La vigne, comme tout végétal, est sujette à des maladies: champignons ou insectes.
Le soufrage a pour but la prévention d'une maladie due à un champignon: l'oïdium.
Il faut l'empêcher de s'installer ou de proliférer.
Pour comprendre, voici deux photos.
Un rameau (pampre) sain Un pampre contaminé
Le premier remède, lorsque les rameaux sont encore courts consiste à soufrer la vigne, c'est à dire lui administrer du soufre en poudre; on recommencera l'opération à la machine avant la fin juin.
Entre temps, des sulfatages avec des produits chimiques (si on n'est pas en agriculture biologique) seront indispensables; leur fréquence dépend de la météo, il en ira de même pour l'autre maladie importante, le mildiou, un champignon lui aussi.
Si on ne traitait pas? Le champignon, après le feuillage, s'attaquerait au fruit et rendrait la récolte impropre et le vin de très mauvaise qualité; il faut donc être attentif, observer ses parcelles de vigne et suivre aussi l'avis des techniciens.
L'opération de soufrage répond à des critères bien précis: ne pas "louper" le moment, travailler sans le moindre vent, car le soufre est si fin qu'il s'enfuit au moindre souffle d'air; alors on fait ce travail à la pointe du jour ou le soir, à la nuit.
De bon matin, donc, on arrive à la vigne à traiter (tous les cépages ne se traitent pas manuellement car leur sensibilité diffère) et c'est un grand bonheur, même si c'est fatigant: il y a de superbes levers de soleil sur la mer et le coucou s'éveille en chantant.
Le matériel est simple:
un sac de soufre
et une soufrette, sorte de "casserole" percée
Et maintenant au travail!
Voici le résultat.
Avant Après
Nous aussi, à la fin, on ressemble à ça !
Pendant que je fais cette randonnée matinale, autour de moi, la campagne est un enchantement: le coucou m'accompagne, aidé par d'autres oiseaux.
Et puis le soleil illumine la vigne, à petits pas, par petites touches d'artiste.
Enfin, lorsqu'il a pris un peu d'altitude, il allume le vert tout neuf des jeunes pampres, mais c'est l'heure où se lève le vent léger.
Alors, il faut rentrer, même si on n'a pas fini .
Ce même jour, j'irai travailler la nuit, après 21 heures; le vent est tombé. La nuit s'installe peu à peu, dans les derniers chants d'oiseaux; les grillons, enfouis dans de petits trous accompagnent mes pas de leur chant assourdissant et strident; puis à 21 h 30, c'est le grand silence de la nuit qui s'installe; pendant une heure encore je marcherai, sous la pleine lune argentée qui habille la campagne autrement, je sentirai arriver les premières fraîcheurs (car c'est un vrai soir d'été que ce 24 avril) et enfin les premiers parfums de la nuit: parfum de la terre et des végétaux.
Instant magique qui transforme un travail en bonheur.
Il en faut si peu, parfois, pour être heureux...
Bonsoir Lisons !
RépondreSupprimerje suis raide dingue de tes photos !!!Je les trouve superbes .
Bonne soirée Mamé
Je n'ai jamais vu le faire mais maman oui car petite elle vendanger pour gagner des sous
RépondreSupprimeret elle aimait bien le faire elles sont trop belles tes photos bisou
Merci, Flo !
RépondreSupprimerLISON bonsoir et bien tes photos sont magnfiques et j'aime beaucoup la vigne mais quel travail aussi et tu ne risques pas de rester dans ton lit
RépondreSupprimerTU dois avoir de quoi faire.
Je pensais être venue sur cet article LISON je suis désolée d'arriver si tard
Cette vigne et ce brin de soleil un pur bonheur
OUI tes photos sont fantastiques
tu as raison de les montrer
et je vais dire que le travail dans les vignes est un travail très prenant aussi
Passe une belle soirée LISON bisou je ferme l'ordi
Bonne soirée Lisons !
RépondreSupprimerBises A+ Mamé
Bonsoir ! je découvre chapitre après chapitre et me régale en ce jour maussade En lisant ce passage sur le souffre, ça m'a fait penser à toute une vigne, elle n'avait pas été ramassée, abandon ou maladie ??? mardi dernier nous étions sur la route pour se rendre à la chapelle de la pave au hameau de lavail. bises Christelle
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