Le versant est du Massif du Canigou, soit celui, véritable balcon, que l'on voit de tout point de la plaine, mérite au moins une fois dans une vie, d'être parcouru. Même si on ne se rend qu'au
pic de Gallinas, 2461 m. Le tout au départ de
Batère. Venus d'ailleurs sans doute aussi, mais je ne parle que de ce que je connais. Autant de la plaine du Roussillon on a une vue merveilleuse sur le massif, autant la réciproque est vraie, cependant la plupart des randonneurs abordent le massif par la face ouest soit
Mariailles, ce qui est magnifique mais n'offre aucun point de vue.
Etant allée
cet hiver au Gallinas, (clic)je m'étais promis de revenir à l'été en ce lieu et continuer vers
le Roc Nègre et, pourquoi pas, y parvenir.
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Mon village et le Massif du Canigou La destination du jour, Pic de Roc Nègre |
J'invite deux amis avec qui je n'ai jamais randonné mais je sais qu'ils sont "costauds", endurants et passionnés : alors "en avant toute!".
C'est une rando qui ne "va pas faire dans la dentelle", bien qu'elle nous conduise sur des crêtes festonnées.
Ainsi
à 6 h 30 en ce matin clair où l'on devine le soleil déjà levé "en bas", on démarre pour une journée bien chargée.
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Tour de Batère au soleil levant |
Nous sommes allégés au maximum, mais bien pourvus en boisson et en carburant. L'eau est le problème majeur,(avec le vent), sur cette façade est.
Pour Chris et Alain c'est baptême et le soleil levant sur la pelouse bien grimpante est presque baptême du feu. Que c'est beau, déjà et tout de suite!
Ils découvrent en même temps
le vaste patrimoine minier dont est emplie la montagne: le minerai de fer du Canigou fut longtemps le summum de la qualité.
Je fais ce trajet pour la 3 eme fois donc pour moi pas de surprise, je sais tous les moments du trajet jusqu'au Gallinas car j'ai une mémoire visuelle importante.
Nous marchons bien, c'est à dire en mode "tortue" pour moi malgré tous les chevaux dehors et en mode ralenti pour Alain qui réfrène ses ardeurs de lièvre ou de cabrit. A ce propos nous verrons deux isards et deux lagopèdes (perdrix des neiges) vêtus de gris, le blanc c'est pour l'hiver.
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A fond la forme ! |
Dans notre dos s'étale la plaine, ses villages, ses montagnes ridiculement basses (on est presque au double) et une mer couleur cuivre sur laquelle je m'obstine à chercher des bateaux!
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La mer scintille au loin |
Je m'emploie à gérer mon carburant:la rando est annoncée pour 1600 m par Ludo, le spécialiste du "Canigou en tous ses états", dur dur pour moi donc qui n'ai jamais dépassé les 1602 m.
Mais on monte : le plus dur est fait, le couloir de roche et d'herbe à 35 °, je l'adore, j'y retrouve toute mon énergie, c'est parti ! Je présente cela comme "le plus dur est fait"...ah...ignorante que j'étais.
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Une idée de la pente (Ph Alain) |
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Une autre idée de la pente |
Le trajet jusqu'au
Gallinás où nous arrivons à 10 h 42 est une longue montée pierreuse, régulière et sympathique: dès qu'on aborde la vraie crête, quel point de vue sur la vallée du Riuferrer et ses abîmes, 900 m en dessous, veillés par
le Tresvents (2731 m) et
la Serra del Roc Nègre, paysage que je découvris en hiver, splendide, l'été ne lui ôte rien. Sévère mais sublime. Désormais où que nous allions, Roc Nègre ou pas, nous aurons à droite la mer, à gauche cette vallée et son cirque parcouru par le GRP Tour du Canigou que nous apercevons.
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La crête entre Pic de Cincreus et Pic de Gallinás (à droite) 2461 m
Les buissons sont des pins rabougris, maltraités par le vent |
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L'éperon du Tresvents, haut droite et la vallée naissante du Riuferrer |
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Je retrouve les belles dalles de granit |
Pic du Gallinás, 2461 m,un peu de carburant, une halte bien méritée car cela grimpe fort au final et d'un commun accord, on continue !!
Mais d'abord une facétie au tout petit orri : version ourse des cavernes et version chasseur (d'images)
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Sortie de l'orri en mode Sioux : on ne peut s'y tenir que recroquevillé (Ph Alain) |
Cap vers les 2714 m...qui commencent par une belle descente dans un paysage digne de l' Atlas marocain: un désert blond, nu, aride, empli de lumière, balayé (heureusement) par un vent léger. On a un temps superbe, un décor superbe et on est heureux, sur ce Pla de las Egues, 2371 m. Je découvre des partenaires de rando merveilleux, c'est un plus inestimable !
