mercredi 27 octobre 2021

Planès 66 - Roc del Boc par sa face sud

 Le Roc del Boc situé au sommet de la vallée de Planès, couronne le Malaza du haut de ses 2774 m. A peine 10 mètres de moins que le Canigou, mais je dirais qu'il est bien plus inaccessible, même si le dénivelé est (un peu) moins important et la distance moins longue, à partir de Mariailles je veux dire.

Vue prise à 2520 m


Le Canigou a un passage "chaud", la cheminée, assez confortable. Pour le Roc del Boc ce n'est pas la même chanson. Le Canigou est facilement accessible par les Cortalets, le Roc del Boc, de nulle part.

Il y a deux accès possibles, soit par la longue arête (nord/sud), de 1.03 km, aérienne et exposée, réservée quand même aux randonneurs expérimentés, soit par la face sud en remontant en escalade le "Violoncelle" , voie classique de descente en rappel de 15 m, réservée aux grimpeurs.

Depuis Sauto, vue sur la vallée de Planès
l'arête du Malaza et le Roc del Boc
L'accès se fait pleine pente avant l'arête

Ensuite il y a l'accès hivernal par couloirs et goulottes de glace, terrain des alpinistes.

Enfin il existe, non répertoriée, confidentielle, une 4 eme voie, qui n'exige pas d'être grimpeur, puisqu'elle évite le Violoncelle, mais qui ne semble pas facile non plus, et que je vais essayer de trouver ce matin, avec pour tout viatique l'itinéraire d'approche et le passage clé dont Michel Benet m'a envoyé un jour la photo. La seule approche pratique pour le randonneur.

Le violoncelle que j'ai approché de très près 
en 2020


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1535 m : Départ de Planès à 8 h 03, dans l'ombre d'un matin glacé, moins 4° mais qui promet une belle journée. Cette fois je pars du village même (église) et je vais remonter les 1. 5 km du sentier jusqu'au terminus de la longue piste forestière. Que j'avais prise en voiture précédemment. Ce sentier en sous bois a un charme fou, ancien chemin muletier encore pavé par tronçons, entre feuillus aux blondes couleurs et austères conifères. Le chant de la rivière viendra s'y frotter juste un instant, sinon, silence total.





1778 m : 33 minutes et 243 m D+ plus tard, j'arrive à la piste,  point de départ de la vallée de Planès. Long chemin dans l'ombre et le froid du petit matin, ce premier froid de l'année me saisit tant que l'envie du demi tour me gagne, malgré mon pas soutenu.

Je connais cette vallée, je l'ai parcourue une seule fois dans son intégralité, elle est longue, équilibrée, faite de ressauts morainiques , bordée à gauche par les stries obliques et profondes du Malaza, dentelé, voire crénelé, sur son arête, et sur la droite, par les contreforts (plus de 2700 m) du Pic de l'Homme Mort. La vallée est resserrée entre des murailles de 2600/2700m, mais pas étouffée.



Dans mon dos, les Péric

Le Capcir


Je vais ainsi la remonter sur 700m D+ en près de 6 km.

En chemin, pas une présence animale ni humaine, pas un bruit, pas d'eau, pas de soleil, pas de vie. Moi seule, avec mon froid glacial, mon pas régulier, et mon regard fureteur qui cherche le soleil sur les cimes pour un semblant de chaleur plus virtuelle que réelle. Et mon envie du demi tour, lancinante. Que le léger vent du sud glacé active.


Cela ne me réchauffe même pas


Alors que peut on voir sur ce trajet ? 

Le Malaza se dévoiler avec son relief tourmenté, et aussi :


Photo l'après midi avec éclairage


1911 m une première jasse

2005 m, une 2nde jasse avec ses ruines d'orri et de 2 corrals

Ruines de l'orri, construit au cordeau

2100 m: une source jaillie du pied d'un immense rocher en forme de bicorne 

L'immense rocher


Et sa petite source


2141 m l'Orri de la Pleta dels Pastors


Le Malaza sans éclairage, sinistre assurément


Plus sympa l'autre côté !

