La première randonnée à ce pic des Bastiments eut lieu
en hivernale, en crampons (clic).
Lundi dernier, je suis allée redécouvrir les lieux sans neige, sans glace, je dois l'avouer bien moins charmants mais je me suis régalée de ce parcours sportif. Une bonne grimpe, 1000m de dénivelée, pas une très grande distance, juste 9 km, mais c'était sportif. Je suis partie en grande forme et je suis revenue avec une pêche d'enfer. Pourtant le Pic d'Enfer était tout proche mais je n'y suis pas allée..
Le mien était le Pic de Bastiments, ou du Géant, tout rond. A 2883 m d'altitude.
Juste au-dessus de la station de Vallter 2000, en Espagne.
Voici quelques vues de mon périple dans un paysage nu, pierreux, lunaire.
Il n'y a pas âme qui vive sur mon parcours, je ne rencontrerai que quatre téméraires comme moi.
Seule subsiste une végétation rase, brunie par les premiers gels; par contre, un temps magnifique est au rendez vous et je suis en tee shirt, à ces altitudes. Ah, notre sud! même en montagne, il ne se fait pas oublier!
Aucun bruit, aucun parfum, seulement cet extraordinaire silence des montagnes.
Enfin presque, car à la station de ski, les pelleteuses s'animent pour préparer la prochaine saison. Les 4x4 ont grimpé les pistes et les chenilles des engins mordent la pierre dans un cri strident.
Un joli isard a laissé ses congénères pour m'observer avec curiosité; on sympathise discrètement
La fin du parcours est un peu ardue, très caillouteuse, mais l'appel des cimes est grisant.
Surtout sous ces cieux de plein été!
Côté France
Côté Espagne
Et puis j'entame la descente, parce que le ciel commence à se parer de quelques nuages et que le temps glisse au gré du vent léger.
Une descente très marquée: roches et sentier escarpé.
Cependant le panorama est grandiose, sur les deux Gra de Fajol, enturbannés de nuages, au fur et à mesure de la descente.
La station se rapproche à grand bruit faute de se rapprocher à grands pas!
Et je commence à retrouver la vie, tel ce "raisin d'ours" aux vertus curatives.
On en mangerait mais....sait on jamais...
Ou bien cette dernière marmotte, au pied des pistes: à mon avis, avec ses quelques consoeurs, elle attend de commencer la saison de ski pour en profiter un peu avant de s'enfouir sous terre.
Et je gage que ce n'est pas pour demain!
A l'arrivée: surprise !!!
Non, Lison n'a pas changé de look et mon camion non plus.
Lison est restée à la maison de son plein gré, (puis boudera longtemps), mais dans le fourgon d'à côté, un chat attend patiemment ses petits maîtres partis en montagne.
Le mien était le Pic de Bastiments, ou du Géant, tout rond. A 2883 m d'altitude.
Juste au-dessus de la station de Vallter 2000, en Espagne.
Voici quelques vues de mon périple dans un paysage nu, pierreux, lunaire.
Les bleus en direction de la mer |
lever de soleil derrière le Gra de Fajol (2712) que j'avais escaladé en crampons |
Le Bastiments 2883m (droite) et l' Enfer 2869m (gauche) |
les bleus d'Espagne |
le chemin parcouru sur les crêtes à 2600m |
Aucun bruit, aucun parfum, seulement cet extraordinaire silence des montagnes.
Enfin presque, car à la station de ski, les pelleteuses s'animent pour préparer la prochaine saison. Les 4x4 ont grimpé les pistes et les chenilles des engins mordent la pierre dans un cri strident.
Un joli isard a laissé ses congénères pour m'observer avec curiosité; on sympathise discrètement
Vallée du Freser |
Mer de nuages dans le lointain |
La fin du parcours est un peu ardue, très caillouteuse, mais l'appel des cimes est grisant.
Surtout sous ces cieux de plein été!
Et de là haut, il faut avouer que c'est grandiose!
Côté France
Coma de Bacivers (2400m) |
Côté Espagne
Vallée du Freser |
Le Madres où j'étais l'autre jour, tel un volcan |
Et puis j'entame la descente, parce que le ciel commence à se parer de quelques nuages et que le temps glisse au gré du vent léger.
Une descente très marquée: roches et sentier escarpé.
Cependant le panorama est grandiose, sur les deux Gra de Fajol, enturbannés de nuages, au fur et à mesure de la descente.
La station se rapproche à grand bruit faute de se rapprocher à grands pas!
Et je commence à retrouver la vie, tel ce "raisin d'ours" aux vertus curatives.
On en mangerait mais....sait on jamais...
Et je gage que ce n'est pas pour demain!
A l'arrivée: surprise !!!
Non, Lison n'a pas changé de look et mon camion non plus.
Lison est restée à la maison de son plein gré, (puis boudera longtemps), mais dans le fourgon d'à côté, un chat attend patiemment ses petits maîtres partis en montagne.
Chat alors!
