Resclosa signifie prise d'eau d'un canal dans un cours d'eau.
C'est à une bien jolie et reposante randonnée que je convie mes lecteurs, faite ce lundi 19 0ctobre alors que le ciel est parfaitement lumineux et les couleurs d'automne font plus que leurs premiers pas. Cette randonnée a un double avantage : en courbe de niveau, si elle est longue, elle n'est pas épuisante, et surtout elle permet des vues grandioses sur les non moins grandioses Gorges de Nyer 300 m plus bas.
Le canal de Nyer, construit au 19 eme siècle comme tous les canaux du Conflent, cette région escarpée et aride des Pyrénées Orientales, permit de cultiver en étages des pentes abruptes, de donner vie à cette vallée encaissée de la Têt et de maintenir longtemps vivant un territoire qui aujourd'hui meurt doucement. Des canaux comme celui de Nyer il en existe beaucoup, souvent à divers étages de la pente escarpée. Ainsi celui de Nyer, construit sous Napoléon III irrigua Nyer, Escaro, Marians et Souanyas. Aujourd'hui il est reconverti en production d'électricité mais continue, d'avril à octobre à assurer l'arrosage.
Je démarre à 845 m, 8 h sonnant au clocher de Nyer, de la piste conduisant à La Roca et à l'ancienne route abandonnée, (prochain article).
Au lieu de monter par le Sentier d'Interprétation, j'emprunte la piste de l'électricité, fermée par une barrière, ainsi la montée sera moins rude. Cette piste est magnifique et je ne peux m'empêcher de comparer en un siècle la différence entre les moyens et les difficultés pour tracer la vieille route dans les gorges et l'aisance de cette large piste, pentue certes, mais très carrossable. Des murettes en forêt me parlent de la vie laborieuse d'autrefois, irriguée par le canal. Silence dans les bois, l'air est glacé et les sommets s'éclairent d'ocre tandis que les villages s'éveillent et s'étirent au loin sur les hauteurs : Canaveilles, Oreilla, Jujols, Llar....C'est beau, calme, heureux.
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Carte postale matinale |
Dans un virage un splendide immense orri, à demi enterré, mérite qu'on rampe à l'intérieur !
Lorsque j'atteins le canal, après un petit changement de piste, j'ai parcouru 3.23 km et 400 m de dénivelé, cela en sera fini pour la prise d'altitude, je vais marcher à plat sur plus de 6 km.
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Dernière version du canal, entièrement couvert |
A moi le canal et son long chemin dans un paysage splendide, escarpé, isolé, à flanc de falaise, sous les futaies mais ouvrant sur des paysages à couper le souffle!
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Oui c'est le canal !! |
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Au bout de 2 km, je rencontre le canal enfin...ce qu'il est devenu
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Le canal survole les gorges de Nyer : paysage depuis l'entrée du canal |
J'ai la chance pendant le parcours de rencontrer une seule personne mais "l'homme qui tombe à pic" soit un employé du canal que je vais abreuver de questions !
Ce canal dont l'histoire un peu compliquée est contée dans Wikipédia Nyer, fut bâti vers les années 1854 avec une main d'oeuvre solide et résistante de bagnards. Car il fallut construire l'assise dans des pentes escarpées où seules vont les chèvres et animaux sauvages, tailler le roc à la barre à mine, construire des murs de soutènement et creuser le canal de plus de 1 m de large par quelques dizaines de cm de profondeur. Si certains lieux sont simplement du terrain aplani, d'autres sont un défi de construction dans le vide. A une altitude moyenne de 1240 m, en courbe de niveau, le canal va chercher sa prise d'eau ou "resclosa", fort loin dans les gorges, à plus de 6 km et 1261m , en virages perpétuels et franchissant à gué 3 cours d'eau.
Sur cette photo, on distingue au fond les gorges et sur la droite les pentes où fut bâti le canal il y a 170 ans.
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Tracé du canal au milieu d'anciennes pâtures et terrasses emplies de cortals (bergeries) |
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Beaucoup de châtaigniers et noisetiers sur ces pentes |
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Vertige ? S'abstenir ! |
Le canal se dote de quelques ouvrages adjacents, maisonnettes de gardiens, déversoirs creusés dans du granit et subit en certains points une grande fragilité de terrain : effondrements, éboulements et glissements. De plus le régime méditerranéen soumet le site à de fortes sécheresses, des crues énormes, des chutes de neige gigantesques, du gel, de la canicule, tous ingrédients pour mettre à mal un fragile cours d'eau qui supporta le temps et les intempéries à coups d'entretien constant.
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Effondrement du mur du 19 eme S |
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Déversoir |
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Quelques passages suspendus |
Un élément non négligeable : les animaux domestiques ou sauvages tombaient dans le canal et se noyaient, incapables de s'en extirper; j'ai ainsi remarqué en différents points des petits ponts leur permettant de franchir les eaux.
