octobre )
SupprimerMais sinon, quel périple tu as fait là. Magnifique.
La terrasse est sans doute le talus que j'ai franchi en m'accrochant aux arbres et surmonté s'un mur, car au dessus ce ne sont plus des terrasses mais la pente raide de la forêt. J'irai "fureter" dans ce soin, mais mieux équipée. Il y a pas mal d'eau en ce moment avec la fonte des neiges des hauteurs. Pourtant c'est en hiver que le paysage se voit le mieux. Si vos venir ?
SupprimerIphigenie , je marche et pédale depuis plusieurs années avec elle, la meilleure applications, avec multitudes de cartes ,avec un cadastre ancien qui a les chemins entre villages, optez pour la version payante, l année pour le prix de 2 cartes et sur toute la France . Vos traces d un façon très précise le tout en chargant les cartes en 3 minutes en wifi
RépondreSupprimeret surtout permet de savoir où l on se trouve pour se diriger vers l endroit que l on recherche et le quel vous avez peut-être posé une balise. Bonne journée. En ce moment il y a Bruno accompagnateur en montagne qui bosse dans sa vieille maison de village, c est un excellent ami en cas de problème vous le trouverez facilement .
SupprimerMerci pour tout cela oui je comptais mettre la version payante; j'utilise beaucoup dans mes recherches Géoportail pour l'éventail de données y compris le cadastre et les anciens chemins et sur Iphi gratuit il y a aussi les chemins cadastrés ce qui m'a aidée la veille. je fais mes premiers pas, tout en voulant ne pas être trop assistée mais ça n'empêche pas de faire un maximum avec sa tête et de vérifier ensuite, gain de temps. Bruno où ? A Py ?
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SupprimerMoi qui aime,la nature mais qui suis une très mauvaise marcheuse,j ai un plaisir infini à vous lire.Alors s 'il vous plaît d écrire continuez,sans hésiter, ce partage.Merci.
RépondreSupprimerEt bien ce sera alors avec grand plaisir car si une personne aime et bien je me fais une joie de partager mes aventures
SupprimerBonjour Amédine
RépondreSupprimertoujours intéressant "ton reportage". Je rejoins Alonso pour l'utilisation de Iphigénie car étant moi même utilisateur, les 25 euros te permettent de télécharger la zone d'exploration, comme ça plus besoin de réseau hormis les satellites pour le GPS. Ensuite tu peux enregistrer ta trace et comparer ce que tu as fait avec ce que tu voulais faire par exemple. Tout cel
tout cela est simple lorsque l'on sait utiliser l'appli. tu as même une aide directement dans l'appli! Tu peux aussi contacter le réalisateur pour des questions précises, il répond à chaque fois !Bonnes ballades avec Iphigénie
RépondreSupprimerJe pense que je vais bien me débrouiller et me régaler : ça me chagrine un peu de consentir à entrer enfin dans le 21 eme S mais faut bien gagner du temps quand les jambes ralentissent ! Et tellement j'ai su me débrouiller que je t'ai pris les coordonnées de la Cabane /Abri sous roche de Villefranche, où j'étais la veille ! Ce qui m'intéresse aussi c'est de faire le tracé de mes sorties, car je fais ça en amateur sur une carte. Bon j'ai fait une très jolie balade sur ce versant de Py, je n'ai qu'une envie aller y fureter de nouveau! Y en a des choses à voir...
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMERCI
SupprimerQuel suspens, tu sais nous tenir en haleine. Ces Cortals bien cachés sont magnifiques. Cette belle errance s’est bien terminée et t’a permis de découvrir de vieilles pierres qui racontent la vie pastorale d’autrefois, c’est super. Je ne connaissais pas cet accident d’avion, ça fait froid dans le dos…
RépondreSupprimerUne belle rando qui fait rêver et un récit au top ! Bises, Josy.
J'essaie de rendre vivants mes récits mais je n'ai aucun mal car j'ai l'écriture facile. C'est ma mère qui a guidé mes premiers pas dans l'écriture !! je vais aller écumer encore ce coin, je vous le proposerais bien en même temps que moi mais je crains de vous entraîner dans des "mates" et des fourrés où Roxane coincerait son beau pelage ...alors quand j'aurai bien débroussaillé je vous proposerai comme à Quirbajou un petit périple. Bises
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