La Massane est une rivière de 22 km de long qui prend sa source dans les Albères à 968 m d'altitude et se jette à Port Argelès après avoir traversé le Hameau de Lavail (Sorède, 66)et la ville d' Argelès. Comme toute rivière méditerranéenne elle peut se fâcher violemment, dévaster et noyer sur son passage; ainsi lorsque je suis entrée en 6 eme au Collège d' Argelès (alors édifié en rive gauche) les classes portaient encore la trace de la crue de 1959 : cela m'a marquée ! Au moins aussi haut que moi....
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Le paysage du jour |
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Je laisse donc ma voiture au parking de Lavail, j'ai décidé de faire un parcours peu fréquenté, même mal dessiné sur la carte IGN, un parcours qui remonte la rivière puis s'en éloigne, ce sera de la nouveauté totale. Un tronçon de piste de terre et je laisse sur ma gauche le sentier de la tour, pour moi c'est tout droit...dans un immense élevage bovin, clôturé et armé de menaces moins dissuasives que le troupeau par lui même.
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Il faut longer la clôture sur la droite |
Le sentier a beau être rose sur la carte, aucune mention, aucun balisage, alors je décide de longer la clôture où se lit un cheminement et j'y suis. Il n'y a plus qu'à suivre. Sur ce parcours je trouverai des esquisses d'anciens chemins ou bien tout au contraire, le doute le plus parfait, cette fois le GPS va bien m'aider. Et ainsi je vais remonter le torrent sur plus de 3 km avant d'abandonner tout ruisseau.
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Cours inférieur du torrent, près de l'élevage |
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Au départ il faut suivre cette piste qui va se poursuivre sur plus de 2 km, en rive droite ou gauche |
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Reflets |
Dans son cours inférieur la Massane (de Mala Mattiana = variété de pommes; ces pommiers là poussaient en haut de la vallée) porte les stigmates des épisodes furieux et répétés du passé : le lit est dévasté, usé jusqu'à la roche, elle même polie. La rivière saute de cascades en vasques, une vraie invitation à la baignade estivale.
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Pavée de rocs |
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Encombrée de rocs |
Je la traverserai 5 fois, sans difficulté, c'est basses eaux. D'abord ce sera de la piste, ancienne piste, peut être ancien chemin de transhumance; un chemin part sur la gauche, il me tente pour l'avenir.
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Morceau de piste cimenté |
Le sentier prendra le relais après le 3 eme gué et ce sera une belle grimpe, le nez dans la géologie !
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Le nez dans les rocs |
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Une page de géologie |
La végétation est très fournie : chênes verts, bruyères, genévriers pour l'essentiel. Le sentier, en bon sentier albérien n'est que tas de rocs ou amas rocheux, les amortisseurs sont rudement malmenés. Mais déjà je me suis habituée.
A 400 m d'altitude, en un lieu austère et loin de tout, je découvre des murettes, que cultivait on si loin de La Vall ?
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Calade sur le sentier muletier |
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Polissage de l'eau |
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Chemin d'eau |
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Encombré le sentier |
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Epousailles |
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Je viens de là bas |
Au 5 eme gué (401 m, 3.05 km) la Massane file vers la gauche en un cours sinueux, ce sera le plus beau du paysage du jour que je découvrirai alors.
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La Massane a quitté "la civilisation" |
Mon sentier lui tourne le dos et va rejoindre un petit cours d'eau, le Correc del Rodet, jailli lui aussi d'un paysage tourmenté, que je traverse à gué (6 eme gué, 432 m, 3.26 km).
Ici j'en termine avec les ruisseaux, désormais j'en profiterai en vue aérienne.
Et c'est là que commencent les festivités : je vais me régaler, car j'ai une forme éblouissante alors qu'hier je peinais à monter les escaliers !
Je grimpe sans souffrir, sans m'essouffler et si mon coeur ne cognait pas si fort, je ne m'arrêterais jamais, mais il faut calmer la bête. Même si c'est un bel endroit pour mourir, attendons un peu...
Je m'élève rapidement car ce n'est plus en sentier mais un escalier : de la roche, des bruyères grosses comme des arbres, parfois elles étouffent le sentier qui devient un mince fil, parfois des gros blocs venus des barres rocheuses le frôlent, le paysage devant les yeux requiert de l'attention, je stoppe donc pour contempler.
