Ou le
Sentier des Mines ainsi nommé sur une carte qui n'est pas IGN; il semblerait qu'il y ait eu des mines de fer abandonnées fin Moyen Age. Vais-je trouver des traces ?
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Haute Carança : prairies de Borgunya (rive droite) |
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Jeu de piste, jeu de miroir |
Ainsi, convertie en potentiel "fin limier des montagnes", je quitte le camp (855 m) à 6 h du matin, aube claire, ciel pur, c'est de bon augure. La mise en jambes est immédiate : montée au village de
Thuès (du haut) d'où part le sentier qui mène au
village ruiné de Tres Valls. Un promeneur incongru et en loques croise ma route, c'est mon reflet dans un miroir cassé, dépoli et crasseux abandonné au bord du chemin depuis ....Je souris à mon reflet, ce sera la seule rencontre du jour.
Et je vais marcher en rive droite cette fois, sur les hauteurs. A l'opposé de la semaine passée.
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Lever du soleil sur le verrou de Villefranche |
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La randonneuse solitaire et le soleil levant |
Le sentier s'élève en sous bois, le ton est donné mais la couleur est rosée, incandescente, c'est lever de soleil sur le verrou de Villefranche. Des fleurs, des oiseaux, le chant de la Têt et les premiers moteurs, ainsi que Llar qui me nargue de haut, voilà le décor. J'ai pas dit le dernier mot, Llar, ma joie sera de te regarder d'en haut (ouais..t'es un repère, vieux !)
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Muletier il fut |
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En forêt : chênes |
Le sentier fut muletier, solidement construit, plaisant, 14 lacets conduisent à l'endroit où je dois le quitter. J'ai pris des repères sur mon écran à la maison, fait des schémas et noté des chiffres sur mon carnet, donc le limier s'éveille..et ne trouve pas ! Je pousse jusqu'au ravin qui chante, celui de Tresvalls, faire le plein, je furète un peu et je trouve le départ du sentier "oublié". 1120 m. C'est parti!
Un très beau sentier, bien tracé, lisible, s'élève rapidement sur cette pente orientée plein nord où gisent quelques restes de solides murets: la chênaie devait être autrefois lieu de cultures en terrasses.
28 lacets rendent cet escarpement bien maîtrisé, voire confortable,
les travailleurs du Conflent savaient maîtriser à souhait les versants et économiser leurs trajets (et leurs forces), chaque fois c'est une évidence.
Quelques girolles posées au bord du sentier attendront mon retour, je ne crois pas qu'il passe quelqu'un par ici ! Un croisement m'invite à ne pas aller à droite (croix verte) je comprendrai beaucoup trop tard qu'au retour j'aurais du y pousser ma curiosité ! Mais j'y reviendrai...
Donc j'arrive sur le secteur de
Brilles, vaste espace autrefois peuplé de bergeries dont il ne reste que des ruines. Le secteur commence par une vaste clairière de cistes en fleurs et des points de vue - enfin- sur le paysage .
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Cistes feuille de laurier et églantier |
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Brilles : un des cortals |
Le sentier musarde et ondule puis entre sans transition dans une épaisse sapinière où gisent deux cortals en ruines; mais où est donc l'espace aéré du hameau ? Rien; il brille par son absence...Je visite amplement les ruines, (1440 m) leur architecture, on devine une voûte de lauzes effondrée, magnifique !! Mes souvenirs de vue aérienne sont autres, on verra au retour. Je prends des forces dans cette oppressante futaie sombre, tout ce que je n'aime pas mais apprivoise. Arrivent à moi les moteurs puissants de motos 600 m en contrebas, la clameur de la Têt et les chants d'oiseaux. Quand on n'a pas d'ouverture sur des paysages, l'ouïe prend le relais ! J'ai parcouru 4.4 km et 600 m de dénivelé il faut cesser d'être à jeun !