Ce paysage du passé campé, quel fut le mien ? Magnifique, avec des murailles au dessous et au dessus, avant la dentelle du canyon.
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Le cours de la rivière Mantet |
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Dans les gorges |
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Au zoom car la rivière est très profonde |
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Verrou dans la vallée (au zoom) |
Mais aussi un paysage tout à fait différent en ce 21 eme siècle bien entamé. Et en pleine mutation car dans deux ans rien ne ressemblera à aujourd'hui...
En 1986, pour rendre plus opérationnel le canal, déjà voué à la production électrique, l'intérieur fut entièrement revêtu d'une bâche noire, épaisse et bien arrimée aux falaises, dont il reste des vestiges. L'eau courait aisément ce qui n'empêchait ni noyades ni obstruction du canal et demandait un entretien constant.
Images extraites d'un film : (d'où leur qualité)
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Habillage du canal façon 1986 |
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Et les aléas du terrain |
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Moins sécurisé qu'aujourd'hui, ces dernières années
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Alors des travaux titanesques furent entrepris il y a environ 8 ans : le canal fut débarrassé de sa bâche noire et entièrement tubé de longs tronçons de tubes de 5.5 m de long, soudés les uns aux autres, épousant courbes et virages serrés et installés un par un par hélicoptère : il fallut seulement 2 mois pour tuber les 6 km alors que le triple était prévu. Tous les 150 m une trappe permet d'accéder au circuit de l'eau et de nettoyer un éventuel ensablement, d'ailleurs un ouvrier, mince de préférence, parcourt allongé la portion de 150 m !
En images extraites du film : Travaux effectués vers 2012
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La bâche est découpée |
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Le sol est nivelé |
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Les tronçons de canal sont stockés |
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Et un par un conduits par hélico |
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Selon un plan de montage précis |
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Symbolique : le 1000 eme tronçon Ils mesurent 5.5 m par 90 cm de diamètre |
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Mise en place sportive |
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Assemblage précis |
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Soudage : 15 km de soudures au final |
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le soudeur s'introduit dans le canal |
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Et en position foetale, soude à l'intérieur !! Diamètre 90 cm
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Non contente de ces résultats, la compagnie électrique a entrepris la dernière tranche de travaux qui sera achevée dans deux ans mais ôtera définitivement tout le charme du canal...et en fera un ruban de terre longé d'une rambarde en bois, style piste cyclable des montagnes.
Ceux qui ont parcouru le canal du temps où...regrettent les eaux bondissantes, sa chanson, parfois troublée par un ou autre caillou, les plantes courbant le dos pour se baigner....aujourd'hui on voit un long serpent noir couvert de signes et de chiffres, luisant au soleil mais silencieux. Est-il vide ou plein? on n'en sait rien...Hier il était plein mais muet. La végétation essaie patiemment de l'enjoliver.
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Tableaux vivants sur canal |
Lorsque je quitte "la fausse piste cyclable" et que je découvre le "serpent noir", la vie revient : un fin sentier longe le cours d'eau, je vois les anciennes assises, l'ancien lit, les épanchoirs, les plantes et mousses qui colonisent le matériau. Je me penche sur les murs de soutènement impressionnants, parfois triplés et sur les vides sécurisés là où tout s'est effondré. J'écoute. Je n'entends que le lointain grondement des gorges, les chants d'oiseaux, les clochettes des chèvres. je me gave de couleurs , de lumières, de mûres et d'abîmes insondables. C'est magique, même si l'eau est muette et cachée.
Ouvrages d'art du canal:
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Les cabanes cantonnières |
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Et la plus belle, un magnifique orri de berger, peu visible du sentier |
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Murs de soutènement 19 eme siècle |
Mon chemin est rarement au soleil, c'est le bémol de la rando. Mais je marche d'un bon pas !
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Mes repères : j'arrive ! Vannes de "regard" tous les 150 m |
Ainsi j'arrive à la Resclosa (prise d'eau ), avec impatience car la rivière n'en finit pas de grimper jusqu'à moi. Je la vois briller, je découvre des vasques et cascades et enfin des reflets dorés, un scintillement, un passage fort étroit qui servit de resclosa naturelle sans doute au 19 eme siècle. Des vestiges de prises d'eau plus récentes mais emportées par les crues et enfin la Resclosa moderne, modèle de technologie permettant un désensablage automatique de la prise d'eau. L'électricité gère les vannes, tous les rouages sont bien huilés. Sans être à l'abri d'une "crue du siècle".
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La resclose : il reste des vestiges des anciennes emportées par les crues |
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Là aussi les travaux se firent pas hélico |
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Le captage |
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Le captage |
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Plus poétique |
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Et poétique aussi |
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Lieu idéal pour capter l'eau pour un canal |
Ce sera mon terminus, un sentier un peu caché permet de gagner Mantet, plus trop éloigné, mais je reste là.