2200 m, l'étang de Planès, en fait une paire de mares bien glacées, réduites à un tiers de leur superficie par rapport à il y a 60 ans, marécageuses, vestiges desséchés d'un ancien étang, perdu dans la nuit des temps mais fortement marqué sur la carte de Cassini (1756/1815).


Endroit du décor






Envers !



L'étang actuel

Carte de Cassini, l'étang










A partir de cet étang le sentier va  bifurquer discrètement vers la Coma Amagada qui conduit au sommet du Cambre d'Ase. Je poursuis ma remontée de la vallée, en grimpant une paire de moraines et j'atteins le soleil (ou c'est lui qui me rejoint) au sommet de la seconde rampe, 2337 m, quel bienvenu , les oiseaux s'éveillent, pépient, volent, sortent de leur immobilité glacée.


Sinistre Malaza dans l'ombre

Un filon de quartz, rive gauche

Et son pendant, rive droite


Relief de moraines frontales



Enfin au soleil !


Je fais une pause contemplative, j'ai l'impression de sortir d'un long tunnel glacé et sombre. Désormais je peux m'ébrouer ! 

Non loin, je découvre à mes pieds une roche qui ne paie pas de mine mais révèle du cuivre et même de belles "paillettes d'or", un filon de pyrite. Ah si j'avais connu ses vertus ! "en lithothérapie, elle stimule les capacités intellectuelles, bénéfique pour la mémorisation et la concentration. Augmente fortement la résistance à la fatigue ".  Et bien, je crois que sa seule vue me sera bénéfique pour la suite de l'histoire !


De l'or !!


Car à présent, l'histoire va commencer. Je vois bouger quelque chose loin sur la pente redressée que je vais emprunter ! Un coup de zoom me rassure, c'est un humain. Ce jeune catalan, agile et vif , parti juste une heure avant moi redescend déjà, son énorme appareil photo au zoom impressionnant plein de belles images animales : isards, gypaète barbu, à me faire damner, je suis incapable de photographier un oiseau ! On bavarde un grand moment, il file vers Coma Amagada et je prends vite de l'altitude, avec de belles vues sur la vallée d'où je viens, et de beaux rêves vers le Roc del Boc .


Je viens de là bas


Est ce lui ?

2510 m, je débouche sur la moraine barrière qui sépare la vallée de la magnifique "conca " (cirque) de la Tour d' Eyne. Je me fige dans une contemplation avide, le Serrat dels Llosers que j'ai parcouru presque en entier. En regardant sa dentelure noire sur fond bleu, je me rends compte que j'y ai fait un sacré trajet. Je comprends aussi que je n'aie pas pu le terminer à la Torre de Xillen. D'ailleurs cette tour est bien crénelée ce matin, que se passe t'il ? Une colonne de vautours peu attirants coiffe son plat sommet...m'attendent ils depuis ce jour ? C'était tellement fou de monter là haut...


La falaise qui m'avait arrêtée en descente !!

Et dire que j'ai parcouru ça ...pas simple

La superbe Torre de Xillen que les randonneurs évitent
La prochaine fois je l'évite mais j'y remonte d'abord.
Elle se contourne par cette face

Comité d'accueil...ils m'attendent

Je vais monter au col à 2660 m à une allure escargot qui pourrait me mortifier mais je passe mon temps les yeux au ciel à suivre le bal du gypaète. Au Diable la vitesse, je suis là pour m'offrir la journée de mes rêves, qui avant hier encore se nommait Vallée du Galbe. Ah la Liberté...

Libre de son trajet, libre de son temps
Enfin avec des limites...

Je vais mettre 40 mn pour 150 m de dénivelé, certes en roche  et sente cairnée, mais j'ai l'air de suivre un corbillard! J'en remplis mes yeux de cette montée, c'est ma récréation, entre la longue approche et les festivités à venir, soit l'inconnu à deviner.