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La jungle |
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Bruyère |
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Des bruyères comme des arbres |
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Les genévriers ne sont pas en reste |
J'ai souvent l'impression de me trouver dans le chaos de Montpellier le Vieux.
Des rossignols vont emplir le cirque montagneux pendant un moment avant que de se taire, le chant de l'eau a décru, le silence s'installe. Le paysage est splendide, je suis conquise! Pas un humain, jusqu'au moment où un jeune homme me rejoint, surprise réciproque, lui aussi est en mode découverte mais plutôt en version trail. Et je repars dans un chemin qui n'en finit pas d'osciller autour de la crête tantôt au nord, tantôt au sud. Parlons du sentier; il continue à être balisé, doublement même : un trait jaune de ci de là et surtout des graffitis rouges qui font que l'on hésite rarement.
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Balisages |
Les vues sont époustouflantes : ravins tourmentés, barres rocheuse et rochers gigantesques. La plaine et la mer sont dans un voile diffus mais toute proche, la tour veille sur le monde. Des vallées encaissées ont creusé leurs canyons dans ce chaos, je me sens toute petite.
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La Tour de la Massane |
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Là en bas serpente la Massane : le site que j'ai trouvé le plus beau. J'aimerais qu'il s'y trouvât un ancien sentier... |
Altitude 640 à 756, (4.34 à4.89 km) de petits sites pastoraux font leur apparition; abris sous roche, murets, vestiges de foyers, tessons de céramique et même deux orris ruinés. Sur la crête de petites pâtures subsistent, moquettées de vert, tandis que dans la vallée, la hêtraie coule sa longue chevelure grise.
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Sous les rocs, des abris pastoraux |
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Petits témoins |
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Murets pour clore les abris |
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Grand témoin |
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La hêtraie dans la vallée : Correc del Saücar |
Altitude 800 ( 5.09 km, 2 h de marche) : je suis en nage, la neige saupoudre le sol et je fais une halte carburant, je suis encore à jeun. Evidemment je ne m'attarde pas mais le départ me coupe les jambes. Je suis une longue crête rocheuse entre deux vallées, le Saücar et le Rodet.
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Correc del Rodet |
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Abris sous roche |
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Sentier escalier |
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Tourelles face à la tour |
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Ligne de crête |
J'entre alors dans la forêt où immédiatement je perds le sentier; aucun balisage même si le GPS me dit "tu y es". Il file vers la source des "neu fonts", mais je choisis de fausser compagnie et de filer en droite ligne vers les crêtes; un lièvre blanc file à grand bruit il sera la rencontre animale du jour.
La crête : altitude 1000,(6.04 km, 2h37), sortie non loin du Pic des 4Termes, un vent aigre me saisit sur cette pelouse rase où les houx sculptés par les vaches succèdent aux hêtres. Les vues sur la côte, familières à présent, sont brumeuses et floues. Petite halte au soleil, le temps de me restaurer et je repars en ligne de crêtes, ligne séparée de la crête frontière par la vallée de la Massane près de sa source.
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La plaine et la mer voilées de brume légère |
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Houx et hêtres |
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Descente en crête (cairnée) |
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D'où je viens |
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Plan plus large : la vallée de la Massane |
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Il ne fait pas chaud ! |
La descente est rapide, le trajet aisé, avant que de plonger dans la forêt des Couloumates qui est la Réserve Naturelle de la Massane, créée en 1973, 336 hectares. En 2021, la hêtraie est entrée au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
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Entrée en forêt versant sud |
Quand je plonge dans cette forêt, il fait chaud, et je rencontre des chênes monumentaux. Une végétation méditerranéenne, malgré les 828 m (7.56 km) surprend après les hêtres du versant nord. Le sentier assez commode descend et soudain...que c'est beau !
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Vastes habitants |
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Taille XXXL à 818 m |
La Barraque des Couloumates, (800 m, 7.96 km) cette célèbre inconnue : un refuge public et une cabane privée où deux messieurs font cuire "un rullet" de saucisse sur un feu de bois. Je sais qu'une source se trouve un peu en dessous, d'ailleurs le secteur est un vrai château d'eau.
Je discute avec ces deux hommes et je glane des renseignements d'importance...Un chemin, non balisé...la descente de la rivière...une gorge à éviter...une cascade, une baraque, et une curiosité végétale gigantesque...une clôture à remonter...J'ai le coeur battant d'angoisse: me lancer là dedans ? Ou suivre sagement le sentier...J'ai quelques 560 m pour réfléchir, mais déjà je sais...Le demi tour est toujours possible .