Quel beau reportage. Personnellement j'ai toujours
RépondreSupprimerpréféré la mer à la montagne., mais je comprends
tout à fait cette passion qui te pousse à grimper
dans les hauteurs. Ne serait-ce que cette solitude,
le silence et les couleurs. Tes photos sont belles
et on a la sensation de se " balader " en ta
compagnie. Bonne fin de semaine, Lison. Bises.
ELZA
Et dire que je vis à 18 km de la mer!!! Eternel insatisfait serait l' humain qui va chercher si loin ce qu'il pourrait avoir à portée de main, c'est à dire la beauté de la nature? Je pourrais nager, plonger, la mer est magnifique et je l'aime mais pas autant que les montagnes qui me jettent sur les routes. Bises, Elza
Supprimermerci pour cette magnifique balade, les paysages sont extraordinaires.
RépondreSupprimerbisous
Bonsoir Laurence; quand Lison randonnait avec moi, elle adorait les "grands miaou miaou des montagnes", soit les marmottes qu'elle voulait toujours courser: Heureusement elle était en laisse!
SupprimerJe t'embrasse
COUCOU et bonsoir
RépondreSupprimeret bien je viens de prendre l'air avec tes superbes photos
quel bonheur je trouve
la nature est tellement belle chez toi
alors oui je regarde encore et encore
je vois ta marmotte elle grimpe toi tu l'observes
tu as bien eu raison
Je t'embrasse et je te dis bonsoir
Et passe une belle soirée LISON
Coucou, France, oui, prends bien l'air mais il était encore tiède; dans quelques temps c'est de l'air glacé que j'enverrai des sommets! Bisous à toi
SupprimerMerci pour ce beau partage !
RépondreSupprimerJe t'envie vraiment de pouvoir faire ces ballades, enfin bien plus que des ballades, des excursions !
Le paysage est de toute beauté. Et les rencontres avec les petits et gros animaux. Le bonheur.
Voilà, maintenant je n'ai plus vraiment l'âge donc la pêche pour faire ça.
Il me faut une deuxième vie !!!!! Pour faire ce que je n'ai pas eu l'intelligence de faire dans celle-ci.
Bisous
Chantaloup
Tu sais je ne suis pas jeune, j'ai commencé à randonner à 56 ans et vraiment 3 ans après. Bon c'est vrai que j'ai une super forme physique et de l'entraînement. Je m'émerveille de tout, ce que je n'aurais sûrement pas fait à 30 ans. Dans une autre vie, j'ai des projets plein les poches déjà !!! dans la 1ere on n'a pas toujours le temps...je t'embrasse
SupprimerJe crois que je préfère cette dernière balade à son homologue hivernale.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'austérité et le dépouillement des roches qui donnent à ces paysages un caractère encore plus grandiose.
Je t'embrasse, Lison, merci pour ce magnifique reportage et très belle journée !
J'apprécie particulièrement que tu me donnes ton ressenti "comparatif" sur ces deux visions d'un même site. J'ai visité ton Kali's club ce matin: j'adore ces frimousses et ces textes. Bisous
SupprimerJe suis admirative de ta capacité à randonner en toute circonstance... tu es une sportive hors pair.. Merci pour ces belles photos qui donnent l'impression de participer et qui éblouissent mes mirettes. Bisous et bon week-end. Je file pouponner
RépondreSupprimerJe suis sportive, en effet, ce qui s'allie parfaitement à mon goût pour la nature. Je ne pouponne rien d'autre que mes chats et j'y trouve un grand bonheur, alors je te souhaite d'heureux moments en ton week end; ici c'est plutôt grisâtre (entrées maritimes obligent); je t'embrasse
SupprimerBonsoir chère Lison!
RépondreSupprimerComme tu es sportive!
Et comme il est beau dans la montagne avec ce paysage et le calme!
Et merci pour la dernière photo!
Très jolie!
Passe un bon dimanche Lison!
Je t' embrasse fort!
Bonsoir, Géli, je vais sur ton blog tout de suite après ma réponse. je suis sportive et ce chat m'a attendrie, parce que j'ai pu voir comment était un chat qui attendait ses humains, comme m'attend ma lison que je ne vois pas dans cette activité: c'est vrai qu'elle est cool et qu'elle dort. je t'embrasse
SupprimerJe comprends que la grimpette ne te fasse pas peur, Lison, lorsque je vois le paysage que tu as pu voir de là-haut, c'est absolument magnifique ! C'est sûr que ça en vaut la peine ! Merci pour ce partage et ces photos splendides. Gros bisous, et une bonne soirée.
RépondreSupprimerBon dimanche Françoise, je t'embrasse; aujourd'hui, je reste à la maison...
SupprimerLISON je viens te souhaiter une belle journée bisou
RépondreSupprimerA toi aussi, France, bisous
SupprimerSuperbe rando !Un bel isard comme cette marmotte ! Trop beau
RépondreSupprimermais tant d'altitude ma fatiguée hi hi hi...
Bisous Mamé
Alors, ça t'a plus fatiguée qu'à moi ! Car après la rando, j'ai eu encore 2 heures de route et un repas conférence! Mais j'ai -en général- la pêche. Des fois non, quand même. Bisous à toi
Supprimer