2660 m, je suis au col, 8 km depuis mon départ et 1125 m D+.

Le col et sa cuvette

Une pause encore, énergétique cette fois, et contemplative : je suis arrivée ici un jour de 2020, par la vallée de l'Orri, hors sentier éprouvant, de près de 400 m de haut. Ce jour là j'étais allée écouter de près le violoncelle avant de prendre la direction opposée, les Llosers.


Vallée de l'Orri

Vallée de la Vallette, à gauche ave les Pics Racó, au centre le Pic Rodó


Aujourd'hui je sais que je dois éviter à tout prix la musique trompeuse du violoncelle, c'est le passage pour grimpeurs. Si mon but est de l'éviter,  je dois donc avoir l'intuition du trajet. Je me concentre sur les traces, un sentier bien visible file droit sur l'arête, "mon" chemin de 2020. Vers le violoncelle.

L'an passé, voyage de retour du violoncelle
Le chemin à ne pas prendre

 Alors je fausse compagnie au sentier et je plonge dans la pente côté Planès, des traces sont visibles : humaines ? animales ? glissements de névés ? Je descends mais pas trop, inutile de perdre du dénivelé, je dois retrouver l'arête devant moi sur sa face cachée. Du coup je franchis cette arête rocheuse, avec prudence et me trouve en désescalade de l'autre côté où se dessinent d'âpres fractures de terrain et au loin, un couloir montant au ciel en direction de la croix sommitale.


C'est parti pour l'inconnu

C'est rassurant, je suis en bonne voie ! Je marche tous sens aux aguets, y compris la lecture du sol, où se devine un cheminement. Je l'emprunte et très vite je rencontre le passage clé de Michel, une grosse roche ventrue à contourner à sa base. 

Le reste va de soi, il faut rester au plus près de la falaise. Sur ma gauche un rognon isolé amorce un passage facile menant à une courte et étroite cheminée coincée entre deux pans de mur dont un est recourbé. Au sommet de cette cheminée je suis haut perchée et mon sentier est en contrebas, séance désescalade prudente, entre ombre froide et chute à éviter. Cette désescalade de 2 m ou plus, quoique très verticale, est assez facile techniquement et je remets les pieds sur la trace de sentier.

En images: 

Le passage clé ; la roche ventrue




Bien suivre le bord de la falaise

ça c'est en face : un violoncelle mais en pire 
bien qu'en pierre




Tourments minéraux

Grimpette dans la cheminée très étroite

La cheminée, le "rognon" et la vallée d'où je viens

 Le passage "chaud" s'annonce : roche blanche, pourrie, croulante, passage en dévers au dessus des couloirs, je le négocie avec prudence, entre pieds et mains, je refranchis un mur blanc et j'entre dans le couloir terminal, escarpé, large d'une dizaine de mètres, entre une falaise pâle et une falaise sombre, roches différentes. 

Itinéraire en sortie de cheminée
le passage "chaud"

Le sol du couloir est fait de trois revêtements. A droite, une dalle avec suffisamment d'aspérités, propre et blanche. Au centre du gravier blanc plus ou moins fin et mêlé de terre, vrai tapis roulant, à gauche des éboulis de roche plus stable. Mon choix est vite fait : la longue dalle me plait. 


Les trois revêtements de sol

Même chose


Mon choix : la dalle

J'arrive ainsi à un nouveau col, 2734 m,  ouvrant sur l'Orri, je ne suis qu'à 40 m du sommet, pour ainsi dire, arrivée. 

2 eme col ouvrant sur la vallée de l'Orri


Et sur la Conca de la Torre d' Eyne


Je m'offre une petite descente sur le fil d'arête donnant sur la vallée de l'Orri, un sentier très lisible y est tracé, puis deux plate formes et enfin l'autre point clé, celui où on ne passe qu'encordé, la descente sur le Violoncelle. Dire que c'est si direct et que je me suis offert tout un chemin biscornu et dangereux pour l'éviter!!

