Parce que éprouvante, rude et fascinante...à postériori, en regardant les images.
Car sur le moment, quelle galère !!
Vu de chez moi, en plaine, il a l'air majestueux et placide, lui, le mythique Canigou (2784 m).
Là, c'est une autre facette, on le devine moins placide.
Au bivouac, le soir, on ne voit rien, le parking est un trou de verdure où ne chante même pas une rivière! Un trou désagréable, sans univers.
Avec Camille on se crée un univers de petit restau champêtre arrosé de Muscat de Rivesaltes, entre nos deux bivouacs
à moteur.
Demain, c'est aux aurores qu'on décolle.
En route vers les cimes, il est 6 h 30 et, sous les sapins,
il fait presque nuit.
On rencontre une curieuse vache à deux têtes,
Encore dans l'ombre |
Les dalles |
puis plein de monde qui grimpe aussi vers le ciel d'où le soleil daigne enfin nous saluer.
Lys tigré |
Arnica |
? |
Achillée |
Achillée millefeuilles |
Le Cady |
Les 7 hommes |
Vers la cabane de l' Arago |
Joli cirque de montagne vers lequel on va |
On progresse vers "le désert" |
Un des cinq gorgs |
Personne à l'horizon, sauf des cailloux et des rocs et de la pierre.
Et de la roche. Et de la caillasse
La variété, quoi !
Et le Canigou ? On lui fausse compagnie ainsi qu'à son défilé dans un univers sec et minéral.
Observez ces 3 vues prises du même lieu:
Vue normale: le Canigou au centre |
Au télé, le Canigou et son relief tourmenté |
Zoom maxi : le sommet, avec sa croix et des randonneurs Au flanc, la "cheminée", passage obligé et vertigineux et ses grimpeurs comme des araignées |
Impressionnant, non ?
Pour nous, la route sera aussi ardue: pas de sentier, juste une grimpe au jugé sur une pente d'éboulis: du sport! Pour couronner le tout, entre ma côte blessée et une déchirure musculaire de l'autre côté, je galère mais je me suis solidement sanglée.
Le chemin qu'on va se frayer dans les éboulis |
Les Gorgs du Cady...et la mer entre les pics |
Difficile chemin. Camille a une jambe sanglée, lui: nous faisons une drôle d'équipe !
Mais on grimpe gaillardement, malgré la douleur, la chaleur, la fatigue.
Nous arrivons sur la crête
Juste sur le toit d'un monde: altitude 2640 m
Et que voit-on de ce toit là ?
Mais...bien sûr ! LA MER !!! (golfe de Narbonne)
Le Canigou et ses grappes humaines
La ligne de crêtes minérale
Juste un peu de rose à ras du sol
Et le "chemin" que nous prendrons pour descendre: 500m en dénivelé que nous descendrons en droite ligne dans la caillasse. Sous le soleil brûlant.
Mais on prend d'abord le temps de contempler (et de manger)
Progression attentive dans les rocs |
La roche? Du gneiss coupé de quartz laiteux très blanc |
Un joli petit lac de fonte à 2500m, sous le pic Rotja 2724 m |
Halte à mi descente |
Regard dubitatif de cet isard qui se moque de ces humains si peu agiles sur deux pattes |
L'arrivé en bas, à 2150 m. On voit la coulée blanche que l'on vient de descendre |
Ici, on retrouve le sentier et il y a encore deux heures de descente pour regagner le véhicule et, pour moi, plus de deux heures de route encore....
Oui, une rando un peu folle: 19 km dont 5 hors piste dans le roc et 1300 m de dénivelé.
Et finalement, même si j'ai clamé "Jamais plus je ne remettrai les pieds ici !"
avec colère, je dois avouer que ce fut beau...
oui c'est beau, et fou... impressionnant. bravo
RépondreSupprimerMerci; à présent je ne regrette pas d'y être allée; on a la chance d'avoir ici de belles montagnes et la mer. Bises
SupprimerJe viens te dire bonjour LISON et je file
RépondreSupprimerA bientôt
file vite: dans l'eau ? Bisous
SupprimerBien sportive cette balade :) Tu n'as pas une formation commando par hasard?
RépondreSupprimerPeut être dans une vie antérieure, avant de me réincarner en ce que je suis ?
SupprimerJe suis impressionnée par ton périple et la force de ta volonté.. à l'issue de cette rando.. la mer si belle et si calme.. mais je note ta souffrance et là je me dis quand même elle ose, persiste et signe.. alors bravo et merci pour ces belles images. Bisous
RépondreSupprimerje suis solide, endurante et très opiniâtre. Très physique et sportive aussi.J'ai l'amour de l'effort et de la belle ouvrage même si c'est inutile.mon père parlait des "travaux imbéciles" là où on s'éclatait pour de l'éphémère inutile à long terme. ma mère ne comprend pas, elle ne voit que l'utile, jamais l'agréable. Bises
SupprimerEffectivement c'est vraiment beau, un grand merci pour cette somptueuse balade. A bientôt !
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