L'utile se joue ici, près de Méranges, sur les pentes de la montagne, à 1600 m d'altitude.
J'ai fait 130 km de route de montagne et je prends mon repas au grand soleil de 14 h : il fait 40° au soleil à plus de 1600 m!
Je suis venue récolter des cynorrhodons des montagnes, bien ronds et charnus, dont ma mère fera une belle gelée, mon carburant riche en vitamine C pour mes randos vers les pics, les lacs et la neige.
Ils sont moins abondants que l'an passé et mon seau se remplit au prix de grande douleur : les épines de ces rosiers sauvages sont féroces.
Flamboiement d'automne |
Le soir venu, je grimpe plus haut, au terme d'une route qui se mue en 6 km de piste et j'arrive au milieu de nulle part : un parking de montagne, devant un refuge, près d'un lac, au milieu des forêts, un bout du monde charmant à souhait nommé Malniu.(Le mauvais nid).
J'en fais mon nid pour la nuit, sauf que le refuge ferme, le parking se vide et que je reste absolument seule avec Lison, à 10 km de la première habitation. Cependant, pas d'hésitation: je reste.
Un peu impressionnée quand même.
La nuit s'installe en rougeoyant et c'est le grand silence d'une nuit d'encre, sans lune, sans vent. sans bruit.Une sérénité incroyable. Pas l'ombre d'un humain, d'un animal, d'une crainte; je suis merveilleusement bien.
Etrangement, dans la nuit, deux grosses bourrasques de vent, éphémères et virevoltantes troubleront la sérénité, venues on ne sait d'où et mystérieusement disparues. Sous un ciel piqueté de millions d'étoiles.
Un petit matin serein et frais ouvre les yeux sur ce paysage .Que je découvre dès le départ de ma randonnée, laissant une Lison endormie sous son plaid polaire.
Le petit étang, et le camion altitude 2128 m |
Mon but du jour est le Pic Pedros. (Le pic rocheux)
Il a une particularité non négligeable, ce pic là. Il est situé en frontière franco espagnole et a double nationalité. Double identité et double altitude, selon sa nationalité : 2905 m ou 2915 m.
Soyons modestes, restons sur 2905 m.
A cette altitude de 2200m, la végétation est rare, la forêt a cédé le pas à la roche et aux genévriers.
Je marche bien tranquille, d'un bon pas sur un beau GR 11 bien tracé auquel je fausse vite compagnie pour un parcours plus direct, juste cairné qui suit un torrent.
Cela grimpe raisonnablement et je dois mes jambes lourdes à la cruelle gymnastique des quatre cueillettes de champignons en rampant. L'humain décidément n'est pas fait pour marcher à quatre pattes ni ramper !
A propos d'humain, aucun ne se profile à l'horizon, j'ignore que je n'en rencontrerai aucun .
Dans la plaine de Cerdagne espagnole (1100 m d'altitude), les brumes matinales flottent dans l'air, s'étalent, comme pour prendre un bain de soleil.
Je suis à 2500 m environ, c'est le silence dans sa perfection, juste troublé par le torrent dont l'eau fraîche est très désaltérante. Car il fait déjà chaud. Il est 9 h 20, je marche depuis 45 minutes.
Le Col de las Molleres 2475 m est atteint et les montagnes apparaissent enfin, grandioses.
Un ruisseau dévale , que je remonte sur 200m et en me retournant je le vois se partager en plusieurs ruisselets qui se dirigent les uns vers le nord, les autres vers le sud, selon la ligne du partage des eaux et peut être aussi selon leur choix personnel? Une belle leçon de géographie court sous mes yeux.
L'an passé, à pareille époque, j'arpentais avec Camille ce grand cirque , là bas tout au fond, celui des étangs d' Engorgs.(clic)
A cette altitude, celle exactement du Canigou (2784 m), le panorama devient spectaculaire. servi par de belles couleurs dans ces lointains bleutés.
Une bien fascinante vallée me lance une invitation : pour plus tard, belle dame...