Et dire que la voie directe d'accès est par ce chemin, !
Mais au bout de la flèche il y a la chute brutale sur le violoncelle

Je remonte sur la côte 2734, les 40 m sont au choix : la crête normale ou la courte et brutale arête sud / ouest, dentelée mais solide, que je vais remonter "en dansant" (pas en valsant) jusqu'à la croix .

Les derniers 40 m
1) arête sur la droite ?
2) couloir au centre ?
3) ce sera l'arête de gauche


Une idée de l'arête

Un autre aspect

Chemin de joie


Chemin de croix

La même arête vue vers l'aval













J'ai atteint le but, avec satisfaction, bonheur, voire fierté d'avoir réussi toute seule dans ce milieu aussi ingrat. Consciente de la "folie" de ce projet en solo, je n'en avais rien dit à personne, j'avais juste laissé un sms laconique à un ami ne connaissant rien du site, au cas où...

A présent sur la croix je laisse libre cours à ma joie. Silencieuse sinon un passant pourrait (à raison) croire au fou ! 2774 m et 8.66 km depuis mon départ de Planès.

Comme à la barre d'un ,navire géant,
ce à quoi ressemble le dos du Malaza


La croix, 61 ans déjà (la 1ere)
2774 m

Tous mes amis sont là, à perte de vue, du Canigou à la Serra del Cadi, en passant par tous ces voisins que je connais bien et dont la liste serait longue. Je les contemple, à 360 °, seule la Tour d' Eyne est plus haut perchée avec ses 57 m de plus (2881 m).

Serra del Cadi

Pic Pedros

Pic Carlit

Tout proche voisin, Serrat de las Fonts

Bastiments, Freser et Infern

Le Canigou et la mer

Gallinas et Redoun...et la mer


Après un tour d'horizon et un en cas, se re pose la question : par où vais je rentrer ? L'arête ? Je l'ai déjà parcourue 2 fois et demie, je choisis le retour par où je suis venue, pour deux raisons, la simple, m'approprier le circuit dans les deux sens, la moins simple, vaincre le filet d'angoisse qui me tenaille. Rester sur une peur ? Jamais. En descente ce sera encore plus "chaud" . Quelques désescalades en dièdres, oui il y a ces attributs aussi, je retrouve la longue dalle grise, je lui préfère le sol pourri (!!) et enfin le "point chaud", si chaud qu'il m' évoque le "Pas de Gerbats" (Troumouse), je le surnommerai donc "le petit Pas de Gerbats". De la roche, du dévers, qu'est ce qui diffère de la montée ? Tout simplement j'ai le vide devant le nez, un boyau gris, lisse, de dalle qui se perd vers l'aval sans espoir de frein moteur. Par masochisme, je le ferai deux fois, afin de l'apprivoiser. Surtout parce que cela me plait...

Bon, si j'ai des jeunes lecteurs, ne vous moquez pas...Mes pattes ont 71 ans, le reste aussi d'ailleurs, sauf la tête.

Mais oui...les dièdres, j'adore, aussi



Vu d'en bas ce passage est celui-ci, on en mesure le côté exposé

Plan large jusqu'au bas de la falaise

Plan rapproché. J'étais tout en haut
de la coulée blanche














Le reste sera facile : remonter sur la cheminée avec mains et pieds, s'amuser avec le rognon, retrouver le trajet en courbe de niveau pour rattraper le col 2660 avec sa petite mare asséchée, et enfin descendre tranquillement sur la moraine de la conque (2515 m), au jugé, entre cairns, falaise, esquisse de sente, une vraie balade. Le paysage a une nouvelle lumière, celle de l'après midi, des ombres, des couleurs et ce Malaza si joliment charpenté, avec toute son ossature à vif, qui va m'accompagner jusqu'à 1911 m. 