Je fausse compagnie au sentier et je suis la rivière sage .
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La sage Massane |
Quand j'arrive à la gorge infranchissable j'escalade et désescalade les rochers et je devine une trace légère de sentier...il n'y a plus qu'à... Je suis dans un monde au delà de la vie: des arbres, des clairières, des chaos rocheux, j'ai la sensation de voguer au ralenti; je scrute et ne vois rien.
Moment magique, hors du monde....
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Pas sage, la Massane ! |
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Ne pas se fier à sa blondeur |
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Hors du monde |
D'ailleurs même le sentier n'est plus qu'une illusion, quand un cairn se présente; je vais lui adjoindre quelques copains, je remonte la clôture bienvenue en pente raide, et je comprends que j'ai fait une erreur de compréhension. Tant pis je reviendrai. Plus tard et plus loin, je rencontrerai une garde de la réserve qui me donnera le renseignement mais me dira aussi que je suis passible d'une amende...de quoi me refroidir pour l'avenir...euh....Me voilà sur un des deux sentiers, le plus secret, qui conduit à la Place d' Armes, 673 m.
Une garnison de surveillance stationnait ici au 18 eme siècle; sur le cadastre napoléonien (1813) on devine la ruine d'un bâtiment carré. On ne voit plus rien aujourd'hui.
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Le Col de la Place d' Armes, espace avec vue sur mer sur terre |
A présent je monte à la tour; un dénivelé de 113 m y conduit, ce sera la dernière grimpette de la journée. En sous bois de chênes verts et quelques belles vues dégagées.
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Mon périple quelque part dans ce fouillis végétal |
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Tour de Madeloc |
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Vue sur la Côte Vermeille |
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Et un de ses joyaux |
Après plus de 11 km et 4 h 23 de marche, je suis au pied de la Tour de la Massane, (796 m,13 eme S) où je vais enfin prendre du repos. Ancienne tour à signaux faisant partie d'un immense réseau complexe. A présent même s'il me reste près de 5 km, c'est en terrain connu, donc reposant. Au pied de la tour une grande esplanade sert d'aire de détente car la montée jusqu'à la Tour est un parcours très sportif. Le point de vue à 360 ° y est magnifique, c'est LA balade des courageux du dimanche !
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13 eme S . Tour de Pera Bona Peinte en blanc en 1780 pour servir d'amer. |
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Restaurée de 1982 à 1992 |
Je me gorge d'une belle lumière, celle du soleil déclinant sur les reliefs, dans un léger voile de brume estompant les aspérités et remodelant le décor. Je devine dans les lointains mon trajet, sous la chevelure des arbres, je revois les temps forts, ce fut vraiment une des belles balades de ma vie.
Se dessine l'envie d'y revenir alors qu'elle n'est pas achevée. Ce sera d'un pas souple et cadencé, sur un sentier d'abord bien propre puis ensuite bien caillouté que j'avalerai sans broncher ces 5 km, assurément les plus peuplés de la journée. Au terme de près de 6 h de marche, mais j'en eusse parcouru encore davantage.
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Très propre le sentier |
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La suberaie de la Massane |
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Romain ou pas ? |
En chiffres:
Distance : 15.3 km
Dénivelé positif : env 1000 m
Temps de marche : 5 h 42
La route : 46 km AR
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Le secteur en 2 parties |
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Partie 1 (en blanc la partie connue) |
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Partie 2 |
Entre mer et ciel, toujours cette dimension qui t'invite à cheminer, verbe actif auquel on peut adjoindre, te connaissant, les autres verbes tout aussi actifs que sont.... gravir, grimper, escalader ! Et.... un verbe plus passif mais non moins essentiel : "contempler" ! Fil rouge de ton périple, l'orientation, quelle soit simple - suivre les sentiers ou le lit des ruisseaux - plus intuitive, dictée par l'instinct et la curiosité et plus interrogative suscitant l'usage de cet outil moderne et incontournable pour les aventuriers des temps modernes : le GPS et ses dérivés ! Du coup, on te suit sans crainte de se perdre ! ton écriture, tout aussi active et vivante, nous pousse aussi à la curiosité récompensée par ces sublimes clichés (j'imagine le labeur et la méticulosité pour mettre tout ça en page sur ton blog !). J'ai vraiment "kiffé" pour parodier nos cadets ; j'ai contemplé aussi avec curiosité et étonnement cette photo du houx avec ses fruits et son feuillage persistant faisant la nique aux hêtres "déplumés" en cette saison, ils se vengeront au printemps, ih ih !! Merci pour cette belle balade, Lison !