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Atlas Marocain en plus pâle |
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L'autre versant du Gallinás...il faudra remonter les 90 m ? |
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Comme sur les steppes de l' Asie Centrale |
A présent commence l'inconnu mais il se devine bien, ce
Roc Nègre, un peu caché derrière ces crêtes qui montent en ondulant comme un serpent de pierre vers le ciel.
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On va marcher sur le fil : on adore ! |
Je n'ose pas me lancer sur l'arête, Alain n'ose pas en manifester l'envie et Chris dit "Alors ? l'arête ne vous tente pas ?".
Aussitôt deux cabrits suivis d'une troisième s'élancent et empoignent la roche pour un aérien voyage qui va nous enchanter. D'ailleurs y a t'il un sentier au dessous, on ne le voit même pas ? Et on s'en fiche !
On marche sur une arête au plus près de son fil c'est aérien côté droit, puisque nous aurons entre 500 et 1000 m de dénivelé, et toujours ce GRP qui a sauté la crête avant de plonger dans cette vallée de la Lentilla qui conduit à Valmanya. Le Riuferrer rejoint le Tech à Arles et la Lentilla la Têt à Vinça , ce qui fait que nous avons une position géographique d'exception, perchés sur l'arête délimitant les vallées des 2 fleuves majeurs du 66. Ah oui, quand même !
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Plein ciel sur fond de mer Mes compagnons de rando |
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Notre chemin solidement hérissé |
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Vallée de la Lentilla |
Les lieux dits en dessous de nous, à droite comme à gauche, mériteraient à eux seuls un article, un vrai livre de lecture en images que l'on feuilletterait. Mais on ne peut tout faire et surtout pas lire et s'envoler dans le vide très brutal à droite. Qu'est ce que c'est beau et comme on se régale.
Une arête festonnée qui nous fait avaler des montées et descentes, empiler les dénivelés comme les pierres d'un cairn et nous régaler comme des enfants (euh ...pas sûre ma comparaison...).
Les paysages sont sublimes dans leur nudité et leur couleur
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Sympa l'arête (en fond le Gallinás) |
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Sur fond de plaine et de Méditerranée |
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Vallée de La Lentilla (et de Valmanya) |
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Ouverture sur les lointains Pyrénéens |
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Arête du Quazémi et Pic Canigou en dernier plan Porteille de Velmanya en 1er plan (au zoom) |
Paysage minéral, plus blond que ocre, avec des roches très sombres et une strie verticale qui le barre brutalement de son trait blanc : c'est une veine de quartz laiteux, nous allons en trouver des blocs sur notre route, la pierre qui semble devoir amadouer la roche austère de ce massif de fer. Car le Canigou est un vaste massif d'un fer très riche . Mais c'est une autre histoire passionnante...
L'arête est stable, confortable et pas difficile, on grimpe bien et on descend pareillement puisqu'elle ondule: 2400, 2500, 2600, sur 2 km nous allons jongler jusqu'à la côte 2700, où nous serons à une encablure du sommet. Parfois une foulée dégage un parfum irrésistible, comme si l'on eut foulé de serpolet. Le seul parfum du jour qu'offre la montagne.
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Les flancs du Tresvents |
Ah ce sommet, il pourrait se nommer Désiré, de ce côté car on ne le voit jamais. Enfin un tout petit capuchon plus sombre se dessine, au bout du bout de ce serpent de pierres, et le "coup de mou" s'empare de moi, efficace et destructeur! Pourtant, voir Alain perché sur l'arête juste un peu plus haut et moi ramer dans la caillasse juste en dessous me donne un coup de fouet aussi brutal qu'efficace, presque dans la dernière énergie du désespoir j'y parviens et je nomme le petit sommet où j'échoue "Le Pic du Courage". Mot que je n'emploie jamais en parlant de montagne et bien spontanément il s'est imposé...donc il m'en a fallu!! Chris me suit, efficace, discrète et volontaire face à ces deux cabrits de force différente et de passion commune; avec Chris, nous marchons de façon égale, c'est réconfortant.
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Au "Pic du Courage" |
Deux hollandais peu équipés semblent en manque d'eau (et oui ici il ne suffit pas de creuser 20 cm...lol) mais ne demandent rien et entament une précaire et hésitante descente vers le cirque du Riuferrer, on ne les reverra plus.Dans notre dos, quelques nuées cotonneuses commencent à m'inquiéter, qu'aurais-je fait seule ?
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D'où l'on vient, nimbé de brume |
Il y a de très rares marcheurs ici, un seul va vers le pic, un autre en descend, mais l'union faisant la force, je remballe mes angoisses de la brume, mesure un cap à la boussole ..et puis il y a l'arête! Mais il y a aussi un sentier, à présent on le sait.