Le sentier est à présent quasi rectiligne (sud-est) mais escarpé, il va me conduire toujours en forêt dans un décor dont je ne verrai rien que des arbres immenses, d'autres jetés à terre comme un géant mikado, témoins de vieilles et violentes tempêtes, les coupes de tronçonneuse jalonnent le parcours, quelques arbres sont récemment tombés, je les enjambe et en guise de mines je ne vois rien d'autre que de vastes places charbonnières.
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Un jeu de mikado géant |
Nulle vie sinon les oiseaux et je me dis "Faut être fêlé pour venir par ici. Mais le pire ? C'est de s'y régaler !!". Alors que je n'aime pas marcher en forêt...Un comble, et celle qu'a renvoyé le miroir et avec qui je marche, moi, est parfois encore une parfaite inconnue. On peut se révéler à soi même des surprises, magnifique me dis-je de s'étonner soi même encore à mon âge...Je soliloque, siffle avec les oiseaux, leur réponds, parle aux arbres, interroge le décor et ne m'ennuie pas.
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La porte |
Me voilà au virage sec qui fausse compagnie au chemin, je dois piquer droit vers les cimes . 1676 m, je trouve deux ruines en pierres et un câble effiloché sortant du sol. Il ne me dira rien.
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A quoi tu servais toi ? |
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Une des deux ruines |
A présent le sentier (sud-ouest) vise directement la cime ; balisé de points colorés sur les hêtres, il est fort plaisant et après 113 m de dénivelé je parviens à toucher le bleu du ciel, c'est pas trop tôt ! J'ai parcouru 6.6 km depuis le départ, j'ai une forme éblouissante, à condition de garder mon rythme, j'ai le temps, du moins je le prends.
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Dans la hêtraie (aux charbonnières, encore) Bien balisé |
1789 m est une révolution dans le paysage : plein ouest ce sont les Hauts Cantons, la Cerdagne, la vallée de la Têt, l'ouverture sur la saignée de la Carança et des aiguilles rocheuses vers lesquelles je me précipite, je me juche presque au sommet, la haute vallée de la Carança s'inscrit dans le décor avec ses pics frontaliers, c'est superbe ! Enfin de la vue !
Regardez !
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Relief typique de la Carança, en aiguilles Le petit arbre dans la fenêtre et moi presque au sommet Sans escalade, en passant par la droite |
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Le Carlit |
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Llar : je t'ai dépassé ! 1200 m, moi 1789 ! |
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Les Péric, nos pyramides |
Je vais appeler la suite le "Petit Troumouse" qui me rappelle en modèle réduit le Pas de Gerbats, en moins périlleux, mais la couleur, la configuration, éveillent des souvenirs. Heureux.
La suite se termine à un col que je nomme de l'Arbre Mort, 1817 m et le sentier bascule plein sud, parallèle à la Carança mais en hauteur, 600 m en contrebas coule le torrent glacé et tonitruant. Alors si j'ai été privée de paysage pendant 6 km, ce sera rattrapage : mais que c'est beau!
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Le petit Troumouse |
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Le seul curieux du groupe ! |
A ma droite se déroule la rive gauche de la Carança "du sol au plafond" où je vais repérer mes dernières randos, le site de Dona Pa, Campilles, le Cami Carboner, les hauts de Campilles, Le Gallinas, et deux cascades extraordinaires, invisibles de partout ailleurs, hormis celle où je me suis baignée récemment.
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Quel monument ! |
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"Ma " cascade" baignade |
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Pic de Gallinas 2624 m: bientôt |
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La vallée de Carança, vers l'Espagne, au fond |
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Au centre, ma rando de dimanche dernier : Campilles, ses prairies, son "Planell" là haut, que je n'ai pas su atteindre |
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Relief d'ici |
Pourtant je dois rester concentrée sur le sentier qui mérite son surnom d'oublié.