RépondreSupprimerUn très joli commentaire qui régénère le besoin d'écrire, de raconter, je raconte comme je vis, je vis comme je sens , j'essaie de conduire au mieux le lecteur dans cet enchevêtrement végétal, minéral, de sentiers ou non mais aussi de mes sensations et émotions. Merci de m'accompagner au moins virtuellement sur mes chemins de narration. Amitiés
SupprimerBjr Amedine, Merci de me Faire Partager tes reportages sur ton blog et de m'envoyer une invitation. Quand tu dis que tu te sents petite dans cet environnement un peu dantesque, tu es trop modeste! Pour moi tu es une grande dame de la Randonnée. Non seulement tu es capable d'affronter les grandes difficultés qui en rebuteraient plus d'un, mais en plus tu sais saisir l'instant sur tes photos, et on ressent presque tes sentiments du moment sur tes photos. Tu sais retourner et mettre à profit les situations les plus compliquées pour en tirer parti, et retrouver les infimes traces laissées par nos anciens qui témoignent de leur vie rude dans ces parages. l'abri en pierre sèche que tu as pris en photo , je crois le reconnaître ce ne serait pas le Cortal dels Porcs? par hazard? Près du Col de la Place d'armes.
RépondreSupprimerj'apprécie aussi tes commentaires et les traces historiques que tu sais lire sur tes pérégrinations. Continue longtemps a nous faire voyager par procuration. Un grand merci et bravo encore.
Voilà un commentaire qui me touche beaucoup, tu as saisi mes instants secrets, ceux qui transparaissent en filigrane à travers mots et images, à travers monts et vallées. On marche pour soi dans les montagnes mais aussi pour les personnes qui accompagneront en différé ma balade, mes moments de doutes, d'émotions, d'angoisse et d'enthousiasme; tu as bien saisi cela Michel et je te remercie aussi pour ces compliments qui m'invitent à avoir un peu plus confiance en moi. Cette cabane dont je n'ai su trouver le nom nulle part est vraisemblablement celle dels Porcs puisque tu précises où elle se trouve. J'ai des photos de l'intérieur et elle est adossée à un bel amas de rochers. Je vais essayer de faire encore voyager mes enthousiastes et fidèles lecteurs dont tu fais à présent partie, je le leur dois bien ! Amitiés
SupprimerJe me sentais chez moi, magnifique ce circuit, je te suivais pas à pas en te lisant. Tu sais donner une âme à la montagne et tes photos traduisent bien la beauté du site. Je me doutais que cette remontée de la Massane te plairait. Bravo pour ce beau reportage d’une montagne que j’affectionne, ça me donne envie de refaire cette rando. J’ai bien perçu ton enthousiasme à parcourir nos belles Alberes. Merci, bises. Josy.
RépondreSupprimerOui je me suis vraiment régalée, d'abord parce que c'est beau, ensuite parce que tout est nouveau, enfin parce que ça ouvre sur des chemins de rêves. Où je ne tarderai pas à aller en disperser quelques uns,, dans ces embranchements vers l'inconnu, sans doute vers rien. Et si c'est bien on ira fouiner ensemble, comme à Pierrelys. Bises
SupprimerOn a beaucoup rodé dans le secteur et fait cette même rando il y a quelques années mais nous sommes toujours partants pour te suivre et rêver avec toi dans cet endroit plein curiosités. Bises Amedine, à bientôt.
RépondreSupprimerJosy.
SupprimerToujours passionnant. En redescendant de la Massane, je m'étais déjà demandé ce qu'il y avait après la barrière au bout du chemin et je me disais que c'était interdit. En fait je voulais savoir par où montait les vaches. Visiblement cela ne vous a pas arrêté. Pas surprenant comme la rencontre avec la garde dans les bois :-).
RépondreSupprimeret pourquoi cette menace de pv , parce que la forêt est classée?
SupprimerLa prochaine fois offrez vous cette balade elle est splendide. En fait on n'a pas le droit, dans une réserve (ça m'est arrivé aussi en Ariège) de crapahuter hors sentiers balisés. Verbalisation possible parce qu'on dérange non pas la flore mais la faune. Ensuite les gardes sont tolérants si on est corrects et qu'on ne le sait pas. Cette garde a été pédagogue.
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