Le pIc du Canigou se profile comme un petit chapeau posé sur la crête du Barbet, un zoom me permettra d'en être sûre, il y a du monde posé dessus.
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Pic du Canigou comme posé sur l'arête du Barbet |
Le roc Nègre est à deux pas, il est précédé d'une arête plus marquée, plus digne de ce nom, Alain file comme un lapin ( euh...erreur, un lièvre) avec notre bénédiction et déjà il n'est qu'un petit point coloré près du cairn sommital, où nous atterrissons, enfin non, il n'y a pas de terre, juste un empilement de rochers, en un magnifique éperon digne du magnifique panorama qu'il embrasse! Il est 13 h 30, le restau ouvre sa porte et on en oublierait de manger.
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Enfin le Roc Nègre ! |
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Dernier coup de collier et une belle arête se profile |
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Presque sur l'arête |
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Au sommet : 2714 m |
Déjà je suis en train de désescalader à la rencontre d'une future rando, revenir ici par l'arête vivement découpée et abrupte venue de la Portella de Leca. Autre accès, autre trajet, par Mariailles cette fois. Mes pieds et mains fourmillent d'envie. Mais c'est pas possible d'être ainsi faite !
Autour de nous, des pics familiers ou non et le Canigou frangé de visiteurs, véritable écume des cimes juchées sur cet amer. On a parcouru 2.5 km sur ces cimes (3.2 depuis le Gallinas), en marchant presque plein ouest. On va musarder demi heure sur notre perchoir.
En images:
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Alain jongle avec les cailloux ! |
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Table au restau |
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Une idée d'un prochain parcours |
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La colombe du Roc Nègre |
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Sur le sentier du retour |
14 h sonnent le retour car le chemin va être
très long, d''autant que cette brume qui rôde s'épaissit sur notre route. Alain a la trace sur son écran, j'ai la boussole et la carte, et l'arête n'a pas bougé d'un pouce. On choisit le sentier (cairné a dit un marcheur). Le cairnage est plus qu'aléatoire mais le sentier se devine bien et la brume reste sur son quant à elle, discrète mais assez présente pour embellir le paysage. Sentier confortable, descente douce et régulière, nous devons économiser nos jambes, Batère est très loin.
Nous nous plaisons à faire quelques belles photos et avançons à une bonne cadence et en silence .
la montagne n'a pas de parfum.
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Jeux de lumière |
Des pins minuscules et rabougris, de véritables bonzaïs, expriment des décennies de souffrances hivernales. Car l'hiver ici est d'une effroyable rudesse avec la tramontane. Rien ne l'arête sur ces crêtes, elle soulève un blizzard mortel (le torb) et les arbres en portent les stigmates : entièrement nus sur leur façade exposée, ils sont en plus complètement brûlés, un épisode cruel a du les malmener.
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Notre lieu de balade sous un autre jour 28 janvier 2019, jour de forte tramontane, quelle inhospitalité !! |
Les roches aussi peuvent exprimer cette violence, lire ce paysage ne peut que conduire à la prudence. Ainsi dès que le soleil se cache, l'air devient glacé. Notre bon train nous réchauffe!
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Lecture de roche : Au milieu de ce bloc de granit, un pavé de quartz n'est pas posé Inclus dans la roche il a été érodé moins vite car plus dur et côté vent dominant il est bien plus émergent que sur l'autre face |
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Pin rabougri et brûlé face nord est |
Aïe, voilà un point douloureux ! Remonter les 90 m du Pic de Gallinas. En causant, ça passe tout seul. On ne fait que passer, désormais, on marche ! La plaine à notre gauche cette fois, et l'arc arrondi de la mer, laissent à peine croire que dans peu de temps nous y serons. Le parking n'est qu'à 45 km de chez moi, c'est en cela que le massif du Canigou est exceptionnel aussi. Cette barrière dressée presque "pieds dans l'eau" permet d'aborder aux hautes altitudes en peu de km. Mais...avec de bonnes jambes!
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Au Pla de las Egues, les bleus du Vallespir (versant ouest) |
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Et les bleus Corbières (versant nord) |
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On ne peut se perdre !! |
D'ailleurs les km défilent à un rythme de métronome, nous sommes attentifs à la chute due à la fatigue et cette attention me permet de faire une trouvaille (une pièce de monnaie historique mais sans valeur) et les restes d'une forge antique, la troisième que je découvre, et de cette découverte je suis très heureuse car elle est dans un endroit où on ne pourrait s'y attendre, dans cette pente à 35 ° couverte de rocs et si ardue ! A 2000 m d'altitude.