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Voilà le sentier !! Faut savoir lire...et compter |
Légèrement visible, un peu cairné, je peaufine à pas lents le balisage, ajoutant cairns et repères pendus aux arbres, je cherche souvent, je progresse parfois en regardant des coupes de branchettes et arbustes faites au sécateur (un excellent repère) quand soudain, j'ai perdu le sentier, si peu marqué que je lui fausse compagnie sans m'en apercevoir. Si sauvage qu'il est envahi d'isards. Si escarpé qu'il circule entre des barres rocheuses. Si désert que c'en est merveilleux. Sauf que je le perds et me perds à sa recherche; je vais ainsi parcourir un relief de barres rocheuse à éviter, de pierriers gris et genêts verts où je m'enfouis jusqu'en haut des cuisses (nues) espérant qu'aucune vipère n'y prendra le frais.
Et je vais grimper, grimper, espérant arriver à mon but en faisant le tour ainsi de cette sorte
d'amphithéâtre.
En images
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Dans quoi je marche : genêts purgatifs |
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Et dans quoi je marche : éboulis |
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Et d'où je viens , tout là bas |
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Il veille sur moi, ce molosse |
Toutefois certains accidents de terrain sont bien masqués et au final, voyant que j'épuise mes forces, je stoppe à 1913 m, (après 1058 m de D+), résolue à redescendre après un petit repas sans faim. Sur la carte le sentier passe par une source, à 1755 m d'altitude donc je suis 160 m trop haut. La sagesse veut que je ne poursuive pas ma quête et que je revienne sur mes pas. Je retrouve mes traces, j'ai une corde si nécessaire pour m'aider et sans encombre je retrouve le sentier et un énorme cairn moqueur. La suite sera un jeu d'enfant et je garderai de cette expédition musclée de 900 m des cuisses griffées et des muscles raidis.
La source dels Corralets est glacée, domestiquée, et coule dans un grand bassin, c'est peut être ça la vraie mine du jour !
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La fatigue ! |
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Le chemin, la source et les rhododendrons Je ressens encore les bienfaits de cette eau lavant ma fatigue |
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Le bouleau : à présent je sais comment boire de l'eau de bouleau Un bouleau peut donner 200 litres/jour |
Une aubaine pour moi qui bois tout mon soul, emplis mes gourdes et me baigne presque, lavant ma fatigue. Un cèpe me salue et je débouche sur la belle prairie en pente que je briguais la semaine passée, celle de
Borgunyà, 1758 m d'altitude, un alpage oublié, un orri en ruines et une pente vers le haut, vers
Prats de Dalt (2088 m) où je n'irai pas. La vue est magnifique, pas un humain, pas un animal, pas un bruit de civilisation, le début du monde dans ce lieu si sauvage et en même temps si doux, au sortir de ces rocs acérés.
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Prairies de Borgunya, jusqu'à 2000 m 'altitude; ici, 1758 m, donc étendues |
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Telles que je les voyais depuis Campilles, la semaine dernière (tache verte) |
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Le Pic de Gallinas, juste en face |
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Le hors sentier d'où je viens : beau décor, relief difficile |
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Massifs cerdans et capcinois (Carlit au centre) |
Je laisserais bien couler le temps ...
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Repos |
Le sentier continue et s'il ne se perd pas, sil ne faut pas passer le temps à le réhabiliter et le chercher, j'en ai encore pour des heures. On m'a affirmé "il se perd". Soyons sage une nouvelle fois, ce parcours, avec retour par les gorges, pour un marcheur moyen comme moi, ne peut se faire que sur 2 jours.
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Haute vallée de la Carança, vers l'amont, le chemin continue vers "là bas", je n'irai pas |
Alors je refais le chemin à l'envers, peaufinant mon balisage et...je perds le sentier...évidemment au même endroit puisqu'il n'est plus marqué lisiblement. ça alors !! Je prends mon calme à deux mains, je prends des repères à vue et le retrouve rapidement, cette fois, les marques sont en place et le retour sera un jeu d'enfant. Ce sentier est assez accidenté, il monte, descend, se faufile entre des barres rocheuses, disparaît comme un serpent, et le dénivelé s'accumule. Des isards m'observent de loin en soufflant puissamment.