Et je fais une découverte dans le lit du Mantet : des gros massifs de menthe qui corroboreraient bien l'hypothèse que Mantet vient de "menta"! Ce dont je ne doute plus.
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Jardins de menthe !!
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Un petit casse croute au soleil arrivant enfin à moi, comme si on s'était donné rendez vous en ce lieu caché me donne du tonus. J'ai parcouru 9.47 km et suis à l'altitude1261 m.
Je vais entamer le retour : un retour n'est jamais une routine mais toujours une nouveauté ; la lumière, les bruits, le paysage même ont changé. Une curiosité nouvelle s'éveille et je n'en serai pas démunie. Il peut paraître plus court, c'est rare, ce sera le cas, preuve du non ennui. Le soleil est là, j'ai un bâtiment à voir, échappé au regard, j'écoute des bruits nouveaux, je scrute le tracé de la route abandonnée et je me demande quelle folie poussa les hommes du début 20 eme à tracer une voie au plus près des gorges, lieu ingrat s'il en est, pari impossible, preuve en est, alors que 50 ans plus tôt, un canal fut creusé, plus haut.
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Même s'il n'est pas beau, je l'aime ce canal je l'ai aimé ce parcours |
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Et là au fond passe un embryon de route ! |
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Au zoom |
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Et là dedans passent des sentiers, dont celui de Mantet, et un canal, celui de Nyer et dorment des ruines, celles des bergeries... |
Je cherche sous les futaies le sentier disparu ou presque, sur la rive en face, celui de l'Eyrole , dels Horts , Prunedos et Moreries, qui poussait jusqu'à Mantet, parait il...Que de mystères...quand on voit le relief!
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Oui là dedans, entre amis, nous irons perdre nos pas en cherchant des traces, bientôt |
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Nyer : la descente y est rude |
Me voici de retour à la piste, je vais redescendre par le sentier d'Interprétation, escarpé au possible et, au terme de 18.4 km de marche, le Canal de Nyer n'a plus trop de secrets pour moi.
Sauf ceux que murmurent les eaux vives....
Bilan : une randonnée plaisante, facile, longue, qui demande quand même un pas assuré et une absence de vertige. Les passages dangereux sont sécurisés mais on voit le vide sous le grillage, cela peut impressionner. Etre bien chaussé est indispensable.
En chiffresDénivelé 420 m
Distance: 18.4 km
Le circuit : 2 fragments, début et fin. Entre les deux on suit le canal
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Départ du circuit, la piste de La Roca (il part aussi du village) En rouge l'aller (piste avec barrière) En bleu le retour par le sentier |
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La fin du circuit, jusqu'à la Resclosa Pointillés rouges aller et retour Le sentier continue jusqu'à Mantet |
Très instructif. Suivre ce tuyau après être passés par le Très Estelles, pour nous rendre à Mantet,et longer la rivière, nous a paru ennuyeux; Le retour fut long et monautone, quelques points de vues, orrys et animaux nous avaient sortis de cette monotonie,la fatigue y était sans doute pour quelque chose également. Mais tu sais donner vie même aux moins appréciés,bravo. Bises
RépondreSupprimerOui Nyer Mantet est très long, mais j'étais tellement curieuse de ce canal...et j'ai fait moins de km que vous mais j'ai prévu pour les beaux jours le parcours en entier. bises
SupprimerTrès beau Rien à ajouter. Merci Amedine. B B.
RépondreSupprimerMerci cher BB, cela t'a sûrement éveillé des souvenirs du temps où le canal était BEAU. Bises
SupprimerQue nous restera-t-il quand le canal sera balisé, labellisé voire éco-certifié, une promenade pour touristes?
RépondreSupprimerC’est le canal de mon enfance quand je passais mes vacances à ESCARO, c’était avant le « serpent noir » et aussi avant le liner, quand le courant de l’eau le rendait vivant…
Pour mes yeux d’enfant il n’y avait là aucune monotonie, au contraire c’était un endroit magique avec le « boutas », les escaliers mégalithiques de la cascade, les orrys mystérieux, les à pics insondables, les couleuvres omniprésentes, et l’eau qui courait tout le long en bouillonnant jusqu’à la Resclause.
La suite puisqu’il y en une, je ne la découvris que bien plus tard…
Heureusement il reste ce paysage sublime sur la gorge et sur la haute vallée du Mantet.
Pour nos anciens c’était la voie d’accès la plus directe vers Mantet voire Setcases.
Super le reportage et tes photos des travaux.
Amitiés
Michel
Michel j'ai grandi au bord d'un canal et je garderai à perpétuité la nostalgie de ses charme où a baigné à tous les sens du terme mon enfance. Alors j'ai une tendresse particulière pour ces voies d'eau fussent elles toutes petites. le Conflent est un musée vivant...ou non...pour cela et je n'ai pas fini d'errer sur ses pentes escarpées. Amitiés
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