La cheminée et le rognon


Juste au sortir des festivités : derrière moi la cheminée

Par jeu: soulagée ? Non heureuse




Autre aspect du "passage clé"


Retour : entre roche et cheminement plus que sentier (quelques cairns): la moraine terminale

Qui est la moraine de la conca 2510 m

Le Malaza dans tous ses couloirs

Et ses dentelles ou crénelé comme un fort

Je ferai encore une trouvaille, à la côte 2220, un sol noirci, mais sans scories et un muret très bas, pouvant servir de support à un sol aplani où était construit le four,  évoquant la forge à bras médiévale : une de plus ? Le mystère reste entier. Il y a bien de la roche ferrique dans le secteur.

Ce type de muret très bas soutient une plate forme dévolue à 
la forge à bras (vu aussi vers la cabane Arago au Canigou)
La forge à bras posée sur une plate forme
Construite en argile et cailloux


Carte postale minérale


Carte postale végétale


Le ruisseau coule, l'étang est libre de glace mais déjà l'ombre me rattrape et c'est dans un froid vif que je termine le parcours désertique, solitaire, enchanteur. La fatigue m'a rejointe, ce sera ma fidèle compagne jusques dans les ors de l'automne retrouvé.




Planès est là, avec son église trilobée, les 7 poules picorant en liberté, dont l'une fera le forcing dans le kangoo, essayant de me piquer mon repas !

L'église trilobée de Planès et mon hôtel

Pas farouche la poule !

Un autre accès, par l'arête celui-ci : (en un clic)

En chiffres:

Dénivelé positif cumulé : 1270 m

Distance AR: 17.05 km

Temps de marche (hors arrêts) :6 h 21

Et la route : 2170 km AR

Cartes du trajet, en 2 parties, aller retour quasi identique


Partie 1 de Planès à la côte 1980

La suite. Retour identique





6 commentaires:

  1. Bravo très belle sortie et beaucoup de courage,C'est vrai que tous reste austère le matin dans le froid et l'ombre de la nature,c'est celà qui me remet à ma place à chaque sortie très matinale;)Encore bravo

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    1. La montagne rend modeste mais en même temps procure de grandes joies et les moments difficiles, même le froid, ne deviennent qu'un pâle souvenir. Il est vrai que j'avais dormi par moins 2° donc, même si je n'ai pas eu froid dans ma chambre, les douleurs articulaires étaient vives! La marche est un bon antirouille! Toutefois j'aime beaucoup partir au lever du jour, en toute saison. Merci de votre passage sur mon récit

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  2. Hola Amédine,
    "33 minutes et 243 m D+ plus tard" --> Tu montes à présent pratiquement à 500m/h c'est énorme comme vitesse.
    Bravo pour le filon de pyrite, tu as le flair pour trouver des minéraux.
    Que dire sur ta façon de braver le froid, tu tentes des passages chauds ! Et en plus en prenant le temps de faire des autoportraits. Le Malaza t'inspire autant en pas qu'en parole. Je suis admiratif, je suis contemplatif.
    Et un Roc del Boc vaut bien plus que 30 Canigou, sois en certaine.
    Un abrazo mi querida amiga.
    Ludo

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    1. J'ai bien marché parce que ce n'est pas du trop raide donc j'ai bien négocié mon départ. Ton commentaire plein de subtilités et de jeux de mots me plait beaucoup. J'ai bien vu que le Malaza est un peu plus compliqué que le Canigou et surtout , ce qui m'inspire, c'est qu'il n'inspire pas grand monde donc pas la foule des grands jours. Une journée au Malaza vaut bien une retraite sacerdotale. Euh...je me contente de la retraite tout court. Bises cher Ludo

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  3. Il se mérite ce pic ! Bravo !
    De belle photos de roches, c’est bien raconté et bien documenté. Un beau voyage virtuel dans cette belle vallée de Planes. Merci, bises.

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    1. Cette vallée, je ne sais si vous l'avez parcourue, je penser que oui, vaut le voyage, ensuite elle ouvre sur des sites plus accessibles que le boc, en virant à droite en bout de vallée, la Tour d'Eyne, le Cambre d'Ase et autres. On y rencontre en général beaucoup d'isards. Bises à vous deux

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