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La boucle est bouclée,presque arrivés.. |
Tous les trois nous gardons le silence ou presque, concentrés sur jambes et genoux, et à un rythme rapide mais régulier nous arrivons enfin au goudron signe de civilisation, à la bonne boisson fraîche de l'original refuge de Batère édifié dans une partie des locaux miniers; l'arrivée au parking n'est plus qu'une formalité .
Alors que retenir de cette exceptionnelle journée?
Des chiffres, certes ci-dessous exprimés.
Mais les chiffres ne disent pas tout, malgré leur côté implacable et pas discutable.
Non, il me reste une belle journée, dans l'amitié et la convivialité, une harmonie, oui c'est le mot, avec deux personnes inconnues au départ et avec qui je me suis sentie en phase à tous points de vue, avec qui j'ai envie de retenter une expérience, originale...chut ! Ils ne le savent pas !
Merci à vous deux de m'avoir acceptée et suivie dans mes péripéties...
Merci à vous deux d'être les partenaires dont on peut rêver !
En chiffres
Dénivelé : 1563 m
Distance : 20.1 km
Temps de marche: entre 9 et 10 h
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Trajet GPS |
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Sur la carte |
Coucou Amédine !! Une journée très riche tu peux le dire, tu es une personne exceptionnelle, d'un dynamisme incroyable, avec beaucoup d'humour, quel bonheur d'avoir partagé cette randonnée avec toi, je me suis accrochée comme j'ai pu mais je m'y étais préparée. Tu as envie de retenter l’expérience et nous donc !! Bises
RépondreSupprimerToutes les conditions pour une autre expérience sont réunies alors ...tant mieux; ce sera automne sinon on meurt de chaud ! Tu t'es accrochée ? allons donc tu as une pêche phénoménale, tu marches bien tu es endurante et ton lièvre te fait plus souffrir que moi...enfin j'espère ! Bisous à vous deux
SupprimerUne très belle randonnée, qui reste exceptionnelle par ta présence, une femme absolument pas avare de commentaires,d'explications,et nous voyons bien ta joie de vivre là haut sur pics et crêtes, pour moi très belle rencontre que la notre . Merci pour cette journée .
RépondreSupprimerJ'espère n'avoir pas trop cassé vos bonnes oreilles, lol, mais c'est vrai que tu définis bien ce qui m'anime. Joie de vivre avant tout. Je vais retourner là bas, mais juste un bout de chemin à la rencontre des vestiges de cette forge à bras et retrouver le gros morceau de pierre, presque du fer à l'état pur, qui voulait dire qu'il y avait extraction et fonte dans cette grande pente. Voir si je trouve des indices, faire quelques photos car je voudrais faire un blog là dessus. En tout cas la présence de deux personnes d'exception là haut avec moi a été tout du bonheur !!
SupprimerVoilà un récit qui donne envie de chausser "las botas de montaña" et de venir vous rejoindre.
RépondreSupprimerAussi surprenant soit-il, je n'ai jamais parcouru cette crête dans ce sens, peut-être la peur de la pujada du Pel de Ca.
Cette sortie est une valeur sûre pour la beauté et la tranquillité. Quand on voit le monde au Canigou, pauvre Canigou, il finira pas s'user.
Vivement vos prochaines aventures.
Ne me dis pas que toi le spécialiste du "Canigou dans tous ses états" tu n'as pas fait ce parcours !! La montée au Pel de Ca que tu m'avais présentée comme très dure cet hiver est bien balancée, tu as fait autrement plus dur, ne fut ce que la Bésiberi sud si je dois n'en citer qu'un. Après il y a les jours avec et les jours sans. Cette balade au Roc Nègre, énergivore et longue, elle est sublime , je te la dois car tu m'as invitée...pas à la faire mais à me garder de sa longueur. Alors les défis...moi aussi...lol...je dis rien de plus...
SupprimerIl faudra bien que quelqu'un installe une tireuse à bière au sommet du Galinasse, ça manque un peu ..hihihihi
RépondreSupprimery a déjà le bar à porte triangulaire mais un Ludo n'y rentre pas; au fait Gallinás ou Gallinasse...selon les cartes, mais je crois qu'il y en a 2 dans le massif avec des orthographes différentes. ma carte disait Gallinás
SupprimerComme toujours , magnifiques photos et balade, et on ne s'en lasse pas ! Je suis vraiment admirative des kilomètres et du dénivelé avalés , allez j'attends avec impatience la prochaine ! Nos vacances à Rodome sont au mois de septembre , peut-être viendras-tu roder dans le coin ? Bisous Amedine
RépondreSupprimerça a mis le nom de mon ancienne entreprise mais c'est Martine !
SupprimerJe viendrai avec plaisir en septembre te faire un petit coucou, avec mon camion et un ou autre chat. merci de ta visite sur mes rocailles !! Bises
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