Le Pic Pedros est à portée de main: c'est le cas de le dire car il faudra grimper dans un étonnant feuilletage de dalles granitiques, ce qui me plait assez. On est bien loin des monstrueux blocs du Besiberri; ici, il semblerait qu'un jeu de cartes géant se fût abattu sous la poussée du vent.
Me voici au sommet, 2905 m, et je ne vais pas me lasser du panorama: il n'est que 10 h 30, je suis partie depuis deux heures à peine, j'ai franchi 777 m de dénivelé . Double sommet d'ailleurs ( cela justifie t'il la double altitude ?)
Les Mollères du Pedros est un plateau d'altitude (2780 m en moyenne), semé de marécages d'où naissent des ruisseaux qui s'élancent dans toutes les pentes. Tout cela brille comme des miroirs . Très étonnants ces affleurements d'eau sur ce plateau rocailleux et sablonneux.
Le cirque d'Engorgs avec ses lacs et les lointains sommets andorrans
A cette saison, le soleil rasant empêche les lacs de revêtir leur bel habit bleu estival.
Je ne me lasse pas de contempler ces sommets déchiquetés, cette géologie colorée sur laquelle j'essaie, carte en mains de mettre des noms. Difficile exercice.
Quelques monstres crochus semblent prêts à me dévorer !
Pas farouche, la douce perdrix des neiges, déjà presque parée pour l'hiver, ne s'inquiète guère de ma présence.
Alors que fais je en ces sommets pierreux ? Rien d'autre que contempler, écouter le silence, écrire, décrypter le paysage, me repaître d'un bonheur magnifique. Et scruter, sans cesse, à la recherche d'un détail, d'une trace de vie. Un troupeau paît paisiblement sur le plateau; des isards sans doute.
Et je regarde la proche Tossa Plana de Lles (2916 m), mon dernier projet de 2900 et plus.
Il faut bien se résoudre à descendre; mon but est de prendre un autre chemin. Que je trouverai sans peine.
Ce sera une voie directe, plus courte et plus pentue que la montée.
Justement bien nommée, elle suit "la Serra de las perdius blancas" (la montagne des perdrix blanches).
Cette longue langue de terre et de rocs domine un cirque nommé le Clot de Malniu que j'aurais pu descendre en à pic, 150 m de dénivelé quasi vertical,
mais je n'ose pas prendre de risque en fonçant directement dans ce fond de vallée.
Je me console en profitant de la vue aérienne des étangs de Malniu et du Mal, ainsi que du Castell dels lladres (le château des voleurs !)
Je ne serai pas en reste, je l'aurai ma descente quasi à pic : je plonge en voie directe vers le petit lac près duquel m'attend ma Lison.
Un peu plus tard, vu d'en bas, mon chemin plongeant vers le petit lac.
Fait étonnant, il y a enfin les parfums de l'été, ceux que je cherchais vainement en août : les conifères exhalent leur puissant parfum : j'adore.
Au passage je rafle le dernier cadeau de la montagne : un cèpe de 500grammes.
Et me voici auprès de Lison qui n'a pas bougé de sous sa polaire et m'offre son sourire ensommeillé : mais oui, elle sourit !
Allez, Lison, on fait quelques pas...histoire de se réveiller et dégourdir ses pattes...
Et on file ; la route est longue , qui mène à la maison.
En chiffres
Dénivelé 777m
Longueur 7 km
Temps de marche...un peu plus de 3 heures.
Que sont 10 mètres de plus ou de moins sinon psychologiques ?
Il est un des 4 sommets à plus de 2900 m des Pyrénées catalanes, ce sera le 3 eme à mon actif après le Carlit ( 2921 m) et le Puigmal (2910 m).
Me voici donc en route, dans un matin calme et désert, avec pour seuls compagnons les chevaux déjà au travail : petit dej équin.
Il est un des 4 sommets à plus de 2900 m des Pyrénées catalanes, ce sera le 3 eme à mon actif après le Carlit ( 2921 m) et le Puigmal (2910 m).
Me voici donc en route, dans un matin calme et désert, avec pour seuls compagnons les chevaux déjà au travail : petit dej équin.