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C'est dans ce relief accidenté que serpente le sentier, entre rocs, arbres et herbes : un jeu de pistes |
Je savoure, débarrassée du guidage, les paysages qui ont pris une autre lumière, un autre relief, la forêt même qui danse sous les taches de soleil et dont les feuillages de hêtres et bouleaux s'agitent au vent léger. Je vais explorer un tronçon de sentier laissé de côté, le sentier dels meners je pense, encore, au vu de son architecture, mais il s'avère vite encombré de troncs, je ne vais pas m'y user. Un autre jour.
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Retour |
Le relief me fascine, des pentes comme en Ariège mais sans herbe, sans fleurs ni eau : il faut vraiment prévoir la boisson dans ces montagnes, c'est vital ! Ce sera le conseil du jour.
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Sansa, 17 km vol d'oiseau |
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Llar |
Je pense à ces hommes de jadis, à leur labeur, à cette vie phénoménale dans ces pentes abruptes; les charbonniers voisinant avec les bergers et agriculteurs, le petites baraques en pierre, sombres, leur contenu, les outils, le charbon qui fumait nuit et jour dans une senteur âcre, les cris, les animaux , mulets et autres, la fatigue, la joie de redescendre...enfin, il me semble être spectateur d'une histoire en filigrane. Ma randonnée n'en est que plus riche et plus belle. La montagne n'est pas muette.
Me revoici à Brilles : mais comment trouver sa clairière et sa vaste ruine ? Partir à travers bois ? Et si je me perds ? Certes j'ai la boussole, mais ...
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Ecorce ayant modifié son ergonomie pour s'enrouler autour d'une branchette |
Finalement , zappant encore une fois le sentier barré d'une croix verte, je comprendrai plus tard qu'il m'y aurait menée. Et bien je reviendrai, et bientôt même, pas du tout "fin limier" ici! Le sentier des 28 lacets m'invite à récolter mes girolles sagement assises au bord du chemin. Mais comme j'ai une pêche d'enfer et que j'avalerais encore des km et du dénivelé je pars en visite; ce sera
TresValls, qui fut petit village fortifié, style "cellera", j'observe avec attention l'ancrage des murs dans la roche, l'église St Jean extraordinaire (qui sert de refuge parfois), une grange en ruines très surprenante, avec son pilier central qui soutenait le toit, et puis, à la rivière, les aménagements construits par l'homme pour domestiquer l'eau et le sol, ce serait trop long à conter ici. Mais le village était doté d'un aqueduc !
Tres Valls fut ruiné au 18 eme. Je plonge dans le ravin, je grimpe, je furète, j'admire la perfection des murs qui, ironie du sort, près d'une grand route (la 116) célèbre pour ses effondrements à répétition, font preuve d'une solidité bravant les siècles.
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Eglise St Jean, anciennement St André |
Je regagne Thuès, au terme d'une somptueuse journée, encore, même si le miroir m'a renvoyé une image ternie, l'éclairage nuisant à cette image...mais qu'importe, une "auto photo" me fera bien rire car ce n'était pas calculé, juste le jeu du hasard ! J'ai "la lumière à tous les étages", pour sûr aujourd'hui j'ai été "fin limier des montagnes"...Moquons nous de nous même...avant que d'autres ne le fassent !
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Rigolo ! Et fortuit |
En Chiffres
Distance : 17.7 km
Dénivelé positif cumulé: 1300 m
Temps d'absence : 11 h 30
La route : 140 km AR
La Carte
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En bleu mon trajet sentier A/R En rouge mes "divagations" hors sentier |