Attentif au sol |
A cette altitude de 2200m, la végétation est rare, la forêt a cédé le pas à la roche et aux genévriers.
Je marche bien tranquille, d'un bon pas sur un beau GR 11 bien tracé auquel je fausse vite compagnie pour un parcours plus direct, juste cairné qui suit un torrent.
Cela grimpe raisonnablement et je dois mes jambes lourdes à la cruelle gymnastique des quatre cueillettes de champignons en rampant. L'humain décidément n'est pas fait pour marcher à quatre pattes ni ramper !
A propos d'humain, aucun ne se profile à l'horizon, j'ignore que je n'en rencontrerai aucun .
Vers l'aval, les vallées noyées de brumes |
Dans la plaine de Cerdagne espagnole (1100 m d'altitude), les brumes matinales flottent dans l'air, s'étalent, comme pour prendre un bain de soleil.
Je suis à 2500 m environ, c'est le silence dans sa perfection, juste troublé par le torrent dont l'eau fraîche est très désaltérante. Car il fait déjà chaud. Il est 9 h 20, je marche depuis 45 minutes.
Le Col de las Molleres 2475 m est atteint et les montagnes apparaissent enfin, grandioses.
Un ruisseau dévale , que je remonte sur 200m et en me retournant je le vois se partager en plusieurs ruisselets qui se dirigent les uns vers le nord, les autres vers le sud, selon la ligne du partage des eaux et peut être aussi selon leur choix personnel? Une belle leçon de géographie court sous mes yeux.
L'an passé, à pareille époque, j'arpentais avec Camille ce grand cirque , là bas tout au fond, celui des étangs d' Engorgs.(clic)
A cette altitude, celle exactement du Canigou (2784 m), le panorama devient spectaculaire. servi par de belles couleurs dans ces lointains bleutés.
Une bien fascinante vallée me lance une invitation : pour plus tard, belle dame...
Le Pic Pedros est à portée de main: c'est le cas de le dire car il faudra grimper dans un étonnant feuilletage de dalles granitiques, ce qui me plait assez. On est bien loin des monstrueux blocs du Besiberri; ici, il semblerait qu'un jeu de cartes géant se fût abattu sous la poussée du vent.
Me voici au sommet, 2905 m, et je ne vais pas me lasser du panorama: il n'est que 10 h 30, je suis partie depuis deux heures à peine, j'ai franchi 777 m de dénivelé . Double sommet d'ailleurs ( cela justifie t'il la double altitude ?)
Au pied d'une croix penchée, hommage d'une mère à sa fille Nuria |
Soyons narcissique :))) |
Les Mollères du Pedros est un plateau d'altitude (2780 m en moyenne), semé de marécages d'où naissent des ruisseaux qui s'élancent dans toutes les pentes. Tout cela brille comme des miroirs . Très étonnants ces affleurements d'eau sur ce plateau rocailleux et sablonneux.
Les molleres del Pedros, 2780 m |
Le cirque d'Engorgs avec ses lacs et les lointains sommets andorrans
2 des lacs d' Engorgs |
A cette saison, le soleil rasant empêche les lacs de revêtir leur bel habit bleu estival.
Je ne me lasse pas de contempler ces sommets déchiquetés, cette géologie colorée sur laquelle j'essaie, carte en mains de mettre des noms. Difficile exercice.
Quelques monstres crochus semblent prêts à me dévorer !
Pas farouche, la douce perdrix des neiges, déjà presque parée pour l'hiver, ne s'inquiète guère de ma présence.
Alors que fais je en ces sommets pierreux ? Rien d'autre que contempler, écouter le silence, écrire, décrypter le paysage, me repaître d'un bonheur magnifique. Et scruter, sans cesse, à la recherche d'un détail, d'une trace de vie. Un troupeau paît paisiblement sur le plateau; des isards sans doute.
Et je regarde la proche Tossa Plana de Lles (2916 m), mon dernier projet de 2900 et plus.
Il faut bien se résoudre à descendre; mon but est de prendre un autre chemin. Que je trouverai sans peine.
Ce sera une voie directe, plus courte et plus pentue que la montée.
Justement bien nommée, elle suit "la Serra de las perdius blancas" (la montagne des perdrix blanches).
Cette longue langue de terre et de rocs domine un cirque nommé le Clot de Malniu que j'aurais pu descendre en à pic, 150 m de dénivelé quasi vertical,
Le Clot de Malniu (le trou de Malniu) |
mais je n'ose pas prendre de risque en fonçant directement dans ce fond de vallée.
Je me console en profitant de la vue aérienne des étangs de Malniu et du Mal, ainsi que du Castell dels lladres (le château des voleurs !)
Entre les 2 étangs, le château des voleurs : 2540m |
Je ne serai pas en reste, je l'aurai ma descente quasi à pic : je plonge en voie directe vers le petit lac près duquel m'attend ma Lison.
Vu d'en haut |
Fait étonnant, il y a enfin les parfums de l'été, ceux que je cherchais vainement en août : les conifères exhalent leur puissant parfum : j'adore.
Vu d'en bas |
Et me voici auprès de Lison qui n'a pas bougé de sous sa polaire et m'offre son sourire ensommeillé : mais oui, elle sourit !
Allez, Lison, on fait quelques pas...histoire de se réveiller et dégourdir ses pattes...
Et on file ; la route est longue , qui mène à la maison.
En chiffres
Dénivelé 777m
Longueur 7 km
Temps de marche...un peu plus de 3 heures.
Courte balade...Mais si belle !
Je vous invite sur mon 2nd blog à aller écouter la tramontane (clic) la nuit,
bien à l'abri dans ma maison .
Bonjour chère Lison!
RépondreSupprimerQuelle belle balade!!!!
Ce cèpe est magnifique et assez pour 4 personnes je pense!
Et j'adore manger cette confiture avec une baguette! Miammmmmmm!
Le paysage est magnifique et c' est toujours un grand plaisir de voir tes belles photos!
Passe un bel après-midi chère Lison!
Je t' embrasse fort!
Si tu savais le nombre de kilos que j'ai trouvés : j'en ai fait sécher, ou congeler, ou m^me j'en ai mangés. J'en suis écoeurée ! ma maison sentait si fort que j'ai du désodoriser.
Supprimeroui le paysage est magnifique mais c'est bien moins vert que chez toi. je t'embrasse, à très bientôt
wouw ce cèpe! énorme,
RépondreSupprimerelle est sage Lison, c'est beau à voir.
merci pour ces beaux paysages, bisous
Laurence
Un beau cèpe et une belle montagne . Une belle Lison aussi, heureuse d'être seule avec moi : elle adore. Bisous
SupprimerParece que Lison estava se divertindo também.
RépondreSupprimerObrigada por compartilhar o seu passeio.
beijos
Adri
Lison gosta muito das viagems . Sobretudo sozinha conmigo. Precisa da ficar com a "sua mae" nela furgonata. E a minha filha...mas tudos sao os meus filhos...Beijos
SupprimerJe suis contente de voir une photo de Lison ! Elle est si belle !
RépondreSupprimerLison a souvent la vedette sur mes blogs, pas par favoritisme mais parce qu'elle m'accompagne dans mes "voyages" : cf sur mon 2nd blog :
Supprimerhttp://tout-au-bout-de-ma-plume.blogspot.fr/2014/05/lison-la-voyageuse.html
Cueillir les fruits soi-même pour faire ses confitures, j'adore. Je n'en ai jamais fait d'églantiers. Quelle superbe balade ! Avec le beau temps en plus. Tu dois avoir une grande sensation de liberté, seule, tout là-haut. Mais Lison endormie sous sa couverture polaire me fait bien envie aussi :-) Bisous.
RépondreSupprimerTu as bien défini cette immense sensation de liberté; c'est exactement ça. j'ai toujours une petite angoisse pour ma Lisounette seule dans le camion. Bisous
SupprimerLISON bonjour
RépondreSupprimerje vais donc repasser là je vais devoir partir récupérer mes courses gros bisous et à plus tard
Et bien à bientôt; bisous
SupprimerLISON bonsoir je suis enfin de retour et je viens de craquer en regardant ce superbe cèpe de 500 gramme
RépondreSupprimerlà c'est une superbe découverte et comment ne pas craquer!!!!!!!!!
tu devais en faire des marches et tu as vu de si beaux paysages c'est très beau et je ressens ce calme aussi
qui pour moi est necessaire lors d'une sortie
je ne connais pas ces lieux du tout mais en observant tes photos je m'y vois aussi
le cynorrhodons des montagnes que je ne connais pas et pourtant on peut donc savourer une bonne gelée
j'irai en lire un peu plus *
Je vois ce montre superbe encore cette photo oui il semble tranquille et il ne te voit pas
Gros bisous LISON et merci pour tes lignes que j'aime lire
France, ce sont des superbes balades avec des paysages dont je ne me lasse jamais. On pourrait dire que c'est toujours la même chose en suivant mes récits, et bien non, chaque lieu a sa personnalité et sa beauté. je t'embrasse, passe un heureux week end
SupprimerLison j'adore tes photos et tes ballades elles font un bien fou
SupprimerTu sais depuis deux mois je ne sors plus trop je ne marche plus en garrigue ou autre et tu sais çà me manque assez
Mais il faut patienter et tout reviendra
BISOU et bonne soirée
C'est toujours un réel plaisir de te suivre, Lison, et d'admirer les lieux où tu es passée. Tes photos sont magnifiques. Il ne faut pas craindre le vertige, n'est-ce pas ? :-)
RépondreSupprimerMerci pour ce joli billet qui nous en met plein la vue ! :-)
Bon week-end à toi. Gros bisous.
A certains endroits non, faut pas craindre. Je serais encore plus hardie si on était au moins deux. Seule, je préfère rester prudente. Je n'ai pas le vertige, c'est vrai; il y des lieux impressionnants. cette balade était "une balade de grand mère" me plais je à dire car c'était facile. Bon faut être quand même habitué à la marche et à l'altitude. A 2900, on peut avoir le mal des montagnes et souffrir déjà du manque d'oxygène. je n'ai pas ce problème. Bisous et bon week end.
SupprimerOui, je pense que j'aurais un problème avec l'altitude. Déjà, rien que lorsque j'étais à N.D. de la Salette, à 1800 m, j'avais des palpitations, qui ont disparu sitôt redescendue plus bas. Alors, ça ne ferait pas pour moi. Dommage... :-(
SupprimerTu souffres apparemment du mal des montagnes dont certaines personnes sont atteintes et qui peut commencer à des altitudes basses; j'ai un ami montagnard dont le fils souffre comme toi et même en pire et tu as trouvé le remède. A 1800 m on voit déjà de la belle montagne, même plus bas. Oui dommage, mais tu apprécies tellement d'autres belle choses, tes billets en sont la preuve. Ils me régalent ! Bon WE et gros bisous
SupprimerBravo pour ce reportage d'une belle rando et très imagée !!! J'adore l'image finale ... Miaou miaou !!! Bises et bon WE
RépondreSupprimerBonsoir Lison.
RépondreSupprimerD'abord merci pour tes gentils messages dans ma tanière.. ça fait chaud au coeur.
Comme d'habitude je suis émerveillée par ton périple et ta façon de nous faire partager tes émotions et tes découvertes dans des lieux si beaux et si lointains pour moi la banlieusarde.
Merci à toi.
Bisous
Je passe te dire bonsoir LISON
RépondreSupprimerj'espère que tu vas bien et si tu trouves du temps pour moi
je le veux bien pour souffler bisous
Alors, France, un gros coup de fatigue, ou trop de travail...ce qui revient au même . Courage...Bisous
SupprimerUne randonnée magnifique , un site superbe, des gourmandises en vue ..... un moment précieux ! Je trouve que tu as un bon pas dans tes randonnées.
RépondreSupprimerLa récompense c'est cette solitude dans cette immensité silencieuse et la sérénité que l'on doit éprouver.
Lison doit en avoir des souvenirs à raconter!!
Douce soirée, bises Lison